meteosol.net
Revue de Presse ou Sites Météo
Pages
1 2
3
INDEX
ACCUEIL TABLEAU
GLOBAL
AGENDA
FERRIES INHABITUEL
CYCLONES
REMONTEZ le TEMPS
dans les
ARCHIVES de METEOSOL!
RLTAM
Cumuls des Variations-J de la T° maxi
CVJT
ISOBARIUM
|
SOURCES |
COMMUNIQUES |
Science et Vie
jan 2019
|
Un réchauffement climatique peut-il éléver la pression atmosphérique
?
La réponse est
NON
, du moins pour ce qui est de la
pression atmosphérique
moyenne du globe,
cette dernière dépendant de la gravité et de la masse de
l'atmosphère qui sont des
invariants, selon un
responsable du Laboratoire de Météorologie Dynamique (Université
Pierre et Marie Curie).
En revanche, la
distribution géographique
de cette pression atmosphérique, c'est à dire le
positionnement
des dépressions et des anticyclones (centres d'action) peut être
modifiée
par un réchauffement. Mais si les scientifiques prévoient que le
réchauffement présumé en cours peut
augmenter l'intensité
des tempêtes et des cyclones (mais sans doute pas leurs nombres), ce
ne sera pas sous le seul effet de cette nouvelle répartition des
hautes et basses pressions. Sous les Tropiques, une augmentation de
la vapeur d'eau
pourrait également intervenir dans cette évolution.
|
|
|
Météo-France
13/11/2018
|
|
Science et Vie
nov 2018
|
Menace (mortelle?) de chaleur humide
Et si le véritable problème climatologique du 21ème
siècle n'était pas forcément de nouveaux épisodes intenses de
chaleur sèche (comme la canicule de 2003 ou les pics de chaleur de
l'été dernier) ? Les scientifiques entrevoient, dans leurs plus
récentes simulations, toujours des vagues de
chaleur
mais cumulées avec
des taux d'humidité extrêmes
au point de rendre l'atmosphère mortelle pour tout être humain !
|
Science et Vie
oct 2018
|
Les nuages à la surface du globe occupent-ils toujours la même
surface ?
En moyenne, il semblerait que oui. D'après les images
satellites de la NASA, ils couvriraient en permanence 67% de la
surface terrestre. Plus précisément entre 50 et 59% au niveau des
terres et entre 70 et 74% au niveau des océans.
Cela serait dû à une sorte
d'équilibre dans lequel l'atmosphère semble se maintenir :
"L'augmentation de la vapeur d'eau dans un endroit donné a tendance
à entraîner une diminution de la vapeur d'eau ailleurs. Et vice
versa."
(On pourrait en
profiter pour dire que c'est à peu près ce qui se passe également au
niveau des températures : quand une région se réchauffe, une autre
se refroidit. La température globale de l'atmosphère restant stable.
Et il en est ainsi depuis très longtemps. Mais nous avons peut-être,
apparemment, la malchance de nous trouver actuellement dans la
première catégorie.)
|
Météo-France
25/10/2018
|
|
Météo-France
1/10/2018
|
|
Météo-France
28/9/2018
|
|
Météo-France
18/9/2018
|
|
Science et Vie
août 2018
|
Les ouragans deviennent
plus dangereux
parce qu'ils
ralentissent !
C'est
un résultat intrigant et inquiétant. La vitesse de déplacement de
ces monstres atmosphériques a baissé de 10% à l'échelle du Globe
depuis 1949 et même de 20% dans l'Atlantique Nord et de 30% en Asie.
Les ouragans évoluent désormais à moins de 20kmh.
Leur vitesse est
un facteur très important de destruction car même s'il laisse plus
de temps pour se préparer, un ouragan plus lent est susceptible de
relâcher plus de précipitations au-dessus des zones sur lesquelles
il s'attarde et d'infliger davantage de dégâts par ses vents.
La variabilité
naturelle du climat pourrait jouer un rôle mais le réchauffement
climatique est censé ralentir la circulation atmosphérique qui
transporte les cyclones. Changement climatique qui avait déjà
tendance à rendre les ouragans plus puissants et plus humides.
|
Météo-France
25/7/2018
|
|
Wunderground et Météo-France
8/7/ 2018
|
La
tempête exceptionnelle
et dévastatrice sur l'Ile de France de
Déc 1999
:
Le matin du 26 décembre 1999, le Nord du pays, et en
particulier la région parisienne, subit des rafales d'une violence
extrême et rarissime à l'intérieur des terres :
144 kmh à
Strasbourg (10h46),
166kmh
à Alençon (05h05),
169
kmh à Toussus-le-Noble (06h55),
170
kmh à Paris-Montsouris (07h05),
173
kmh à Orly (06h59),
180
kmh à Saint-Sylvain (Calvados) (05h15).
C'est à l'association
d'un courant jet d'altitude et d'un rapide courant d'ouest en
surface que l'on doit un creusement exceptionnel, qui plus est bien
alimenté en air chaud, particulièrement actif sur une trajectoire
axée Bretagne-Alsace.
Et contrairement à ce qui avait été annoncé à l'époque, ces valeurs
de vent n'ont jamais été égalées ni même approchées et il s'en faut
puisque au contraire les pointes de vent tempétueux (>100kmh), même
sur les côtes, se sont raréfiées en nombre comme en valeur.
(voir les 2 articles de mars
18 ci-dessous)
|
Météo-France
30/6/2018
|
|
Science et Vie
avr 2018
|
2017
année climatique sous le signe d'extrêmes locaux
Pas de record global de t° mais tendance confirmée à un
réchauffement à des degrés divers selon les régions du globe et des
évènements météo locaux exceptionnels à travers la planète.
-
Californie : des
incendies sans précédent provoqués par un automne très chaud et sec
avec des vents puissants.
-
Argentine et Chili
: 2ème année la + chaude avec un été exceptionnel de 33° ( +3.2° >
moyenne des 3 décennies précédentes)
-
Mer du Labrador
: la zone froide se maintient ( afflux d'eau de fonte du Groënland )
-
Atlantique tropical
et Caraïbes : saison
cyclonique très active et le montant des dégâts (280
milliards de dollars) inédit dû au
triplé de super-cyclones
Irma-José-Maria d'une intensité cumulée jamais vue dans la région.
-
Europe
: 5ème année la + chaude avec un
réchauffement record au
Portugal (maxi
+2.4° > moyenne). De plus l'Irlande a été frôlée par le cyclone le +
oriental jamais observé (Ophélia).
-
Australie
: T° +1° et pluviométrie déficitaire entraînant une forte
sécheresse sur le côté oriental.
-
Arctique
: la banquise a perdu 2 millions km2 (le 1/4) de la surface
qu'elle occupait dans les années 1990.
- T° globales
:
41è année
consécutive
au-dessus de la moyenne du
20è s. , 3è
année la plus chaude enregistrée et la 1ère où le réchauffement
n'est pas dû à El Niño.
|
Météo-France
2/5/2018
|
|
OMM/WMO (Organisation Météorologique
Mondiale) (Genève)
26/4/2018
|
|
Météo France
27/3/2018
|
Depuis le milieu de semaine dernière, la présence de plusieurs
dépressions en Méditerranée a favorisé la
remontée d'air très chaud
sur la Libye, l'Égypte, la Méditerranée orientale, le
Proche-Orient, la Turquie et les pays du Caucase.
Cette masse d'air chaud a souvent été accompagnée de
vents de sable sahariens.
Jeudi 22 et vendredi 23 mars, la Crète ou la région de Sochi
(dans l'extrême sud de la Russie) ont été prises dans des
nuages de sable.
Lundi 26 mars, du sable en provenance du désert libyen (entre
Benghazi et Tobrouk) a de nouveau touché la plus grande partie
des îles grecques et une partie de la Turquie.
On a par ailleurs relevé des
températures
parfois
exceptionnelles pour
un mois de mars en Égypte, en Israël, au Liban
et en Arménie.
Le 23 mars, il a fait par exemple :
-
43,6 °C
à Abu Simbel, qui a été la ville la plus chaude du globe ce
jour-là, à moins d'1 degré du record national mensuel de
chaleur ;
-
38,6 °C
au Caire, à 1 degré de son record mensuel ;
-
37,2 °C
à Tel Aviv ;
-
35,6 °C
à Beyrouth, à 1 degré de son record mensuel de 2008.
|
Science et Vie
mars 2018
Université de Californie (Marty
Ralph-Centre de Météorologie extrême)
|
Le responsable de la super-tempête de déc.99 :
une rivière atmosphérique
!
Des masses compactes de vent et de vapeur d'eau
sillonnent le ciel sur des milliers de km. Ces gigantesques
structures filamentaires peuvent déclencher, jusqu'à présent en
secret, aussi bien une tempête qu'une inondation ou une sécheresse.
Ces couloirs
venteux gorgés de vapeur d'eau ultra-dense se déploient sur environ
400km de largeur et 2000km de longueur, le tout à une altitude
autour de 1,5km , pour un débit pouvant représenter 2,6 fois celui
de l'Amazone à son embouchure, 300 fois celui du Rhône !
Leur
cheminement est habituellement paisible et silencieux jusqu'à
ce qu'un obstacle -relief ou courant-jet (temp.99) - conduise ce
torrent à s'élever soudainement et à se condenser pour retomber en
pluies diluviennes et produire parfois des vents extrêmement
violents.
Les
observations satellites montrent qu'en moyenne 11 de ces rivières
s'écoulent à tout moment dans l'atmosphère contribuant à extraire
une grande partie de l'humidité des Tropiques au profit des
latitudes plus élevées.
Elles seraient impliquées dans plus de la moitié des plus fortes
tempêtes des bassins Atlantique, Pacifique et Indien. Sur les 19
plus grosses tempêtes en Europe entre 1997 et 2013, 14 (dont celle
mémorable de déc 99 qui a couché plus de la moitié des arbres dans
certaines forêts ou parcs (Versailles) sont probablement imputables
à ces drôles de rivières ! L'affinage de leur étude et des
observations se poursuit.
|
Science et Vie
mars 2018
|
L'éolien en baisse !
Sans
mentionner la diminution déjà observée depuis une vingtaine d'années
sous nos latitudes, il est fait état d'une réduction de la ressource
éolienne dans l'hémisphère Nord à l'horizon 2100, compensée en
partie par un accroissement dans certaines zones del'hémisphère sud.
La cause en étant le réchauffement fulgurant de l'Arctique (Pôle
Nord et Groenland), ce dernier diminuant l'écart thermique entre
tropiques et pôles, écart qui conditionne l'intensité des vents.
Toutefois cette
modification
du régime éolien devrait être
modulée
selon les régions du monde :
-Europe du NW : record du monde pour l'intensité et la régularité,
baisse <10% .
-Bassin méditerranéen : baisse < 20%
-Middle
West (grandes
plaines américaines) forte baisse à
-40%
.
-Japon (un des meilleurs gisements éoliens de la planète) :
baisse < 20% .
-Afrique du Sud : hausse +20% .
-Golfe de Guinée : (différentiel t° terre/océan)
hausse +40% .
-Australie
(grand vainqueur dans cette perspective) : jusqu'à
+80%
!
|
Science et Vie
(NOAA-CNRM)
fév 2018
|
Une séquence cyclonique exceptionnelle !
Entre
le 24 août et le 26 septembre 2017, dans l'Atlantique Nord, une
succession à
priori inédite
de 4 ouragans majeurs
s'est produite, chacun d'entre eux ayant en outre, séparément,
présenté des caractéristiques hors norme : précipitations records
(Harvey), puissance inédite(Irma), persistance exceptionnelle(José)
et montée en puissance singulière(Maria).
-
Harvey a
déversé en 5j sur la région de Houston
1,32m de pluie
= 1 mois de mousson africaine.
-
Irma a dévasté
les Antilles en maintenant des vents de
300kmh durant 37h
d'affilée (record depuis 1966 = début observations satellite).
Energie globale = saison cyclonique moyenne atl.
-
José (Bermudes
puis remontée erratique large côtes USA) a conservé son
statut
d'ouragan(cyclone) pendant
16 jours,
persistance hors norme.
-
Maria
(Guadeloupe, Martinique, Porto Rico) a connu une
intensification particulièrement rapide En à peine
plus de
24h elle est
passée de
Tempête tropicale à Cyclone
5.
Des vitesses de vent hallucinantes, presque d'une
autre planète, que les météorologues ont du mal à mesurer : "
A partir de 250kmh, on ne peut plus compter sur nos anémomètres, ils
sont emportés avec le reste des infrastructures " déclare Fabrice
Chauvin du Centre National de Recherches Météorologiques. Précisons
que ces mesures sont effectuées depuis l'espace par des satellites
qui calculent directement la vitesse de déplacement des molécules
d'air ( avec une précision supérieure à celle des anémomètres
classiques au sol ou embarqués sur les navires).
Ajoutons cette précision, inattendue et même
limite politiquement incorrecte, apportée par Frank Roux, du même
CNMM : "Ce ne serait pas honnête d'attribuer Irma et sa suite au
réchauffement climatique. Il y a encore une trop grande variabilité
annuelle et décennale dans l'activité cyclonique du bassin
atlantique. Il est certain qu'il aurait très bien pu se produire en
1830 dans l'atmosphère préindustrielle. "
|
Météo France
18/1/2018
|
|
Météo France
11/12/2017
|
|
Météo France
13/11/2017
|
Sécheresse :
octobre 2017 remarquable
|
Météo France
1er/9/2017
|
2017 :
2e été le plus chaud depuis 1900 L'été*
2017 a débuté par un mois de juin très chaud marqué par une vague de
chaleur précoce du 18 au 22. La chaleur a persisté sur l'ensemble du
pays durant les trois premières semaines de juillet avec deux pics
de chaleur du 5 au 8 et du 17 au 19, suivie d'un rafraîchissement
généralisé.
En moyenne sur la saison, la température a été supérieure
à la normale de 1.5 °C, plaçant 2017 au 2e rang des étés
les plus chauds, à égalité avec 2015, loin derrière
2003
(+ 3.2 °C).
*(l'été météorologique :
du 1/6 au 31/8)
|
Météo France
19/7/2017
|
Douceur nocturne
exceptionnelle voire record !
Dans la nuit du mardi
18 au mercredi 19 juil , des records de t° minimale ont été battus
dans le Bassin Parisien à l'avant d'une dégradation orageuse.
Au plus frais de la
nuit on a ainsi relevé
23.5°
à Orly (égalant le record absolu de 2003),
23.2°
à Orléans,
22.7°
à La Brosse-Monceaux (records absolus) et
21.5°
à Melun (égalant 1952).
Il est à noter que
cette douceur nocturne record ou exceptionnelle s'est produite dans
une masse d'air très chaude mais avec des maxis diurnes assez loin
des records. Cela est dû à la couverture nuageuse importante qui a
limité le rayonnement nocturne et d'autre part à un brassage de
l'air dans les basses couches en raison du vent qui s'est établi à
l'avant des remontée orageuses du sud-ouest.
