meteosol.net

Revue de Presse ou de Sites Météo

 

 Historiqu 1   2   3 

 

                    INDEX       ACCUEIL      TABLEAU  GLOBAL       AGENDA      FERRIES       INHABITUEL    CYCLONES

REMONTEZ le TEMPS dans les ARCHIVES de METEOSOL! RLTAM

 Cumuls des Variations-J de la T° maxi   CVJT  

   ISOBARIUM  

 

 

SOURCES COMMUNIQUES
   
   
Météorage

16/1/2015

 

 

 

Foudroiement : bilan 