On a relevé
24.4°
à la Tour Eiffel et
23.1°
à Paris-Montsouris, où les records de douceur nocturne de 28.6° et
25.5° en août 2003 (canicule) n'ont donc pas été atteints, l'effet
"d'îlot de chaleur" propre aux grandes villes (accumulation de
radiation solaire dans les murs en été et chauffage urbain en hiver)
qui avait prévalu à l'époque en raison d'une nuit claire et
d'absence de brassage a très peu joué cette fois.
|
Météo France
12/7/2017
|
Le mois de juin
serait le 2ème plus chaud depuis 1900 !
Bien ensoleillé dans
l'ensemble et marqué par des t° généralement très élevées (maxi de 3
à 5° au-dessus des normes de saison) avec un épisode de canicule du
18 au 22, le 21 ayant été la journée la plus chaude pour un mois de
juin depuis 70 ans avec 26.4° de moyenne sur la France. Avec une t°
moyenne de
21.2°,
il se place au
2ème rang
des mois de
juin les plus chauds
depuis le début du siècle !
Malgré un épisode
pluvio-orageux très marqué localement le 9 (voir ci-dessous), en
moyenne la
pluviométrie sur le
mois, bien que très contrastée d'une région à l'autre, est
globalement proche de
la normale.
Ensoleillement généreux sur l'ensemble du pays et
particulièrement sur la moitié Nord avec un excédent de 20%.
|
Météo France
10/7/2017
|
////
Record absolu
de pluie à Paris ////
Le dimanche 9 juillet,
entre 21h et 22h, à la station de Paris-Montsouris il est tombé
49mm
de pluie en
1 heure,
dépassant le dernier record horaire historique (tous mois confondus)
de 47mm en 1995.
Les valeurs de pluie
sur
24h ont
également donné lieu à des valeurs remarquables :
85mm
à Civray, 68mm
à Paris (62mm de norme mensuelle),
61mm
à Romorantin.
|
Météo France
14/6/2017
|
ZZZ
Orages exceptionnels en Haute-Loire
ZZZ
Mardi 13 juin.
Entre 15h et 17h des cellules orageuses isolées et assez mobiles, se
sont formées. Plus tard
les orages se régénéraient
sur place et
progressivement des pluies violentes et surtout
stationnaires
se sont généralisées sur une grande moitié Sud du département.
Ces cellules orageuses
d'une intensité exceptionnelle se sont enchaînées dans une
zone très
localisée
: Landos, Costaros, le Goudet. Sur l'ensemble de l'épisode on a
relevé un cumul total de
226mm
(dont 123mm en 1h) soit 3 mois de pluie.
Les stations alentour
n'ont relevé "que" 34mm et 17mm dans le même temps.
On a aussi observé des
grêlons gros comme des oeufs.
Dans le haut bassin de
la Loire (Chadrac) le niveau de l'eau, en 2h de temps, est passé de
64cm à 6m10 ! (Les débits étant multipliés par cent).
|
Science et Vie
mai2017
|
Réchauffement
: pour l'Europe,
retournement
de situation ?
On nous annonce sans sourire la possibilité, pour la façade
atlantique du Vieux Continent, au lieu du réchauffement lent et
régulier annoncé, un brutal refroidissement ! Pour illustrer le
propos on nous suggère de revoir le film catastrophe Le jour
d'après qui montrait New York prise dans une épaisse banquise de
glace du jour au lendemain.
Nous serions donc à la
merci d'un bouleversement climatique régional en opposition avec le
réchauffement progressif observé par ailleurs, avec des variations
de plusieurs degrés en moins de dix ans ! Ces variations sont non
seulement possibles mais ont déjà été observées dans des carottes de
glace prélevées au Groenland : plus d'une vingtaine d'oscillations
de température à la fois rapides, amples et localisées.
Et selon Giovani
Sgubin (Université de Bordeaux), il y a presque une chance sur deux
qu'un tel phénomène se produise sur la façade ouest de notre
continent ! Tout va se jouer dans une zone de l'Atlantique au sud du
Groenland, la Mer du Labrador. C'est ni plus ni moins l'arrêt du
courant d'eau tiède le fameux "Gulf Stream" que redoutent les
climatologues du fait de la fonte des glaciers beaucoup plus rapide
que prévue.
Est-il besoin de
préciser que dans le programme en question le réchauffement n'est
pas évacué pour autant puisque, s'agissant d'une oscillation, il est
prévu succéder à l'épisode froid et d'une manière aussi brutale,
comme un contrecoup d'autant plus préjudiciable à la santé des
populations comme à la bonne marche de leur économie ?
|
Météo France
27/3/2017
|
Californie : très net recul d'une sécheresse historique
L'hiver a été
particulièrement pluvieux par suite d'une succession de nombreux
épisodes perturbés associés à des dépressions exceptionnellement
creuses pour une latitude aussi sud :
481mm
à San Francisco et
341mm
à Los Angeles soit le double des normales.
Dans la Sierra Nevada
(Mammoth Mountain) :
6.25m
de neige au mois de janvier (record absolu).
Cet hiver particulièrement pluvieux a permis de
recharger les nappes phréatiques et de constituer un
important manteau neigeux sur le relief, avec à la
clef un très net recul d'une sécheresse historique. (
Seulement 7% du territoire californien connaît encore une sécheresse
sévère.)
|
Météo France
15/3/2017
|
En
Amérique du Nord-Est : la tempête hivernale
Stella !
(ma 14 mars )
-USA : Les grandes villes côtières ont été relativement
épargnées, mais à l'intérieur des cumuls de neige sur 24h parfois
records :
104cm
et
79cm
(contre 20 à New York). (localement 3ème + forte tempête de neige
observée).
Vents violents
:
127 kmh
à Cape Cod.
-Québec :
36cm
et
140 kmh
à Montréal (conditions de blizzard durant des heures)
|
Météo France
7/3/2017
|
La
tempête Zeus
!
Le lu 6 mars
une violente tempête (assez exceptionnelle très localement) a
traversé une partie du pays y causant des dommages parfois
importants. Il s'agirait de la
10ème tempête
hivernale la plus sévère ayant frappé le territoire français
métropolitain sur la période
1980-2017 (32%
de la surface du pays ont connu à cette occasion des vents de
+100kmh), 7%
de
+120kmh ).
Le
Finistère a été le département le plus touché :
193kmh
à Camaret,
190kmh à
Ouessant (record depuis 1995). Mais également
136kmh à Brest
(+/2008),
129kmh à
Quimper(+/1992) et à Landivisiau(+/2016).
Autres valeurs remarquables enregistrées lors du passage de
Zeus
sur une grande moitié sud de la France :
174kmh (St
Cézaire sur Slagne-Alpes Marit.),
158kmh (Cap
Camarat-Var),
157kmh(Ajaccio-Corse),
145kmh(Alpes
Marit.),
125kmh(Poitou),
122kmh(Fréjus),
120kmh(Montpellier).
|
Météo France
6/2/2017
|
Un
trio de tempêtes !
Dans un flux rapide d'ouest en est, positionné très au sud, trois
dépressions se sont creusées sur le Proche-Atlantique donnant
naissance aux trois tempêtes qui se sont succédé sur la France du ve
3 au di 5 février.
-
"Kurt",
la première, a touché Sud-Bretagne, les côtes de Charente et le sud
des Pays de Loire le ve 3 à 12h pour poursuivre vers le Nord-Est en
s'affaiblissant assez vite. On a relevé :
136kmh
à Ouessant,
131
à la Pointe de Chemoulin,
127
sur l'Ile d'Yeu,
122
au Cap Ferret,
120
à Saint-Clément-des-Baleines et
112
à Nantes.
-
"Leiv",
d'un parcours à peu près identique, est la plus intense des trois
sans caractère exceptionnel :
148kmh
au Cap Ferret (173 en
déc99),
144
à Royan(194),
132
à Biscarosse,
128
à Cognac,
127
à Clermont-Ferrand(158),
120
à Bordeaux(160).
-
"Marcel", a
touché les côtes landaises le di5 à la mi-journée et a balayé
l'Occitanie la nuit suivante avant de s'évacuer vers Provence-Côte
d'Azur :
141kmh
au Cap Ferret,
140
à Messanges,
126
à Perpignan. En altitude
202kmh
à Envalira(2400m),
152
au Pic du Midi(2880m). Sur le littoral :
162
au Cap Béar.
|
Météo France
13/1/2017
|
La
tempête "Egon'
Elle fut causée par une dépression qui était moyennement creuse (1005mb)
en abordant la Bretagne à midi mais qui en traversant le nord de la
France dans l'après-midi et la nuit s'est creusée jusqu'à
982mb
arrivée sur la Picardie d'où elle poursuivit sa route vers la
Belgique puis l'Allemagne en se comblant lentement.
Le phénomène fut déclenché ou accentué, comme souvent, par la
présence d'air très froid ("goutte froide") en altitude.
Au passage d'Egon, on a relevé :
146kmh
à Dieppe où il n'avait pas venté autant depuis longtemps (préccédent
record 155kmh par rafale sous orage le 11/7/87),
139kmh
dans l'île de Groix,
133kmh
à Chouilly(Marne),
131kmh
à Cherbourg,
130kmh
à Caen,
125kmh
à Mouzay(Meuse),
118kmh
à Nancy.
En IdF :
117
dans le Val-d'Oise,
102
à l'aéroport d'Orly,
95 à Paris.
Phénomène assez remarquable eu égard à la plus faible fréquence que
par le passé de ces passages de minimums sur le pays et l'Europe de
l'Ouest. Toutefois Egon ne fera pas partie des grandes tempêtes
historiques car seule une faible partie du pays a été affectée par
des vents de +120kmh.
|
Science et Vie
(CERN-Genève)
jan 2017
|
Nuages et soufre
La
nucléation
est le processus qui dans l'atmosphère conduit des molécules d'eau à
s'agréger à des molécules chimiques pour
former
des nuages.
Une expérience baptisée
Cloud,
menée au CERN de Genève, a reproduit en laboratoire les conditions
régnant en haute atmosphère (froid, ultra-violet, flux de
particules, gaz multiples...) afin d'y étudier le le déclenchement
de la nucléation.
Et la première constation est d'importance : le soufre que l'on
pensait indispensable
dans ce phénomène
ne l'est pas.
Seuls des composés organiques naturelle ou d'origine humaine y
jouent un rôle important !
Cela implique ou suggère qu'il devait y avoir plus de nuages avant
la révolution industrielle que supposé jusque-là. Et la conclusion
inattendue, et assez courageuse, d'un des auteurs de cette
expérience n'est pas moins intéressante : "Cela pourrait rendre
moins probables les
réchauffements
les plus extrêmes prévus par les modèles climatiques."
|
Science et Vie
(Centre de Recherche Météorologique
australien)(Laboratoire d'aérologie de Toulouse)
déc 2016
|
Hector, un monstre atmosphérique utile !
Hector n'est pourtant pas un ouragan puisque c'est un
orage,
le premier auquel on ait attribué un nom. Il faut dire qu'il sort de
l'ordinaire : sa structure nuageuse a deux fois la hauteur de
l'Everest (18km), son développement horizontal couvre une
surface proche de celle de la Corse, sa puissance équivaut à 600 000
réacteurs nucléaires et il contient cent millions de tonnes d'eau !
De plus il se forme de
manière répétitive (quasi-quotidienne) et toujours au même endroit!
A savoir les îles Tiwi au nord-ouest de l'Australie et plus
spécialement en période de pré-mousson soit en novembre et en
décembre.
Les observations ont
montré que les tourelles d'Hector injectaient dans la stratosphère
3000 tonnes de vapeur d'eau par épisode. Comme ces intrusions
répétitives et brutales concernent également environ 130 orages
tropicaux par jour et qu'elles importent tous les polluants de la
basse atmosphère, les scientifiques considèrent comme une aubaine
ces phénomènes ultra-puissants car l'analyse précise de leurs
mouvements de convection permettra de mieux connaître l'impact de
ces échanges troposphère-stratosphère sur le climat de la terre tout
entière.
|
France-Culture
(Les chantiers de l'éco)
nov 2016
|
Réchauffement et vins
de Bourgogne !
La récolte est en
baisse (mais les prix en hausse). Les professionnels des Hospices de
Beaune attribuent ce phénomène au "dérèglement climatique", bref
cela continue (et de puis longtemps), il n'y a plus de saisons !
Cette année après un
hiver très doux, il y eut ce mauvais gel en Avril, suivi de pluies
interminables au printemps empêchant les tracteurs d'arpenter les
vignes. Et pour finir, avant les vendanges, des épisodes de
sécheresse ! |
Centre des Sciences Polaires
(Univ. Washington)
(/Nature)
oct 2016
|
Ils ont trouvé ! L'Antarctique ne fond pas en surface
mais par en dessous !
Il fallait y penser.
Les experts du GIEC n'aimaient pas beaucoup ce continent (le "6ème")
qui contredisait leurs prédictions globales non seulement en ne
fondant pas (comme le Groenland ou les glaciers alpins et andins)
mais dont la t° de surface en certains endroits baissait plutôt !
Or des photos
satellites ont montré que les glaciers du Bassin d'Amundsen
connaissent depuis dix ans un fort recul (de 14 à 31km). Les
courants marins circumpolaires qui ont vu leurs trajectoires
modifiées par le réchauffement seraient à l'origine de cette sape
par en dessous.
Ces courants
pourraient faire fondre chaque année plusieurs dizaines de m
d'épaisseur de glace (flottante) servant de rempart et de
blocage de fusion pour les glaciers continentaux proprement dits
dont le retrait pourrait alors s'emballer et devenir incontrôlable !
|
Science et Vie
août 2016
|
1442
: Premières observations climatiques directes
Cette année 1442
serait donc celle à partir de laquelle ont commencé à être
effectuées et archivées les observations climatiques actuellement
les plus anciennes connues. A savoir les dates de gel et de dégel du
lac Shuwa au Japon, qui plus est relevées sans interruption depuis
le début par des moines shintoïstes.
En outre le
réchauffement climatique postérieur à la révolution industrielle y
serait bien visible.
|
Météo France
sept 2016
|
Bilan août 2016
Une
canicule
très tardive.
Dans la période du 23
au 28 de nombreux
records de chaleur
sont battus
sur un large quart NE du pays.
Dès le lu 22 un
anticyclone se met en place et dirige un flux de sud durable
apportant une masse d'air particulièrement chaude et sèche toute la
semaine :
36°
à Nantes et à Rennes,
35°
à la Roche-sur-Yon,
33°
à Saint-Brieuc.
Paris a
dépassé à deux reprises son
ancien record
pour fin août avec
36°
le 24, valeur inédite dans la capitale après un 20 août depuis le
début des relevés (1873).
Nombreuses autres stations avec des records (35
à 37°), comme à Rouen, Strasbourg, Lille, Angers,
Dijon, Nancy, Chartres … Les records de
température minimale élevée
ont été moins nombreux, mais à
Paris, avec
22.5°
au plus frais vendredi 26 au matin, on a néanmoins battu un record
pour une fin août.
Et au-delà de ces records décadaires, cette vague de chaleur
est aussi remarquable par les longues séries de journées
très chaudes observées. À Nantes, on a atteint
6
jours de
suite les 30°. En Île-de-France,
on a relevé
35° pendant
quatre
jours de suite à Melun.
Le
pic
d'intensité a été atteint en toute fin d'épisode, le
27, avec une température moyenne de
25.6°.
Ces valeurs sont certes élevées, mais restent nettement
inférieures à celles enregistrés lors des canicules
majeures. En 2003, on avait relevé le 5 août, au plus chaud de
l'épisode,
29.4° en
température moyenne et
37.7° en
température maximale.
|
Météo France
août 2016
|
Bilan juillet 2016
Alternance de fraîcheur et de
chaleur modérée
Brutale
chute
de température
au milieu du mois avec des records de fraîcheur :
6°
à Bergerac le 15 au matin, suivi d'un
pic de chaleur
le 19 surtout dans l'ouest où de nombreux records mensuels sont
battus avec même des records absolus :
36.2°
à Ploumanach,
37.2°
à Saint-Mandé-du-Mont (Manche).
La
pluviométrie a été
déficitaire
sur la majeure partie du pays. Déficit très marqué, souvent
supérieur à 50%, il a dépassé 80% sur le Limousin, le
Poitou-Charentes et les pays de Loire avec là aussi quelques records
: 2j de pluie et 4mm à Limoges et à Tours.
L'ensoleillement
a été généralement
supérieur
aux normes saisonnières : de 10% sur Centre, nord de l'Aquitaine et
Midi-Pyrénées.
|
Météo France
juil 2016
|
Bilan juin 2016
Pluie, grisaille et fraîcheur !
Vraiment peu estival,
le mois a été marqué par de nombreux passages pluvieux (surtout sur
la moitié N) un soleil très peu présent. et des t° inférieures aux
nor: 36.2°mes.
La
pluviométrie
a été excédentaire
de 2 à 2.5 la norme avec des records de la Bretagne aux frontières
du NE.
L'ensoleillement
a été un des plus
faibles observés pour
un mois de juin avec là aussi quelques records. Le soleil a parfois
brillé moins de 100h
: Brest(84h),
Rennes(90h),
Rouen(91h),
Le Bourget(97h).
Seuls le piémont pyrénéen et le pourtour méditerranéen ont bénéficié
de valeurs proches des normes.
Les
températures
ont été assez douces la nuit mais
très fraîches en journée
sur la majeure partie du pays en particulier sur la moitié ouest
(maxi < 1 à 2°).
|
Science et Vie
juin 2016
|
Réchauffement :
la menace méthane semble s'éloigner ! Il y a
cinq ans, d'inquiétantes observations ont paru donner raison aux
alarmistes : en Mer de Laptev (NE de la Sibérie) une équipe russe
rendit compte, en plusieurs endroits, d'impressionnantes colonnes de
bulles de méthane (de plusieurs centaines de mètres de diamètre) qui
montaient jusqu'à la surface !
Effectivement des mesures approfondies ont confirmé que
d'importantes quantités de méthane s'échappent de l'océan sur une
surface étendue. De plus, de vastes cratères provoqués par des
dégazages massifs de méthane souterrain ont été observés dans le
nord de la Sibérie. Mais peu de temps après (avril 2015),
par un étonnant retournement de situation, une équipe américaine (Chui
Yim Lau, Université de Princeton) découvre, sur sa base située dans
le Haut Arctique, que non seulement le sol n'émet pas de méthane
mais encore qu'il consomme celui de l'atmosphère ! Ces
phénomènes contradictoires s'expliqueraient par le fait que seuls
les sols riches en matière organique et en eau laissent échapper du
méthane pendant que les sols secs au contraire en consomment
(présence de bactéries spécifiques). Ainsi le spectre d'un
brusque emballement climatique dû au méthane dégazé dans
l'atmosphère, annoncé à grands cris il y a quelques années, ne
serait plus à craindre. "Mais il nous reste beaucoup de choses à
comprendre avant de pouvoir faire des projections fiables".
|
Science et Vie
juin 2016
|
Le vent sur le
Sahara devrait faiblir d'ici la fin du siècle
A défaut de lire des renseignements ou des explications
concernant l'incontestable baisse des vents forts (depuis une bonne
vingtaine d'années au moins) sous nos latitudes et la
quasi-disparition des tempêtes sur nos côtes (que sont devenues les
fameuses tempêtes d'équinoxe qui chaque année, à un ou deux jours
près aux alentours du 20 sept soufflaient sur la Bretagne et une
bonne moitié nord de la France ? Mystère.) Ici il s'agit de
l'harmattan ce vent qui souffle du
Nord-Est (alizé continental) sur le Sahara et
l'Afrique de l'ouest et qui, selon le climatologue Cyrille Flamant,
devrait, en raison du "réchauffement climatique", voir sa vitesse
moyenne divisée par deux d'ici un siècle et donc également diminuer,
dans des proportions similaires, les milliards de tonnes de sable
par an qu'il envoie dans l'atmosphère. (Attention ce sable diminue
le rayonnement solaire sur l'Atlantique atténuant le réchauffement
de ses eaux de surface et du même coup la fréquence des cyclones qui
se forment dans la zone intertropicale au large de l'Afrique)
Selon le chercheur son pronostic est robuste car à l'inverse
de la pluviométrie) difficile à prévoir à long terme, les évolutions
des vents sont bien modélisables.
|
Météo-France
25/4/16
|
Asie du Sud-Est
: Niveau de
chaleur
inédit
!
Quand il fait froid quelque part (avril glacial en Europe) il
fait chaud ailleurs ! Cette répartition de la chaleur à la surface
du globe, variable au cours du temps depuis toujours soit de manière
durable soit de façon saisonnière comme ici (la t° globale
restant toujours pratiquement la même) se vérifie une fois de
plus.
De très nombreux
records absolus de chaleur sont tombés au cours des
dernières semaines d'Avril sur la Péninsule Indochinoise et dans
l'Océan Indien : Thaïlande :
44.3° à
Sukkothai
Cambodge :
42.6° à
Preha Vihea
Malaisie :
39.2°
à Batu Embun. Maldives :
34.9°
à Hanimadhoo. Nul doute que cet épisode de chaleur
exceptionnelle ne soit liée à l'
El Niño tout
aussi exceptionnel de fin 2015 qui a porté au plus haut l'anomalie
chaude sur l'Océan Indien. |
Météo-France
3/3/16
|
Hiver 2015/16 (déc-jan-fév)
: Des records de
douceur
!
Grâce à un flux de SW à W persistant tout au long de la
saison, la France n'a pas connu de vague de froid ni de véritables
conditions hivernales. La t° moyenne a été de 8.0°C soit
2.6°
de plus que la normale et place cet hiver comme
le
plus chaud depuis 1900.
C'est surtout le mois de décembre, véritable mois de printemps
avec
+3.9° sur la norme et d'une sécheresse exceptionnelle.
Toutefois les précipitations de jan et fev ont rendu la
pluviométrie
excédentaire de +10%
sur le pays pour l'ensemble de la saison. Les épisodes de
neige
ont été peu marqués même si les chutes de février ont atténué un
déficit catastrophique en moyenne montagne.
Les gelées, très tardives, ont été peu fréquentes. L'ensoleillement
a été généralement excédentaire (+50h
à Paris avec 234h) mais déficitaire sur la pointe
bretonne, le pourtour méditerranéen (
-125h à Nîmes avec 315h) et une partie du NE. |
Météo-France
15/2/16
|
El Niño
: vers une diminution du phénomène en cours.
Les anomalies de t° de
surface de l'Océan Pacifique ont amorcé une baisse depuis 2016.
Cette décroissance des excédents va s'accélérer au cours des
prochains mois.
Toutefois les impacts
du phénomène (le plus intense depuis 1950) se feront encore sentir
sur le système climatique global : poursuite de la sécheresse en AFS
et son accentuation en Australie. A l'inverse, dans le même temps,
les précipitations resteront excédentaires sur la côte ouest des
USA, le nord du Mexique, l'Uruguay, le nord de l'Argentine, la corne
de l'Afrique et l'Indonésie.
Par ailleurs l'Europe
n'étant pas directement impactée par le phénomène, l'extrême douceur
de la fin 2015 et début 2016 ne peut pas être attribuée à l'épisode
El Niño actuel.
|
Météo-France
1/2/16
|
Février 1956 : vague
de
froid historique
! Il y a
soixante ans, après des mois de Déc 55 et Jan 56 très doux, un froid
glacial s'abattait sur l'Europe et sur l'Hexagone en particulier
pour le mois de février
le plus froid
jamais enregistré en France
depuis 1900.
Une vague de froid
exceptionnelle par sa
durée
(27j) (1er au 27/2) et les
records
absolus de t° minimales enregistrées :
-11°
à Lorient, -14°
à Boulogne-s-M, -15°
à Paris et à Bordeaux,
-17°
à Marseille, -18°
à Lille, -20°
à Aix-en-Provence,
-22° à Agen,
-25°
à Nancy !
Mais également par des
chutes de neige
inégalement réparties mais localement très importantes :
80 cm
à Bordeaux,
70cm
à Saint-Tropez,
60cm
à Saint-Raphaël,
30cm
à Brest !
Phénomènes dus à un
puissant anticyclone sur l'Europe continentale et des basses
pressions en Méditerranée, le tout générant un flux
très fort de Nord-Est.
De plus, en s'engouffrant dans la vallée du Rhône, ce flux glacial a
entraîné un
mistral
d'une extrême violence :
180kmh
à Istres et
160kmh
à Orange. (Avec les températures ambiantes, on peut imaginer le
refroidissement éolien ressenti ! )
|
France-Culture
(La conversation scientifique)
5/12/2015 - (14-15h) |
Et si le
CO2
de l'atmosphère était un
bouclier
providentiel ?
Selon le climatologue
Gilles Ramstein, on sait qu'à une époque où l'énergie en provenance
du soleil était plus faible qu'aujourd'hui, la Terre aurait dû être
entièrement recouverte de glace or elle ne l'était pas. Et cela en
raison de la grande teneur en CO2 et en méthane de l'atmosphère
grâce à quoi un puissant et providentiel effet de serre se produisit
qui assura la protection de la vie dans les océans et sur les
continents.
Or rappelons-nous que
de nombreux climatologues estiment que la planète, et en dépit du
réchauffement actuel qu'ils considèrent comme un épisode transitoire
et habituel, est en réalité à la veille d'une nouvelle ère de
glaciation !
On est alors en droit
de se poser une question. Est-il si judicieux que cela de chercher
(et si c'est réellement possible au demeurant) à réduire la teneur de l'atmosphère en CO2 ?
|
Sc. et Vie
nov 2015 |
Effets prévus du
réchauffement probable sur
l'Hexagone ,
variables selon Régions
-
Ile-de-France
: (+2.5°
en 2070) - L'érosion des monuments historiques
pourrait s'accélérer - Des oiseaux exotiques apparaîtront dans le
ciel - Les réseaux ferroviaires et routiers risquent de mal
supporter la chaleur - Emergence de maladies tropicales comme la
dengue - Canicules à répétition et l'eau pourrait devenir un
problème !
-
Rhône-Alpes
: (+3.0°
en 2070) - Les glaciers en voie de totale disparition - Plus
de neige même en hiver - Sommets inaccessibles en raisons
d'éboulements massifs (fonte du permafrost) - Lyon subira de fortes
canicules mais même affaibli le Rhône devrait rester une ressource
fiable et les alpages seront plus étendus et plus herbeux -
- Centre
: (+2.5°
en 2070) - On devra sans doute ombrager (arbres) les champs de blé -
- Les murs des maisons et bâtiments probablement fragilisés - Les
sangliers seront très nombreux et les poulets sans plumes- Les
chênes pourraient disparaître et les vitraux de la cathédrale de
Chartres ne pas résister .
- Nord-Est
: (+2.0°
en 2070) - Les inondations risquent de devenir un problème majeur-
La pollution atmosphérique devrait encore s'amplifier - Des éléments
importants du sous-sol devraient s'effondrer -Avec la fin du gel la
question du comportement des êtres vivants se posera - Par contre le
Champagne ne sera probablement pas trop affecté, les crues de la
Somme devraient peu à peu cesser et le grand boum de la betterave à
sucre est d'ores et déjà annoncé !
- Sud-Est
: (+2.5°
en 2070) - Des fruits venus d'ailleurs (exotiques) vont adorer le
climat mais la Camargue risque d'être en grande partie submergée -
Des colères du ciel devenant tropicales ( pluies diluviennes) mais
aussi des périodes de sécheresse rendant inéluctable une guerre de
l'eau - En Méditerranée les poissons seront moins nombreux et
plus divers mais la clémentine corse serait menacée par le surcroît
de précipitations -
- Sud-Ouest
: (+2.0°
en 2070) - Des kilomètres de côtes risquent d'être emportées
par l'atlantique et la conservation des grottes préhistoriques
compromise - La qualité des vins de Bordeaux devrait pâtir du
réchauffement mais moins exigeant en eau le sorgho pourra remplacer
le maïs - En revanche, les conditions idéales pour l'installation du
Chikungunya devraient prévaloir et les glaciers pyrénéens auront
sans doute disparu.
-
Grand-Ouest
: (+2.0°
en 2070) - Le marais poitevin pourrait disparaître sous la mer où
des poissons exotiques devraient toutefois renouveler la ressource
halieutique -
La Bretagne pourrait se mettre à produire du vin - Face à la chaleur
la production laitière baissera et la filière porcine va devoir
s'adapter - Pour limiter les maladies, les parcs à huîtres
pourraient être déplacés en mer.
-
Dom-Tom
: (+1.5°
en 2070) - La filière de la canne à sucre doit se reconvertir sous
peu dans l'électricité mais les Antilles seront directement menacées
par la hausse du niveau de l'Océan dont l'acidification pourrait en
outre être fatale à la nacre de l'huître de Tahiti - Les récifs
coralliens de Nouvelle Calédonie devraient souffrir encore plus.
|
Météo-France
16/10/2015 |
Un
début d'automne
particulièrement
frais !
Depuis le 1er
septembre (début de l'automne météorologique), les températures ont
été globalement (sur l'ensemble de l'Hexagone) très nettement
au-dessous des normes saisonnières, ayant atteint leur plus bas les
14 et 15 octobre avec des maxi de 6° à Dijon, 5° à Nancy et 3° à
Langres ! (valeurs habituelles de fin nov) et des mini de
-1°
à Beauvais,
-2°
à Poitiers et
-3°
à Bergerac (soit un bon mois d'avance sur les dates moyennes des
premières gelées !)
Dans de nombreuses
régions un tel
froid diurne
n'avait
jamais été observé aussi tôt
dans la saison ! |
Météo-France
9/2015 |
El Niño continue à se renforcer !
L'anomalie de t° de
surface de la mer dans le Pacifique équatorial a atteint
+2°
à la fin août. De plus, les simulations des différents modèles de
prévisions saisonnières de par le monde sont actuellement
particulièrement cohérentes et unanimes pour annoncer la
poursuite du renforcement
du phénomène qui devrait atteindre son maximum d'intensité à la fin
de l'année et figurer parmi
les plus puissants
observés depuis 1950. |
Météo-France
1/9/2015 |
Records de vent locaux durant l'intense
épisode orageux
de la nuit du lu31 au ma1er dans le SW
- 153 kmh à Le Montat(Lot)
- 135 kmh à
Montauban(Tarn-et-Garonne)
- 118 kmh à Caylus(-) |
Météo-France
14/8/2015 |
Les fortes chaleurs après le 15 août
(Statistiques
1981-2010)
C'est pendant la 3ème décade de juillet ou la 1ère décade d'août que
presque tous les départements connaissent leurs t° les + élevées.
Les rivages de la Manche, le pays basque et le Béarn affichant quant
à eux leurs maxis annuels aux alentours du 15 août.
Toutefois des épisodes de
fortes chaleurs (canicules tardives) ne sont pas inconnues après
cette date : du 20 au 23 août 2011 du Sud-Ouest au Nord-Ouest et
pour la quasi-totalité du pays du 15 au 21 août 2012.
En outre, des t° > 30°
sont fréquemment relevées en sept., surtout dans la moitié sud. Mais
pas seulement : en 2011 on a noté 30° du 29 sept au 3 oct sur le
nord-ouest !
Les normales saisonnières les + élevées en France le 15 août
concernent Le Luc-en-Provence : mini 23° maxi
32° (Paris 14°/25°)
|
Sc. et Vie
août 2015 |
Toutes les éoliennes ne seront pas à pales !
En effet afin de
remédier aux inconvénients très souvent dénoncés des éoliennes
tripales traditionnelles (bruit, enlaidissement des paysages,
dangerosité), il est prévu d'utiliser un mât en deux parties. Un
cône
vertical ultraléger, creux et mobile fixé sur un
tube
rigide arrimé au sol.
Sous l'action du vent et
de par l'effet
aérodynamique des tourbillons
d'air (du type vortex),
la partie supérieure
oscille produisant
ainsi de l'électricité grâce à un système de bobines et d'aimants.
Un mât de
13m
développe
4 kW
et nul doute que les modèles de
170m(!)
en préparation en produiront bien davantage, d'autant qu'on peut
les rapprocher
beaucoup plus que les éoliennes à hélice et en couvrir des champs
entiers avec une
densité d'occupation
tout à fait remarquable !
Il n'est pas certain en
revanche que l'esthétique des paysages en pâtisse beaucoup moins et
que les oscillations permanentes de ces assemblages à la longue...
|
Météo-France
août 2015 |
EL
Niño confirme sa croissance !
En cette fin juillet,
l'anomalie moyenne de T° de surface de la mer sur le Pacifique
Equatorial continue de croître à +1.5° . Cette valeur pourrait
dépasser +2° en Octobre d'après les toutes dernières simulations
rendant donc quasi-certain le classement en "intensité forte" du
phénomène dès la rentrée prochaine.
Au-delà de cet horizon,
l'incertitude sur son évolution est plus grande mais il est
vraisemblable qu'il abordera le début de l'hiver avec une intensité
élevée. |
Sc. et Vie
août 2015
|
Réchauffement ou pas ?
A quelques mois de la
conférence mondiale sur le climat à Paris (déc), et alors que le
GIEC et ses affidés aimeraient bien arriver d'ici là à mettre un
maximum de gens d'accord sur la réalité du réchauffement, les
"climato-sceptiques" semblent encore nombreux et il paraît plus que
jamais nécessaire de rappeler leurs principaux arguments :
- Les relevés de t°
à l'échelle du globe ne sont
pas fiables : ils
résultent en fait d'indicateurs très complexes car devant la grande
variabilité des équipements utilisés sur place (des ballons-sondes
aux navires marchands) et leur imprécision notoire, les experts des
agences officielles (NOAA aux USA et Met Office en GB) se doivent
d'effectuer des ajustements "manuels" afin d'homogénéiser ces
données !
- Depuis une dizaine d'années la courbe de
la t° moyenne globale
non seulement ne
progresse plus
mais a même régressé à un moment de 0.4°C ! Alors que dans le même
temps le taux de CO2,
censé être directement responsable du réchauffement attendu, a lui
continué de
progresser avec une
parfaite régularité et dans les proportions prévues. Les experts ont
invoqué le "hasard des variations naturelles" ou même les
fluctuations des radiations solaires assez difficiles à cerner et à
évaluer !
- La banquise
antarctique (pôle sud) n'a jamais été
aussi étendue
, sa superficie augmentant régulièrement depuis 1979 ! Malgré la
relative diminution de la banquise arctique, ce phénomène présente
une ampleur exceptionnelle et demeure inexpliqué.
- Le réchauffement relatif actuel n'a
rien d'exceptionnel
et a été précédé
au cours des âges par de nombreuses variations dans les deux sens !
(Etude des cernes d'arbres, des carottes glaciaires...)
- L'océan
stockant 93% de l'énergie solaire et générant des brassages
thermiques considérables et d'une grande complexité, il est pour
certains le vrai
patron du climat et
probablement responsable, par la mise en oeuvre de son grand duo El
Niño/La Niña, des principaux effets climatiques constatés.
|
Météo-France
Bibliothèque
|
Les
plus fortes rafales enregistrées à Paris (intra-muros) depuis 1914 :
|
Paris |
IdF |
26/12/99 |
169 kmh |
173 kmh |
12-13/3/67 |
140 kmh |
140 kmh |
20/3/14 |
135 kmh |
- |
31/1/53 |
125 kmh |
148 kmh |
27-28/2/2010 |
122 kmh |
128 kmh |
6-7-/7/58 |
119 kmh |
137 kmh |
12/2/70 |
115 kmh |
144 kmh |
28/2/90 |
104 kmh |
130 kmh |
|
Météo-France
Bibliothèque
|
L'
ICU ou Ilot de Chaleur Urbain
Les tissus urbains très
denses (grandes villes) influent sur leur environnement en générant
un microclimat appelé "ïlot de chaleur urbain".
Il se produit en hiver
(chauffage des immeubles) mais aussi en été par
accumulation
durant le jour, dans
les murs des
bâtiments et les sols
en dur, du rayonnement solaire.
Ce phénomène se traduit
par des différences de t° nocturnes de 2.5° en moyenne annuelle
entre Paris et les zones rurales voisines. Cet écart a été
particulièrement marqué durant la canicule d'août 2003 avec des
valeurs supérieures de 4 à 8° au centre de la capitale par rapport
aux zones moins urbanisées de la banlieue.
On estime que ce
différentiel pourrait atteindre voire dépasser
10°
au cours des canicules à venir si le réchauffement continue à
produire ces pics de chaleur qui semblent de plus en plus
fréquents...
|
Le Monde
14-15 juin 2015
|
Après 5 ans d'absence, " l'enfant terrible " semble de retour !
Après la fausse alerte de
2014, si les météorologues sont prudents ils annoncent tout de même
le retour du phénomène perturbateur avec au moins 80% de certitude.
Il faut dire qu'un
excédent de 1.5° à la norme vient d'être mesuré dans les eaux de
surface du Pacifique, phénomène jamais vu depuis 1987 à un stade
aussi précoce. D'autant qu'El Niño a encore de beaux jours devant
lui pour croître puisqu'il atteint généralement son paroxysme vers
la fin décembre.
Par ailleurs il présente
tout de même quelques effets positifs comme par exemple en
Californie où il induit des pluies plus abondantes qui atténuent la
sécheresse y sévissant depuis plusieurs années.
Rappelons qu'il a aussi
pour effet de faire sursauter la température moyenne du globe.
Les liens entre El Niño
et le changement climatique en cours semblent complexes et font
l'objet de nombreux travaux.
|
Météo-France
juin 2015
|
El
Niño de retour ?
Vraisemblable en raison
de la hausse des températures de surface dans l'Océan Pacifique
équatorial et du fait que la progression vers l'Est de ces anomalies
chaudes paraît devoir se poursuivre.
Aussi s'attend-on pour
les prochains mois à de profondes modifications de la circulation
atmosphérique dans les régions tropicales avec une augmentation des
précipitations et de l'activité cyclonique (sauf dans l'Atlantique
Nord où elle devrait par compensation être au-dessous de la
normale).
|
Météo-France
5 juin 2015
|
Pic
de chaleur des 4 et 5 juin en France
De nombreux records pour
une 1ère décade de juin ont été battus :
36°
dans les Landes,
35°
à Bordeaux et à Nemours,
34°
à Nevers !
Dans le nord de
violents orages ont mis fin à cette courte vague de chaleur : à
Amiens la t° est passée de
32°
(record) à 18° en quelques heures et une rafale de
120kmh
a été enregistrée à Cambrai.
|
Météo-France
27mai 2015
|
Chaleur exceptionnelle en Inde !
S'il est habituel juste
avant la mousson d'y enregistrer les t° les plus hautes de l'année,
elles sont pour l'heure et depuis plusieurs jours particulièrement
élevées, proches des records ou les dépassant :
47.7°
dans le sud à Allahabad (48.3° le 18/05/03),
46.7°
à Kakinada (>record 46.6° du 19/05/03),
45.5°
à New Delhi (47.3° le 25/5/91).
On a noté
5 j consécutifs
>46° dans
certaines régions.
|
Météo-France
mai 2015
|
Chaleur précoce
sur le sud de l'Europe et l'AFN.
Dans un flux de SW puis
de S, les t° ont atteint des valeurs exceptionnelles en cette
période de l'année : 33° à Sartène(Corse), 31° à St-Girons(Ariège)
et 30° à Saint-Jean-de-Luz, le lu4 mai.
Cet épisode a été
généré ou renforcé par un puissant
effet de foehn*
dans les Pyrénées
(205kmh
de sud à 2800m,
156kmh
à 1800m). (
*
Après avoir franchi une chaîne de montagne, un vent est plus sec et
plus chaud qu'il n'était de l'autre côté).
Cette masse d'air très
chaud était en provenance directe (sable saharien sur la Sardaigne)
d'Algérie et de Tunisie où ont été enregistrées également des
températures extrêmes pour la saison avec
45°
(record) à Kairouan,
43°
à Skikda et
39°
à Tunis. (A noter qu'il fait aussi inhabituellement chaud pour la
saison sur le
Maroc en ce moment).
Cette vague précoce a
ensuite concerné la Sicile (record de
41°)
puis les Balkans ( 35°
en Serbie).
|
Sc et Vie
avril 2015
|
En ville, des
mini-éoliennes
sur les toîts ?
A Berlin, le designer
Arman Emani propose d'assembler entre elles des petites éoliennes
capables de tirer parti des vents faibles soufflant le plus souvent
en milieu urbain.
Ces éoliennes
s'emboîteraient comme les pièces d'un Lego. Les dimensions
envisagées seraient de 40 à 60cm par pièce. Elles seraient placées
sur les toîts.
L'idée ayant été
distinguée par le Red Dot Design Award , les premières réalisations
du projet sont attendues d'ici deux ans. |
Meteo-France
avril 2015
|
Hiver 2014/15
(hiver météorologique = déc , jan, fév) : quasi-normal sur la
France, sans caractère exceptionnel. Très peu de gelées en plaine.
Quelques épisodes neigeux
se sont produits jusqu'en plaine et les massifs ont bénéficié d'un
bon enneigement (très abondant dans les Pyrénées).
Pluviométrie
conforme à la normale sur l'ensemble du pays. Idem pour
l'ensoleillement avec un léger déficit dans le Nord et le Nord-est
et un petit excédent pour la Corse. |
Meteo-France
mars 2015
|
La
violente tempête des je-ve 5-6mars sur l'Europe méridionale et en Méditerranée.
Le renforcement des
hautes pressions (1042mb) sur l'ouest de l'Europe conjugué au
creusement d'une dépression (995mb) en Méditerranée a engendré un
gradient de vent localement très resserré générant des rafales
>150kmh en de nombreux endroits (185kmh
au Cap Corse,
200kmh
en Toscane tout près de Florence et
214kmh
sur la côte dalmate!)
Sur le continent :
149kmh au Cap Béar,
125kmh
à Avignon.
Ces vents de secteur N
à NE sont selon les régions dénommés : Tramontane (Roussillon),
Mistral (Vallée du Rhône), Grecale (Est Corse) ou Bora (Adriatique).
( Cartes : voir
Rare ou
Inhabituel
)
|
Sc. et Avenir
21-3-2015
|
Des "carottes-patrimoine"
pour une banque de glace dans l'Antarctique !
Préserver au Pôle Sud
pour les générations futures des échantillons de glaciers menacés
par le réchauffement de la planète.
Initiée par le
Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l'Environnement de
Grenoble (M.Chapellaz), l'idée devrait se concrétiser au printemps
2016 par un premier prélèvement au Col du Dôme du Mont-Blanc à
4300m.
Cet échantillon sera
placé dans le "meilleur congélateur du monde" (base antarctique
franco-italienne Concordia) et le plus sûr : nul besoin
d'électricité et froid minimum garanti à
-53°C
(et encore -43°C à la fin du siècle en envisageant le niveau maximum
possible du réchauffement global).
Rappelons que la glace
est une archive majeure de la composition de l'atmosphère et de
l'évolution des climats. Elle permit entre autre d'établir le lien
entre températures et gaz à effet de serre.
|
Météo-France
fév 2015
|
Année 2014 :
nouveau record de chaleur global mais sans El Niño !
En effet si l'année
écoulée a été globalement la plus chaude enregistrée depuis le début
des relevés météorologiques elle l' a été, contrairement aux
six années les plus chaudes précédentes, sans l'apport de ce courant
chaud de surface dans le Pacifique qui réchauffe périodiquement dans
des proportions très sensibles l'atmosphère de la planète.
Les spécialistes
supputent déjà ce que pourrait donner le prochain record associé à
un pic d'El Niño !
|
Ecole Supérieure de Physique et de Chimie
Industrielle de Paris. (/SC et
Vie-fév.2015)
|
La vie serait-elle née
dans les nuages ?
C'est ce qu'envisage
sérieusement un spécialiste en microfluidique de l'E.S.P.C.I.
Andrew Griffiths qui étaye son hypothèse par le fait que les gouttes
d'eau dont les plus petites ont la taille de cellules vivantes et
qui comme elles, croissent, se divisent, se reproduisent en donnant
naissance à des gouttes filles qui partagent la composition chimique
de la mère.
De plus, leur paroi
souple et perméable leur permet d'enfermer des molécules qui
ont la possibilité d'échanger ave le milieu extérieur. Elles
s'imposent donc comme de parfaites protocellules !
En outre les courants
ascendants et descendants souvent très forts à l'intérieur de
certains nuages sont à même, par les brusques variations de
température, de pression, voire de champ électrique qu'ils font
subir aux gouttes, de déclencher des réactions chimiques en leur
sein...
On pense aussi au
formidable poudroiement des gouttelettes dans les embruns (au-dessus
des mers et près des côtes) comme vecteur possible de propagation
des toutes premières manifestations de biochimie du vivant...
|
Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich
fév 2015
|
Le réchauffement
n'aggrave pas les extrêmes climatiques !
Dans la plupart des
régions, le climat ne devient pas plus sec ni plus humide. Pour
parvenir à cette conclusion une équipe internationale réunie par l'E.P.F.Z.
, a analysé 50 ans de données hydrologiques cette fois-ci toutes
mesurées au-dessus des continents et plus seulement au-dessus des
océans comme il avait été procédé auparavant.
Et les résultats sont
sensiblement différents et beaucoup moins dramatiques. Ainsi dans
les trois-quarts des régions ils n'ont dégagé aucune tendance nette
vers un climat plus sec ou plus humide.
On note simplement que
certaines régions humides connaissent davantage d'épisodes de
sécheresse (Sahel-sud, nord bassin médit., Asie-est).
Au total, d'après
cette nouvelle étude, à peine 11% des terres émergées évoluent dans
le sens attendu jusque-là. Soit que la sécheresse s'intensifie
effectivement (Sahel, Afrique du S et de l'E, Moyen-Orient), soit
que les précipitations augmentent (Est des Etats-Unis, Amérique du
Sud et nord de l'Eurasie).
|
Météorage
16/1/2015
|
Foudroiement : bilan 2014
(territoire français)
540 000 éclairs nuage-sol
(appelés couramment "coups de foudre" , à la différence des éclairs
intra-nuages et inter-nuages, respectivement à l'intérieur des
nuages et entre deux ou plusieurs nuages) enregistrés par le réseau
de détection spécialisée Météorage (filiale de Météo-France) au
cours de 2014.
Soit 15% de plus que
la moyenne des quinze dernières années. (4ème rang depuis 2000)Les
mois de juin et septembre ont été très électriques : plus des 2/3 se
sont produits durant l'épisode ayant touché la quasi-totalité
du pays entre le 17 et le 21 septembre !
|
Méteo-France
28/1/2015
|
La tempête hivernale Juno
du ma 28 jan 15 sur le NE des USA , une des plus importantes depuis
longtemps dans le Massachussets.
A Boston 63cm de neige,
6ème hauteur depuis 1905 (début des relevés) mais record
absolu à Auburn avec 91cm ! Le vent sans être exceptionnel a été
parfois très fort avec 125kmh à Nantucket ! (Par contre on n'a
mesuré "que" 25cm à Central Park où des hauteurs
similaires à celles tombées plus au Nord ayant été prévues, les
transports n'avaient pas fonctionné et les écoles restées fermées
dans tout NY !) |
NASA, NOAA, OMM
(/LeMonde-18-19/1/15)
|
Année 2014 :
globalement la plus chaude jamais mesurée depuis 130 ans ?
C'est ce qu'il faut
envisager au vu des résultats publiés par l'Agence Spatiale(NASA) et
celle chargée de l'étude des océans et de l'atmosphère(NOAA). Selon
ces deux organis-mes en charge de la mesure de la température
terrestre, l'année 2014 serait bien la plus chaude enregistrée
depuis le début des observations suffisamment nombreuses et fiables
(1880).
Mais il est probable
selon eux qu'il faudrait remonter beaucoup plus haut encore (un
millénaire?) pour trouver une année aussi chaude que la précédente !
De toute manière,
l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale) chargée comme chaque
année de la synthèse des mesures effectuées sur l'ensemble du globe
attend que la troisième institution officiellement
habilitée (le Centre Hadley britannique) publie à son tour ses
résultats (fin janvier).
En tout état de cause,
selon la NOAA, la t° annuelle mondiale a augmenté en
moyenne de 0,06% par décennie depuis 1880 et de 0,16% par décennie
depuis 1970 !
En outre, les dix
années les plus chaudes enregistrées à ce jour sont toutes
postérieures à l'an 2000. (Sauf 1998 année marquée par un "El Niño"
exceptionnel)
Toutefois il convient
de préciser que ces mesures globales présentent des disparités
régionales parfois importantes : les 2/3 du territoire américain et
le Canada ont connu en 2014 leur année la plus froide depuis 18 ans
!
|
Science et Vie
Fév 2015
|
Le réchauffement
climatique se ralentirait-il ?
Depuis l'an 2000, s'il
est incontestable que les émissions de gaz carbonique s'accroissent
plus vite que jamais, il est également certain que la hausse globale
des températures à la surface de la Terre semble curieusement
marquer le pas.
Mais une équipe
internationale de chercheurs explique ce paradoxe par la présence
dans l'atmosphère de particules issues d'éruptions volcaniques. Par
exemple rien que celle du fameux volcan islandais Eyjafjöll en 2010
aurait provoqué un refroidissement de la planète de 0.12°C !
|
Méteo France
Déc 2014
|
La sécheresse
exceptionnelle qui affectait la Californie depuis de nombreux mois
(86mm de pluie en 2013 à San Francisco au lieu de 525mm) est en voie
d'atténuation du fait des perturbations très actives qui ont
traversé la région d'ouest en est depuis le 29 novembre : cumuls de
pluie entre 50 et 150mm ainsi que 50cm de neige dès 1200m sur la
Sierra Nevada.
Des vents forts ont également été enregistrés :108kmh à Portland
(maxi depuis 3 ans) et même 237kmh au Mont Lincoln-2550m.
Toutefois au 9 déc. le
niveau de sécheresse restait extrême sur 55% du territoire
californien.
|
Laboratoire d'optique atmosphérique-Lille
Nov 2014
|
Du mammatus au
mammatocumulus !
Un nouveau venu fera-t-il
bientôt son entrée dans la grande Nomenclature des Nuages de l'OMM
(Organisation Mondiale de la Météorologie sise à Genève) ?
Il serait sans doute
dommage de l'écarter même s'il se présente de façon paradoxale :
à la fois invisible et pouvant mesurer des centaines de km. On
l'appelle du reste le nuage au-dessus de tous les autres...et pour
cause puisqu'il n'a pu être découvert que grâce au satellite
CloudSat.
En effet non seulement
il se positionne par-dessus tous les autres (son sommet à 13km, sa
base à 9km) sur de vastes étendues nuageuses mais il se formerait
principalement la nuit, sans doute généré par de forts
refroidissements radiatifs. Et il pourrait y avoir chaque jour dans
la haute troposphère entre deux et trois nuages de ce type.
Comme sa structure
sommitale présente tout au long des lobes dressés rappelant par
symétrie inversée les poches pendant sous les simples mammatus des
basse couches, on suggère pour lui le doux nom de mammatocumulus !
En tout cas une chose
est sûre, cette sorte de monstre aérien inattendu devrait jouer un
rôle non négligeable dans la machinerie climatique et son
élucidation dont on est encore loin...
|
Science et Vie
Nov 2014
|
Canicules chinoises
désormais au menu ?
Suite aux fortes chaleurs
estivales subies par la Chine ces dernières années (Ampli-Ann.),
une équipe de chercheurs sino-canadienne s'est empressée de calculer
que le phénomène allait se poursuivre et que désormais un été sur
deux serait au moins aussi chaud que les précédents ! Et la preuve
c'est que depuis les années 1950 les risques de canicule dans ce
pays ont déjà été multipliés par soixante !
Cela paraît une fois
encore un peu formaté mais qui vivra verra ! |
WRF (Weather Research and Forecasting)
Meteo France
(Sc. et Vie-Sept 14)
|
Les orages sont des
météores bien déroutants si l'on songe à cette cruelle injustice
maintes fois constatée d'année en année où l'on voit par
exemple un domaine viticole entièrement ravagé par le vent et la
grêle quand son voisin immédiat n'a subi aucun dommage ! Ces
phénomènes sont dits "ultralocalisés".
Arrivera-t-on un jour
à les prévoir avec suffisamment de précision pour se prémunir au
mieux, et autant que faire se peut, contre leur dangerosité parfois
sous-estimée (les crues et la foudre, mais aussi les grêlons qui
blessent gravement ou tuent chaque année un peu partout) ? Pas sûr.
Tous les espoirs
seraient pourtant permis à en croire l'entreprise Keraunos qui a mis
au point un modèle informatique spécialisé dans les phénomènes
météorologiques à petite échelle, à la suite d'un partenariat des
plus opportuns avec le WFR composé de plus de 150 organisations et
universités américaines !
Ce procédé leur
permettrait de réduire les mailles des modèles précédents de 2.5 à 1
km. Autorisant ainsi une prévision de trente heures à l'avance
incluant zones et quantité des précipitations, rafales de vent maxi,
intensité de la foudre et jusqu'à la taille des grêlons !
Toutefois il est
précisé que les cartes prévisionnelles fournies par les
supercalculateurs étant souvent multiples et assorties de nombreuses
variantes possibles, ces résultats sont obtenus en fin de compte
après qu'un prévisionniste a choisi parmi les scénarios proposés
celui qui lui paraît le plus crédible ! (Et en recherchant souvent
tout simplement dans les vieilles archives-papier une carte de
situation passée comparable !)
Devant ces
perspectives présentées comme mirobolantes, le Directeur de la
Prévision de Météo-France fait sèchement remarquer que cela ne sert
à rien d'augmenter la maille des modèles de prévisions si l'on
n'augmente pas auparavant celle des réseaux d'observations à la
surface du globe qu'il faudrait abaisser de 45 à 10, voire à 5
km ! (Et surtout garnir un tant soit peu les immenses zones
océaniques de l'hémisphère sud encore totalement démunies de
stations sur des milliers de km !)
|
Science et Vie
Août 2014
|
Un arbre dont les
feuilles sont des mini-éoliennes : l' "arbre à vent" !
C'est le nom donné à
l'appareil conçu par l'entreprise New Wind et dont l'ossature
rappelle vaguement un arbre avec des branches métalliques
horizontales sur lesquelles sont disposées en guise de feuilles, des
petites turbines verticales (qui ressembleraient plutôt à des pommes
de pain verdâtres en plastique) permettant à l'ensemble de
produire de quoi alimenter les réverbères d'une rue ou de couvrir
les besoins électriques (hors chauffage) d'un foyer de quatre
personnes !
Ce système se veut
plus esthétique qu'une éolienne classique et totalement silencieux !
Il est en outre beaucoup plus sensible aux vents faibles ce qui le
rend productif 200j/an (au lieu de 100).
Voilà donc pour
l'"arbre à vent"! (Mais tous les arbres ne sont-ils pas des arbres à
vent ? Surtout les vrais, ceux qui justement dans le vent font du
bruit ! Celui qui calme, conduit au sommeil ou aux rêves
éveillés...et qui fait des arbres des instruments à vent au sens
propre : sonorités caractéristiques (modulations, hauteurs de notes,
ton) très différentes selon les espèces ou les saisons (feuillus,
conifères, palmiers...)
|
Science et Vie
Août 2014
|
Comme un tangage
horizontal !
C'est le prix à payer pour assurer à la plus haute tour du monde,
la "Kingdom Tower" (1000m) dont le chantier vient de démarrer à
Jeddah, un maximum de résistance aux vents violents. D'une structure
effilée en Y, son noyau comprend trois murs épais de
"contreventement" terminés par trois "raidisseurs" qui limitent les
effets de torsion de l'ensemble.
Malgré cette prouesse
technique, l'architecte précise qu'en cas de très grand vent, le
sommet de la tour se déplacera de 2m de part et d'autre de son axe !
(Rappelons qu'il en
est de même pour la Tour Eiffel dont le dernier étage, en cas de
forte tempête, peut présenter des oscillations d'un mètre et plus !
J'ajouterai pour ma part que ces mouvements sont perceptibles dès le
1er étage où certes atténués ils n'en donnent pas moins une très
nette impression, à marcher le long du parapet qui devient alors une
sorte de bastingage, de se trouver sur le pont d'un bateau !)
|
Météo France
Août 2014
|
Quand la t° des eaux de
surface à l'équateur du Pacifique grimpe au-dessus des normales, El
Niño pointe son nez !
Et c'est le cas
actuellement. Toutefois le phénomène n'atteindra son maximum qu'en
automne et son ampleur prévue ne semble pas suffisante cette fois-ci
pour avoir un impact global au-delà des zones tropicales voisines du
Pacifique.
Rappelons brièvement
que lors d'un épisode El Niño, les hautes pressions du Pacifique Sud
diminuent, et les alizés (vents généralement réguliers soufflant
d'est en ouest) faiblissent ou même s' inversent et les eaux chaudes
de surface accompagnées de nuages et de précipitations font alors
route d'ouest en est. |
NOAA (National Oceanic and Atmospheric
Administration)
Juil 2014 |
Quand les cellules de
Hadley gonflent, les cyclones gagnent vers le Nord !
D'après les données
fournies par les satellites météo de 1982 à 2012, les climatologues
américains ont constaté une nette montée en latitude de leurs pics
d'intensité maximum : environ 300km(*) entre le début et la fin de
la période.
Or dans le même temps
on observe un élargissement similaire de la ceinture tropicale, ces
grands courants atmosphériques entre l'Equateur et les Tropiques
générés par les cellules de Hadley qui montrent un net gonflement
elles aussi, modifiant ainsi très certainement la dynamique générale
(trajectoire et intensité) des cyclones.
Et comme cette
évolution semble se poursuivre, il est à craindre que de
nouvelles populations côtières aient à subir à leur tour la violence
des typhons et des ouragans. Toutefois si les anciennes zones
habituellement dévastées l'étaient moins, elles risqueraient alors
peut-être des pénuries d'eau car les pluies torrentielles associées
iraient se déverser plus au Nord !
(*) Excepté dans les océans atlantique nord et indien nord où
cette évolution n'a pas été constatée ! (Les cyclones
nord-atlantiques ne représentent que 14% des cyclones mondiaux) |
Météo France
Stat. Dumont d'Urville(66°S)
Juil 2014 |
Mois de juin
exceptionnellement froid en Terre Adélie (Antarctique) où l'hiver
austral est installé.
T° moyenne de
-22°C
soit 7° de moins que la normale (juin le plus froid depuis le début
des mesures en 1956).
De plus le record de
t° mini quotidienne pour juin a aussi été battu avec
-35°
(le 3) (contre -33° auparavant).
Autre résultat
atypique pour ce même mois : vent particulièrement faible (moyenne
de 22kmh au lieu de 35kmh). Les rafales n'ont dépassé 120kmh qu'une
seule fois contre 6 habituellement et les 100kmh 5 fois au lieu de
11.
Le tout accompagné
d'un excédent d'insolation de 60% (12h contre 7).
Toutefois des chutes
de neige ont été observées : 7j (moy. 8.5)
Cela semble indiquer
que les perturbations ont été moins nombreuses qu'à l'accoutumée ou
ont évolué à des latitudes plus basses.
|
Science et Vie
Juin 2014 |
Climat et Football !
la Coupe du monde de Foot
est l'occasion cette fois de prendre en compte les données
climatologiques du pays où elle doit se dérouler. Il faut dire qu'au
Brésil, à Manaus par exemple, la t° oscille autour des 30° avec un
taux d'humidité moyen de 80% !
Dans de telles
conditions le mécanisme de thermorégulation du corps est fortement
perturbé au point que sa t° peut, au cours d'un match atteindre 40°,
avec risques de crampes, nausées et même évanouissements !
Aussi la Fifa a
accepté de décaler des coups d'envoi et de prévoir des pauses pour
se désaltérer si la t° dépasse 32° !
En outre les joueurs
arriveront une semaine à l'avance pour s'acclimater et
s'entraîneront avec des vêtements humides afin de s'habituer au
poids des maillots trempés de sueur !
Il est toutefois
précisé que la France doit jouer ses matchs davantage dans le sud du
pays où la t° ne dépasse pas habituellement 25° ! (Conditions
qualifiées d'optimales pour jouer au football...)
Que le meilleur
thermomètre gagne !
|
ONERC (Observatoire National sur les Effets
du Réchauffement Climatique)(sep.2009)
Juin 2014 |
Voici 5 ans était publié
un important rapport sur l'impact de la hausse supputée des
températures et plus particulièrement pour la France, précisant que
ce pays pouvait s'attendre à "un impact globalement négatif".
Le risque majeur devant
être la répétition des évènements climatiques extrêmes (canicules,
tempêtes, inondations) avec des conséquences variables selon les
secteurs.
-Eau :
apparition rapide d'un déficit de 2 milliards de m3 par an dont
souffriront l'industrie, l'agriculture et les besoins en eau
potable.(Sud-ouest prévu le plus touché)
-Agriculture :
le réchauffement attendu serait plutôt positif s'il ne devait
s'accompagner une fois encore (selon cet organisme de vigilance)
d'une multiplication de pics climatiques, de tempêtes hors normes et
de sécheresses inédites. (C'est alors le blé qui souffrirait le
plus). Côté viticulture, rendements en hausse pour la Bourgogne mais
en baisse pour le Languedoc avec des qualités partout en nette
régression.
-Forêt : là
encore deux aspects contradictoires du problème avec la hausse des
t° qui favorise la pousse des arbres mais aussi l'augmentation des
risques concomitants de sécheresse et d'incendie qui selon les
experts finiront par annuler ce bénéfice.
-Risques naturels
: le recul des côtes dû à l'érosion ou à la montée des eaux
provoquera pour des centaines de milliers de personnes la
destruction de leurs logements causant ainsi des dizaines de
milliards d'euros de dommages.
-Tourisme : les
régions de montagne prévues les premières à souffrir du fait que la
neige , de tout l'hiver, aura parfois complètement déserté les
pentes de certaines stations ! Ainsi dans les Alpes s'il reste
encore 141 stations bénéficiant d'un enneigement fiable (avec
toutefois une baisse souvent nette des hauteurs maxi de neige),
elles pourraient n'être plus que 96 si la température augmente
seulement de 2°C !
On peut tout de même
faire observer que depuis ce rapport aucune nouvelle canicule n'est
intervenue et que sous nos latitudes les tempêtes continuent au
contraire à se raréfier (malgré l'épisode côtier de fin 2013 et le
fameux ouragan de déc.99 sorte de baroud qui semble avoir sonné le
glas des vents forts sur nos régions) .(Les rafales de 100kmh sont
en effet devenues rarissimes à l'intérieur des terres et même sur le
littoral !)(Voir
PRVF
et
PVFT
)
|
Sonde Cassini
(Sc-V. H.S. juin 2014) |
Saturne a elle aussi son
cyclone gigantesque mais au lieu d'être un un gros oeil rouge comme
celui de Jupiter c'est une sorte de calotte rose située à son Pôle
Nord ! Cette
position la rendait invisible depuis la Terre et c'est la sonde
Cassini qui l'a débusquée en faisant le tour de la planète. Il
s'agit d'un énorme vortex de 30 000km de diamètre avec des vents
estimés à 500kmh !
Mais là encore s'il
ressemble dans sa structure et ses vents aux cyclones terrestres, il
s'en distingue, tout comme celui de Jupiter, par sa remarquable
stabilité paraissant quasi-immuable au moins quant à sa position. On
ignore encore les causes de cette particularité et pourquoi il ne
s'en forme pas de tels sur la Terre...(Mais n'y en aurait-il pas eu
dans la passé?) |
Météo-France
(5 mai 2014) |
Records de chaleur en
Nouvelle-Calédonie !
Une masse d'air tropicale
particulièrement chaude a concerné l'archipel pendant le week-end du
3-4 mai faisant grimper les températures bien au-dessus des normes
saisonnières particulièrement la nuit avec un record (pour un
minimum) à 25.4°C (précédent 23.9°C en mai 2000) à La Tontouta.
Pour les maxima, un
record de 32.7°C (moy. 25.7°C) a été atteint dimanche à midi à
Nouméa (précédent record 31.8°C en 1957). |
Rutgers-University(USA)(Jennifer Francis)
Met Office(GB)
Laboratoire des Sciences du Climat et de
l'Environnement(Gif-s-Yvette)(FRA)
(avr 2014) |
Un torrent furieux ou une
paisible rivière dans le ciel !
Si de nombreux
climatologues restent sceptiques sur la cause réelle des
caractéristiques déroutantes car exceptionnellement contrastées un
peu partout dans le monde de l'hiver 2013/14, certains semblent
pouvoir désigner avec une grande conviction un responsable majeur :
le jet-stream.
En effet ce violent
courant d'air d'altitude, d'ouest en est, issu de la rencontre entre
l'air polaire et l'atmosphère tiède des latitudes tempérées est très
irrégulier. Il s'apparente tantôt à un furieux torrent aux virages
peu prononcés tantôt à une paisible rivière aux larges méandres,
influençant selon le cas le temps qu'il fait aux latitudes moyennes.
Il semble que plus il est lent et tortueux plus le climat au sol est
perturbé et dégradé.
Et les grandes
contorsions qu'il a présentées l'hiver dernier ont ralenti ou figé
les phénomènes météorologiques habituels : les anticyclones ont
peiné à se dégager et à remonter vers le nord pour barrer la route
aux dépressions qui n'ont cessé de déferler sans répit pendant plus
de deux mois de l'atlantique nord à l'Europe de l'Ouest.
En outre le
réchauffement accéléré du Pôle Nord, en atténuant les différences de
t° avec la zone tempérée, serait à l'origine de l'affaiblissement du
jet-stream et de sa sinuosité.
Mais un grand nombre
de scientifiques affirment qu'il est impossible d'attribuer cette
récente série de tempêtes au réchauffement climatique faute d'en
saisir encore réellement dc tous les mécanismes !
|
Texas-University
(avr 2014) |
La pollution chinoise
renforce l'activité cyclonique dans le Pacifique Ouest !
Le gigantesque nuage
d'aérosols formés de particules de sulfates et de suie (résidus de
la combustion du charbon des centrales thermiques et de la
circulation automobile) stagne au-dessus de l'est de la Chine avant
d'être périodiquement poussé par des vents d'ouest à travers l'océan
atteignant en moins d'une semaine la côte américaine !
Ces particules
polluantes ensemencent les nuages qu'elles traversent, augmentant
leur température et du même coup l'énergie des systèmes cycloniques.
Elles rendent aussi la condensation plus efficace multipliant par 4
la taille et la concentration des gouttes qui génèrent des
précipitations en nette augmentation (+20% le long de la zone
cyclonique).
Toutefois aux dires
des chercheurs, les 18 000 milliards de tonnes de pollution noirâtres
éjectées dans l'atmosphère par le Pays du Lotus Bleu ne déclenchent
pas directement les cyclones, se contentant d'interagir avec eux...
|
Sc. et Vie
( avr 2014 )
et autres sources meteosol |
Hiver 2013-14 : un bilan
globalement contrasté pour une saison très singulière et dans
certaines régions sans précédent.
D'un côté en Europe de
l'ouest, la grande douceur (il n'a presque pas gelé), des pluies
parfois exceptionnelles (Angleterre, SE de la France), des vents
forts à répétition (Cornouailles, Bretagne, Pays-Bas) avec des
hauteurs de vagues rarement observées à ces latitudes et aussi près
des côtes (plus de 20m à Ouessant et dans le Golfe de Gascogne).
Par ailleurs et dans
le même temps beaucoup de froidure et de neige dans l'est des
Etats-Unis, une sécheresse sans précédent dans l'ouest, des tempêtes
glaciales au Japon (1m de neige à Tokyo) !
A noter que l'Alaska
semble poursuivre sa hausse continue des températures depuis
plusieurs années avec un nouvel hiver très doux.
Faut-il voir à cela
les effets du mythique réchauffement global ? Difficile à dire
d'autant que les scientifiques hésitent à porter un diagnostique
devant ces écarts aux normes par trop désordonnés.
|
Le Monde
(17mars 2014) |
Le Liban en proie à une
sécheresse saisonnière précoce et qui menace de s'aggraver,
conséquence d'un hiver sec et très doux. Il faut remonter à l'hiver
57/58 pour trouver des précipitations aussi faibles (400mm).
Les averses de
neige du mois de mars en montagne ne suffiront pas pour rattraper le
déficit. Et si comme on le craint, il n'y a plus de précipitations
d'ici l'été, l'eau des puits se raréfiera dès juin et les coupures
d'eau seront drastiques en dépit de la demande toujours en
augmentation des particuliers et des hôtels, sans parler du secteur
agricole qui risque d'être gravement pénalisé.
L'intensification du
trafic des camions-citernes dans les rues de Beyrouth témoigne des
difficultés déjà en cours. |
Université de Bordeaux (
mars-2014) |
Cyclones et bulles de
savon ! Un
physicien de la Mécanique des Fluides partant de la similitude de
rapport entre la pellicule savonneuse d'une bulle et sa taille d'une
part et l'épaisseur de l'atmosphère par rapport au diamètre de la
Terre d'autre part pense avoir pu en déduire une analogie certaine
entre les tourbillons irisés se formant à la surface de l'une
et les cyclones se déclenchant au sein de l'autre.
Ainsi les deux
phénomènes se déplacent en oscillant autour d'une trajectoire
parabolique ! De plus il apparaît que de leur vigueur initiale
dépend leur cycle tout entier. Mieux, pour le chercheur : "Il
semble y avoir un lien entre le taux d'intensification des
tourbillons à leur début et la vitesse maximale qu'ils atteignent."
Et donc une
observation plus fine des cyclones dès leur formation permettrait de
prévoir leur intensité maximum. Mais les météorologues se montrent
sceptiques...
|
Trinity College
(Hartford-USA)
( fév-2014) |
Coulis et champignons !
Afin de faciliter la
dispersion de leurs spores, les pleurotes sont capables de
déclencher des courants d'air ! En libérant de la vapeur d'eau
par transpiration, ils provoquent un refroidissement de l'air autour
de leur chapeau générant ainsi des courants convectifs suffisants
pour faire s'élever leurs spores même en l'absence total de vent !
|
Université de Berkeley(Californie-USA) ( jan-2014) |
L'œil de Jupiter est un
gigantesque cyclone immobile et permanent !
Longtemps sa grande tache
rouge a été prise pour un immense lac d'ammoniac. En réalité elle
matérialise la plus énorme tempête du système solaire ! Et son
étonnante longévité (on l'observe depuis 350 ans) est le fait de
petits vents rapides qui l'entourent continûment entretenant ainsi
des flux verticaux de grande énergie entre le coeur très chaud et
une région beaucoup plus froide située au-dessus, comme le montre la
modélisation du phénomène par des astronomes qui estiment à au moins
encore quatre cents ans la durée de ce cyclone extra-terrestre !
|
Centre National de Recherche
Atmosphérique(USA) ( jan-2014) |
Attention au coupable
idéal !
Après le passage du super-typhon (5/5) Haiyan sur les Philippines où
ses vents de 320kmh en rafale (record depuis les années 1970) ont
causé des dégâts considérables, la tentation était grande
d'attribuer l'origine de cette catastrophe au réchauffement global
de la planète, d'autant plus que le phénomène s'est produit trois
jours avant l'ouverture de la conférence de Varsovie sur le sujet !
Heureusement, des
climatologues avisés ont rappelé qu'il était impossible d'imputer au
changement climatique la survenue d'un évènement extrême en
particulier. D'autant que pour ce qui est de l'Atlantique Nord on
n'observe pas d'augmentation de l'activité des cyclones depuis 40
ans malgré l'accroissement de température des eaux de surface ! (La
saison dernière 2013 a même été la plus faible depuis bien longtemps
pour le nombre et la puissance des perturbations essentiellement
constituées de tempêtes tropicales n'ayant presque jamais atteint le
premier stade (1/5) des "cyclones" !)
De toute manière,
ont-ils conclu, "aucun signe clair d'un impact du réchauffement sur
l'activité globale des cyclones, toutes zones confondues, n'est
apparu."
|
Université d'Hawaï
(Sc-Vie- jan-2014) |
L'inconnu de 2047 !
C'est en effet la date à
laquelle le climatologue Camilo Mora s'attend à voir le climat de la
Terre basculer tout simplement dans l'inconnu c'est à dire dans un
état indéterminé dont tout ce qu'on peut entrevoir est qu'il sera
très différent de ce qu'il était ! Ce qui semble compliquer le
problème c'est que cet épisode de basculement ne se produira pas
partout en même temps, chaque point du globe ayant son échéance
propre.
Les régions tropicales
basculeront les premières : les températures y variant peu, un
faible réchauffement provoquera une sortie rapide de l'étroite
amplitude habituelle. Soit dès 2020-2030 ! A l'inverse,
l'Antarctique ne devrait pas changer avant 2064 !
Cette date fatidique
marquerait le début de la période à partir de laquelle en un lieu
donné n'importe où sur la planète, "la plus froide des années sera
plus chaude que la plus chaude des années depuis 150 ans", et où les
températures dépasseraient en permanence celles mesurées entre 1860
et 2005 !
|
Laboratoire des Sciences du Climat et de
l'Environnement (LSCE-Versailles)
(Sc-Vie- déc-2013) |
La chaleur manquante se
cacherait dans les abysses !
Bien forcés de
reconnaître que depuis 15 ans la température globale de la Terre au
lieu de poursuivre sa hausse a ni plus ni moins stagné, ou même très
localement régressé, et que la température des océans près de la
surface n'a pas augmenté non plus, les chercheurs du GIEC émettent à
présent l'hypothèse que le déficit de chaleur serait dû à son
stockage dans les profondeurs océanes, dans ces fosses marines des
grands fonds où il nous est malheureusement impossible d'effectuer
des mesures d'aucune sorte !
Et non seulement les
abysses se réchaufferaient mais les experts auraient tendance
à voir à présent des abysses partout ! Inutile de dire que les
climato-sceptiques donnent libre cours à leurs sarcasmes en
soulignant que si les températures ne grimpent plus, les émanations
de CO2, pourtant présentées comme la cause du déréglement, ont dans
le même temps continué d'augmenter ! Comment croire désormais à leur
fameuse thèse du réchauffement par effet de serre ?
|
Université Stanford(USA)
(Sc-Vie- nov-2013)
|
On croit savoir
maintenant que si le changement climatique semble effectivement
global, il ne modifiera pas toutes les régions du globe avec la même
intensité.
Des chercheurs ont
découpé les terres émergées en 803 écorégions qu'ils ont classées en
trois catégories selon que leur stabilité face au changement (d'ici
2050) apparaît forte, moyenne ou faible.
Les régions les plus
éloignées de l'équateur (Canada, Russie) semblent les plus
concernées par le réchauffement. En revanche d'autres régions
paraissent devoir résister comme la côte californienne ou la
cordillère des Andes.
Ils estiment (que 275
milliards de tonnes de glace ont déjà été perdues chaque année par
les glaciers de montagne entre 1993 et 2009 et que 5% seulement des
côtes océaniques seront épargnées par la montée des eaux d'ici la
fin du 21ème siècle ! |
Université d'Albany(USA)
(Sc-Vie- oct-2013) |
L'Arctique bientôt
entièrement libre de glace en été !
Des chercheurs ont énoncé
cette prévision obtenue en affinant leurs modèles numériques et les
observations. Et la date prévue se situe dans la fourchette
2054-2058.
Sûrement une aubaine
pour le transport maritime et l'exploitation pétrolière mais plus
problématique pour les écosystèmes et le climat ! |
|
|
Université d'Etat de l'Oregon(USA)
Université de Potsdam(ALL)
(Sc-Vie fév-2007) |
Ralentissement du
Gulf Stream confirmé mais l'effet de glaciation pour l'Europe n'est
plus prévu.
Les modèles climatiques envisagent bien un ralentissement de sa
circulation de 50% à l'horizon 2100 et de 100% (arrêt total) vers
2200, induisant une perte de 2 à 4° de la température en fin de
parcours. Mais même dans ce cas, les simulations ne prévoient plus
une Europe sibérienne pour autant. Car dans le même temps le
réchauffement global doit faire grimper les températures de 2 à 5° !
C'est encore une fois
une question d'équilibre entre deux facteurs antagonistes. "Tout va
dépendre du résultat de la balance entre le réchauffement
global et la réduction du transport de chaleur par l'océan".
|
CEA-CNRS
(Sc-Vie-juin2007) |
Les hivers secs du Sud
font les étés caniculaires du Nord !
De 1948 à 2005, les 10
étés les plus chauds en Europe ont tous été précédés par des hivers
au déficit pluvieux marqué sur l'Italie, le sud de la France et le
nord de l'Espagne. Cela s'explique par le fait que des sols secs
limitent la formation des nuages dans les masses d'air remontant du
sud au début de l'été.
A l'inverse, si les
sols méditerranéens restent humides en hiver les risques de canicule
estivale au nord deviennent quasi-nuls. Les chercheurs évaluent à
70% la fiabilité de cette méthode prévisionnelle.
|
Lawrence Livermore Laboratory (USA)
(Sc-Vie-juin2007) |
La déforestation aurait
globalement un effet ambivalent !
Elle agirait différemment
sur le climat selon les latitudes. Toutes les forêts contribuent à
la baisse des t° en piégeant du CO2 et en augmentant la couverture
nuageuse par évapo-transpiration. Mais elles ont aussi un effet
réchauffant car elles absorbent les radiations solaires du fait de
leur couleur sombre. Lequel des deux l'emporte ?
Cela dépend de la
latitude. Si pour la forêt tropicale l'effet "climatisant" est
prépondérant la forêt boréale réchauffe localement le climat !
|
Cloud Appreciation Society(aoû09)
|
Un nouveau nuage ?
Une association
d'observateurs pense en avoir repéré une nouvelle sorte qu'ils
proposent de faire ajouter au répertoire très officiel et précis
fixé en 1953 par l'OMM (Organisation Mondiale de la Météorologie
située à Genève). Ils en ont collecté une trentaine de clichés
provenant des quatre coins de la planète.
Ces nuages donnent au
ciel lorsqu'il en est couvert, un aspect tourmenté semblable à une
mer cotonneuse et ondoyante. Ils s'apparenteraient à la fois à des
altocumulus et à des mamatus (mamelles) de par leurs renflements
pendants à la base. Ils se formeraient dans des conditions
atmosphériques singulières et peut-être nouvelles elles aussi. On
suggère le nom d' "asperatus".
La demande
d'homologation est en cours d'étude par la Royal Meteorological
Society.
|
Institut Sciences de la Terre- Taïwan-(aoû09)
|
Les typhons peuvent-ils
déclencher des tremblements de terre ?
C'est ce que tendent à
penser des chercheurs chinois qui estiment que la baisse de la
pression atmosphérique liée au passage d'un ouragan est suffisante
pour induire des glissements dans les failles géologiques dont
l'équilibre des contraintes est très fragile et sur le point de
rompre. Mais les séismes provoqués de cette manière seraient très
lents, pouvant durer des heures, et donc la plupart du temps
inoffensifs.
|
Université de l'Illinois (déc10)
|
Les éoliennes créent des
remous qui perturbent le climat local !
Elles agissent en effet
sur les vents qui les actionnent en induisant un brassage vertical
de l'air, faisant descendre de l'air froid et monter de l'air chaud,
ce qui peut entraîner des nuisances pour les cultures
environnantes au niveau du rendement ou de la protection contre le
gel.
( Selon Tom Reg
l'idéal absolu dans ce domaine serait une hélice qui ferait éolienne
le jour et ventilateur la nuit. Elle rendrait exactement la nuit et
en même espèce ce qu'elle a pris le jour...Alors un coup pour rien?
Pas du tout. Il aime tellement entendre depuis son lit le
bruissement de l'arbre du jardin à une heure où par beau temps le
vent s'est arrêté !)
|
Institut Californien de Technologie (fév11)
|
L'eau des grands lacs se
réchauffe également !
L'étude qui a porté sur
167 d'entre eux a montré toutefois que s'ils se réchauffent tous (de
0,045°C en moyenne par an depuis 1985) cela ne se produit pas au
même rythme. Si en Europe ils ont parfois gagné 2° en 25 ans, ils
ont dans le même temps très peu varié sous les Tropiques, cela étant
par ailleurs en rapport avec la répartition géographique Nord-Sud du
réchauffement global.
|
Goddard Institute for Space Studies (Nasa)
|
Nuages : couvertures ou
parasols ?
Les nuages (qui couvrent 70% de la surface terrestre) sont la
principale source d'incertitude quant à l'évolution du climat !
Ils sont en quelque
sorte bivalents. Ils peuvent à la fois refroidir, en réfléchissant
vers l'espace une partie de l'énergie arrivant du soleil (l'effet
"parasol") et réchauffer en renvoyant vers le sol une partie de
l'énergie que la planète réémet vers l'espace sous forme de rayons
infrarouges (l'effet "couverture" ou "de serre").
Sans l'effet parasol
le globe serait plus chaud de 12° mais comme l'effet de serre
augmente la température de 5°, le bilan est de -7° en faveur de
l'effet parasol dont le facteur refroidissant l'emporte donc.
Seulement les
climatologues ont du mal à déterminer si le réchauffement planétaire
va augmenter la masse nuageuse ou la diminuer, ignorant encore si
c'est le supplément d'évaporation ou d'assèchement induit qui
l'emportera dans le bilan global. En outre ils ne savent toujours
pas très bien ni où se forment les nuages ni exactement comment en
leurs seins se déclenchent les précipitations !
|
Center for Ecology and Hydrology (GB)
(aoû-2011)
|
Sahel : des zones
relativement humides peuvent induire des orages au-dessus de zones
sèches voisines !
En effet l'étude,
entre 2006 et 2010, d'épisodes orageux enregistrés par satellite a
montré qu'ils sont liés aux différences de taux d'humidité des sols.
Si une forte précipitation se produit sur une zone sèche elle peut à
son tour entraîner la formation d'un orage sur une zone plus sèche
voisine, un sol plus humide impliquant plus d'évaporation, une
réduction du flux de chaleur en provenance du sol ainsi qu'une brise
en direction des zones sèches propice à des phénomènes de convection
générateurs de cumulo-nimbus !
Il faut toutefois
noter que ces mécanismes n'ont cours que sur des échelles spatiales
de quelques dizaines de km seulement et sont ignorés des modèles
climatiques de prédictions concernant les précipitations en zones
semi-arides.
|
Met Office Hadley Center(UK)(déc 2011)
|
Nouvel indice irréfutable
de la corrélation étroite entre l'activité solaire et le climat à la
surface du globe. Et plus particulièrement l'émission des radiations
UV qui contribuent au réchauffement de la haute atmosphère. Lorsque
ces dernières connaissent une diminution les températures moyennes
des hivers correspondants s'abaissent d'un ou deux degrés ! De quoi
expliquer par exemple la rigueur des hivers de 2008 à 2011 en Europe
du Nord. Cette période ayant correspondu avec un minimum très marqué
du rayonnement ultra-violet émis par le soleil. |
R.Allen (Université de Californie)
(Sc et V. juil-2012)
|
L'expansion de la zone
tropicale est confirmée !
Entre 1970 et 2009 le
ceinture tropicale (zone située tout autour du globe de part et
d'autre de l'Equateur entre les Tropiques N et S) s'est étendue de
2.7 degrés en latitude. Cela est attribué à une variation des
courants atmosphériques due essentiellement à des aérosols de suie
ou de poussière et non pas à des émissions de gaz à effet de serre.
D'où l'apparition de cyclones à des latitudes plus élevées et la
montée des zones subtropicales arides vers les zones tempérées.
|
(Sc et V. mai 2013)
|
Malgré les "A gla-gla,
quel frigo!" qui fusent un peu partout en ce printemps une fois de
plus d'une fraîcheur exceptionnelle, certains climatologues n'en
démordent pas : pour eux le réchauffement est bien là et va se
poursuivre nonobstant. Une étude récente prévoit qu'en 2091, du fait
du réchauffement de l'Arctique, le grand nord de la Suède pourrait
ressembler au sud de la France ! |
P.Durack (chercheur au CSIRO)
(sep-2012)
|
Depuis 1950, le cycle
d'évaporation et de retombée de l'eau à la surface de la Terre s'est
accéléré de 4% , conséquence attendue d'un réchauffement global, un
air plus chaud contenant davantage de vapeur d'eau.
Et il y a eu dans le même
temps une augmentation des contrastes géographiques : les régions
arides sont plus sèches qu'auparavant tandis que les contrées
humides le sont davantage.
|
Center for Ecology and Hydrology (GB)
(aoû-2011)
|
Sahel : des zones
relativement humides peuvent induire des orages au-dessus de zones
sèches voisines !
En effet l'étude,
entre 2006 et 2010, d'épisodes orageux enregistrés par satellite a
montré qu'ils sont liés aux différences de taux d'humidité des sols.
Si une forte précipitation se produit sur une zone sèche elle peut à
son tour entraîner la formation d'un orage sur une zone plus sèche
voisine, un sol plus humide impliquant plus d'évaporation, une
réduction du flux de chaleur en provenance du sol ainsi qu'une brise
en direction des zones sèches.
Il faut toutefois
noter que ces mécanismes n'ont cours que sur des échelles spatiales
de quelques dizaines de km seulement et sont ignorés des modèles
climatiques de prédictions concernant les précipitations en zones
semi-arides. |
Université de Mayence (ALLEMAGNE)
(mai-2013)
|
Et si les variations de
la température sur Terre étaient tout bonnement ou essentiellement
en corrélation avec les oscillations des radiations solaires ?
Par l'exemple l'hiver
dernier 2012/13 a été plus frais que la moyenne. Or dans le même
temps le soleil a présenté une activité plutôt basse elle aussi. Les
deux phénomènes ont-ils un rapport ?
En tout cas sur deux
siècles d'archives analysées, on a pu montrer que sur les 14 années
au cours desquelles le Rhin a gelé, 10 ont effectivement correspondu
à des minimums solaires concomitants !
(On pourrait aussi se
demander si les variations climatiques ne seraient pas, au moins
pour une part ou à certaines périodes, dues aux fluctuations des
émissions de chaleur provenant celles-ci du centre de la Terre et de
son noyau en fusion, sorte de soleil interne avec là aussi des
réactions thermonucléaires également sujettes à des oscillations ?)
|
Université de Cornell(USA)
(Sc. et V.
mai-2013)
|
La trajectoire très
inhabituelle de l'ouragan "Sandy" qui a ravagé la région de New York
en octobre dernier serait-elle imputable au recul des glaces en mer
Arctique ?
Un scientifique
américain avance cette hypothèse étayée selon lui par le fait que la
fonte estivale de la glace de mer autour du Groenland a provoqué par
dégagement de chaleur vers l'atmosphère une convection ayant
contraint Sandy qui cheminait jusque-là vers le Nord-Nord-Est un peu
au delà des côtes américaines, à dévier brutalement vers
l'Ouest et à s'engager dans les terres au niveau de la grande
métropole de la côte Est, où le cyclone tropical allait rapidement
perdre de sa puissance mais après avoir provoqué des dégâts qui en
ont fait le deuxième ouragan le plus dévastateur pour cette partie
des USA.
|
Université de Floride
(Sc. et V.
avril-2013)
|
La chaleur des grandes
villes modifie la circulation des vents !
Cela est particulièrement
sensible en hiver où le chauffage urbain et la circulation
automobile conjuguent leurs effets et engendrent au-dessus des
grandes agglomérations des colonnes d'air chaud suffisamment
importantes et montant assez haut pour contraindre les vents d'W à
contourner par le nord et le sud ces obstacles, voyant du même coup
leur vitesse augmenter à la façon des eaux d'un fleuve contournant
les piles d'un pont.
En outre, surtout par
temps calme, on peut mesurer, par exemple à Paris, un
phénomène de brise nocturne soufflant de la banlieue vers le centre
de la capitale dû à l'effet d'appel d'air provoqué par l'élévation
de la chaleur urbaine.
|
Université de Clermont-Ferrand. |
Le tremble a une sorte de
mémoire des vents forts !
Mais cette mémoire est
courte car s'il se souvient, à sa manière, d'un coup de vent, c'est
durant tout au plus une semaine. Ainsi lorsqu'une branche est
courbée par le flux éolien, l'expression d'un gène jusque-là inactif
se déclenche qui synthétise un certain produit. Si le vent fort
persiste le gène ne se manifeste plus durant cinq à sept jours après
quoi il est prêt à se déclencher à nouveau. Cette période de repos,
sorte de souvenir, permettant à l'arbre de "s'habituer" à la
sensation engendrée par les forces violentes de la tempête(?)
|
Universités Wisconsin-Madison/Virginie
(Sc. et V.
mars-2012 )
|
Cyclones tropicaux et
sables du Sahara !
Les grains de sable ou de
poussière charriés par les vents d'Est depuis le Sahara jusqu'à
l'océan atlantique influencent par leur présence plus ou moins dense
dans les basses couches de l'atmosphère la formation des ouragans
qui naissent au large des côtes d'Afrique Occidentale pour se
propager vers l'ouest-nord-ouest parfois jusque sur le continent
américain. (NY-oct2012 -"Sandy")
En effet la poussière
agit comme un parasol et refroidit la surface de l'océan l'empêchant
d'atteindre la t° de 26°C minimum requis pour la formation des
cyclones. Elle perturbe aussi la circulation atmosphérique,
renforçant l'antagonisme des vents d'Est en altitude et des vents
d'Ouest dans les basses couches. Ces "cisaillements" dispersant la
chaleur et la vapeur d'eau également nécessaires à la formation des
ouragans.
|
Université Virginie
(Sc. et V.
mars-2012 )
|
Cyclones tropicaux et
fumées indiennes !
Si des aérosols peuvent
contrarier la formation des cyclones tropicaux (cf.ci-dessus),
d'autres au contraire peuvent faire naître ces phénomènes dans des
zones où ils étaient jusque-là très rares comme dans l'Océan Indien.
Ainsi en va-t-il des fumées produites par l'Inde depuis sa récente
mais très rapide industrialisation.
Et ce n'est pas tant ici
le relatif refroidissement des eaux de l'océan, moindre que dans
l'atlantique car la t° en est au départ plus élevée, que la
diminution plus nette du "cisaillement" des vents opposés d'altitude
et de surface, permettant ainsi à l'air de s'élever plus facilement
tout en conservant davantage d'humidité, initiant de la sorte plus
rapidement et plus fréquemment les tourbillons déclencheurs...
|
Université d'Helsinki (Sc. et V.
oct-2012 )
|
Le réchauffement
transforme des arbustes en arbres !
Des masses d'air chaud
venues d'Europe ou d'Asie et leur persistance sur la toundra fin-
landaise ont semble-t-il provoqué le grandissement de la végétation
habituelle en petits arbres pouvant déjà dépasser les 2m de hauteur. Ce
constat préoccupe les biologistes car les arbres contribuent
davantage au réchauffement que les arbustes. et
|
(Sc. et V.
mai-2012 )
|
Un parapluie avec des
baleines en fibre de carbone ! Il résiste, paraît-il, à des
rafales de 118kmh car il ajuste en quelque sorte sa voilure à la
force du vent et ne casse pas, même s'il lui arrive de se retourner
!
(On doit donc pouvoir
s'en servir pour se protéger... du vent !)
|
Goddard Institute for Space Studies
(Sc. et V.
déc-2012 )
|
Une analyse statistique
montre que les températures estivales extrêmes de la période
1951-1980 touchaient environ 1% de la surface terrestre et que
depuis le milieu des années 2000 des canicules identiques concernent
près de 10% du globe ! |
Université d'Auckland(NZ) (Sc. et V.
mai-2012 )
|
Les nuages volent moins
haut qu'avant !
Depuis dix ans l'altitude
moyenne des nuages (d'après les données du satellite Terra) a
diminué d'une quarantaine de mètres et ils sont en raréfaction en
haute altitude. Cela est sans doute encore une conséquence du
réchauffement global et plus particulièrement du fait que les
latitudes nord se sont réchauffées davantage que les régions
équatoriales. La diminution de leur différentiel ayant pour effet
d'amoindrir les mouvements ascendants de l'atmosphère et donc
l'épaisseur de la couche nuageuse.
Seulement plus un
nuage est bas plus il est chaud et plus il renvoie de chaleur vers
l'espace. L'abaissement de son altitude viendrait donc
contrebalancer le réchauffement global ! |
Université de Genève (Sc. et V.
jan-2013 )
|
Un tsunami sur le lac
Léman ! On
ne sait pas trop s'il y eut jamais le feu au lac mais on a
désormais la preuve de la véracité des témoignages historiques
datant de l'an 563 selon lesquels un véritable raz-de-marée a balayé
les rives du lac entre Lausanne et Genève cette année-là. Un sondage
récent a permis de repérer sur le fond une vaste couche de sédiments
qui se seraient déposés brutalement à cette époque. Le scénario
envisagé serait l'effondrement d'un pan de montagne dans le Rhône,
entraînant ainsi un brutal déplacement des eaux du fleuve et de
celles du lac dans lequel il se jette peu après. La hauteur estimée
de la vague induite serait de 13m à Lausanne pour finir à encore 8m
à Genève !
|
Severe Weather Central
(The Weather Channel -
2 déc 2012)
|
Des
rivières atmosphériques ! Les observations par satellites
ont permis de mettre en évidence que la formation d'une dépression
d'altitude ("upper low") sur le NE du Pacifique au niveau des
jet-streams, provoque la formation de vigoureux courants Sud-Nord
qui drainent l'humidité d'origine tropicale créant ainsi des sortes de rivières
dans l'atmosphère.
Ce phénomène serait responsable des épisodes de pluies
diluviennes observés périodiquement sur la côte ouest des
Etats-Unis.
|
Centre Nation. Américain de la Neige et de
la Glace(NSIDC) (Sc. et V.
déc-2012 )
|
Des
banquises antagonistes (ou presque) !
La banquise antarctique
ne fond pas et s'étend au contraire de plus en plus ! La glace de
mer autour du continent du Pôle Sud a battu son record de superficie
en sept.2012. Cette extension serait due aux puissants vents
circumpolaires qui poussent la glace au large et qui sont eux-mêmes
renforcés par la hausse des températures de l'atmosphère et de
l'eau, rendant la région moins sensible à cette hausse.
A l'inverse, la banquise arctique a dans le même temps atteint son
niveau le plus bas ! Seulement la banquise antarctique s'accroît
bien moins vite que son homologue arctique ne recule : 16 000km2 de
plus par an au Sud contre 92 000km2 en moins au Nord !
|
Organisation Météorologique Mondiale(OMM) (Sc. et V.
nov-2012 )
|
Record
de chaleur en baisse !
Le précédent record absolu de chaleur enregistré à la surface de la
terre, soit 58°C le 13/9/1922 (El Azizia-Lybie), a été invalidé pour
une surestimation (d'origine technique) de l'ordre de 7° !
L'OMM lui a
donc substitué le précédent record de 56.7°C du 10/7/1913 mesuré
dans la Death Valley en Californie.
Combien
de temps avant d'être à nouveau détrôné par une valeur plus fiable
cette fois ? (Et surtout, où placer le thermomètre ?)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Université de Columbia(nov2010)
|
Au cours du siècle dernier, l'augmentation de l'irrigation s'est
accompagnée d'un refroi-dissement des zones concernées. Et selon le
climatologue M.Puma, cela est toujours valable : la température est
moins élevée au-dessus des terres irriguées qu'au-dessus de celles
qui ne le sont pas.
Ainsi dans le NW de l'Inde c'est jusqu'à 3° de moins qui ont été
mesurés compensant les effets du réchauffement climatique global.
Toutefois dans le Sud-Est ce refroidissement a réduit l'écart entre
mer et terre, ce qui a affaibli la mousson et provoqué dans cette
région en revanche une augmentation de la température!
|
|
|
Université de l'Illinois ( Sc. et Vie-nov 2010)
|
Dans un contexte de découragement, voire d'échec, concernant les
chances réelles d'obtenir des résultats tangibles en matière de
baisse du taux de CO2 dans l'atmosphère, de nombreux chercheurs
estiment que désormais la priorité est à la lutte contre les
émissions de suie
! Ainsi du professeur Tami Bond qui déclare à qui veut
l'entendre :
-"Emettre 1 g de suie, c'est brancher un
radiateur de 1500 kW pendant une semaine! Il est temps de s'occuper
d'éteindre ces radiateurs! "
Pour les spécialistes, les particules de suie chauffent l'air,
étouffent la mousson, bloquent la condensation, noircissent la neige
et la glace !
Elles sont produites principalement par les feux de jardin, les feux
agricoles, les feux de forêts et les feux de cheminée. (Un seul de
ces derniers en émettrait 1000 fois plus qu'un moteur diesel !) En
hiver, ces différentes sources représentent en Europe 50 à 70% de la
pollution carbonée. |
ADEME (sept 2010) (Agence
Environ. et Maîtrise Energie)
|
La voiture
de demain aura son
moteur dans ses roues
! Un roue de
dimension classique où seront logés, outre le dispositif de freinage
habituel, en même temps une suspension et un moteur électriques.
Ce dernier, résultat d'une impressionnante miniaturisation
(10cm-7kg) d'une puissance de 30 kW. Et bien sûr, il n'y aura plus
besoin d'embrayage, de boîte de vitesse ni d'arbre de transmission ! |
Université de Barcelone-Centre Rech. Mathém. (sept 2010)
|
La fréquence et l'intensité
des
cyclones tropicaux sont en
corrélation mathématique.
L'analyse de la distribution statistique de ces perturbations au
cours de la période 1966-2007 en fonction de l'énergie qu'ils
dissipent (évaluée sur la vitesse des vents maxi et leur durée de
vie) a montré que la probabilité d'avoir un cyclone d'une force
donnée est inversement proportionnelle à son énergie. (Cette
relation était déjà connue pour les séismes). |
Pittsburgh University (sept 2010)
|
L'injection d'aérosols dans l'atmosphère pour réfléchir l'énergie
solaire semble bien problématique : des simulations sur ordinateur
viennent de montrer que cela nécessiterait non seulement des
répartitions du traitement très variables selon les régions du globe
mais pourrait avoir des effets fort disparates, inattendus voire
fâcheux.
Ainsi pour que la Chine
conserve son climat, il faudrait injecter tant d'aérosols que celui
de l'Inde voisine deviendrait froid et humide !
|
Science et Vie (août 2010)
|
Et si le Sahara reverdissait ? Il
y 10 000 ans, suite à un réchauffement induisant d'importantes
moussons, le Sahara devint une immense savane tropicale (avec des
lacs) où vivaient éléphants, gazelles et hippopotames...
Un nouveau changement eut lieu (vers
-6 000ans) avec quasi-disparition des pluies et envahissement par le
sable.
Et aujourd'hui alors qu'un nouveau
réchauffement durable semble se dessiner, on constate que
certaines zones arides du grand désert reverdissent !
|
Science et Vie (août 2010)
|
La fonte des glaciers d'Asie aura sans doute un impact beaucoup plus
faible que prévu sur le niveau des cours d'eau et donc sur la
quantité d'eau douce disponible.
Une étude précédente avait prédit que leur fonte rapide entraînerait
d'abord des inondations suivies d'une forte et durable diminution
des niveaux et débits. Mais une étude récente vient de montrer que
les cours d'eau sont essentiellement constitués d'eau de pluie et
dépendent donc davantage de la mousson que des glaciers ! (L'eau
glaciale ne représentant qu' 1/10ème du volume d'eau drainé par la
plupart des fleuves).
Mais le dérèglement (en cours)
des pluies d'été constitue une nouvelle menace !
|
France-Inter(janv2010)
|
La preuve par le glaçon ! L'ancien
ministre (et scientifique reconnu éminent ici ou là) Claude Allègre
n'en finit plus de vitupérer contre ce qu'il continue de considérer
comme le mythe du réchauffement climatique !
En tout cas, il ne croit
absolument pas que la fonte de la calotte polaire (qu'il reconnaît
comme effective) puisse faire monter le niveau des mers où que ce
soit ! Il en donne une preuve toute simple et assez amusante il faut
le reconnaître, et peut-être pas si triviale que cela, en déclarant
texto, solennellement (presque archimédien) et sans
bafouiller :
"Le glaçon qui fond dans mon whisky n'en fait pas monter le
niveau dans le verre!"
|
Duke University(USA)(nov09)
|
La foudre à l'envers ! Très rare phénomène d'inversion du sens
d'un éclair observé (pendant la tempête Cristobal) : du bas vers le
haut ! Une décharge entre la troposphère (près du sol) et
l'ionosphère (couche supérieure) a été filmée et mesurée : 144
coulombs sur une longueur de 75 km ! |
Nasa Goddard Institute for Space Studies-(nov 09)
|
Son directeur James Hansen : "Si l'humanité souhaite conserver une
planète à laquelle la vie est adaptée, le dioxyde de carbone devra
être réduit de sa valeur actuelle de 385 parties par million (ppm) à
350 tout au plus. Cela correspond au niveau de CO2 dans l'atmosphère
la dernière fois qu'il n'y a pas eu de glace au Groenland dans
l'histoire de la Terre. "
Ce serait donc la limite à ne pas franchir pour ne pas entraîner une
réaction importante et surtout persistante de déglaciation du
Groenland. Or d'après V.Masson Delmotte du Laboratoire des Sciences
du Climat et de l'Environnement (LSCE), ce niveau considéré comme
critique, voire dangereux, aurait été franchi déjà depuis 1990 et il
n'est pas sûr qu'on puisse le retrouver !
|
Stanford University- Stephen Schneider
(climatologue) (coauteur du dernier rapport du G.I.E.C.)-(oct 09)
|
"Aucun
événement isolé ne peut prouver le réchauffement global qui reste
encore en partie hypothétique. Toutefois on sait à présent de façon
certaine que les impacts par degré de réchauffement seraient plus
sévères qu'on ne le pensait. Il existe en particulier des risques de
franchir des points de non-retour, des seuils à partir desquels
d'immenses bouleversements se produiraient : fonte de la banquise,
des calottes glaciaires arctiques et antarctiques, arrêt du Gulf
Stream..." C'est ce que craint
également l'Alliance des petits Etats insulaires, particulièrement
menacés par l'élévation alors inévitable du niveau des mers (Tonga,
Tuvalu, Seychelles, Barbade...)
|
"Science et Vie"
(oct 09) |
Avant la conférence mondiale Copenhague déc 09, on revoit un peu
les chiffres. Ainsi, celui de 2°C (au-dessus du niveau de
t° du globe à l'ère préindustrielle en 1850)considéré (depuis 96-
2ème rapport GIEC) comme limite à ne pas dépasser concernant le
réchauffement global de l'atmosphère terrestre et au-delà duquel le
déclenchement de phénomènes jugés "dangereux" se produirait,
pourrait être ramené à 1.5% .
Il a été tenu compte de l'aggravation
de certains phénomènes extrêmes depuis dix ans (dont cyclone
dévastateur "Nargis" de mai 2008 avec 140 000 morts en Birmanie).
Aussi maintenant pour
seulement 1°C de réchauffement les risques passent-ils de "modérés"
à "substantiels" et pour 1.5°C (au lieu de 2) de "substantiels" à
"dangereux".
|
France-Culture / "Continent Sciences"
(5/10/09) |
Les conclusions du fameux GIEC sur le réchauffement climatique
supposé, une fois encore remises en question !
Cette fois-ci par Vincent Courtillot, membre de l'Académie des
Sciences, qui après s'être vu refuser la communication, par le
Centre Britanique de Climatologie, chargé de recueillir toutes les
mesures de t° effectuées à la surface du globe, des données servant
de référence pour les études en cours sur l'éventuel changement
climatique, fort étonné de ce refus, a choisi de s'adresser
directement et individuellement aux stations constituant le réseau
d'observation.
Et les données qu'il a finalement pu recueillir ne lui
permettent pas du tout les mêmes conclusions que celles généralement
admises actuellement au niveau mondial par une majorité de
scientifiques ! Les mesures à la disposition des chercheurs sont
selon lui beaucoup trop raréfiées à la fois dans le temps et dans
l'espace pour autoriser une conclusion sérieuse et définitive sur
l'orientation à long terme de cet apparent changement climatique !
En outre il est consterné qu'on ait aussi rapidement abandonné
l'étude ou le suivi des effets du soleil sur de tels phénomènes !
(A suivre)
|
|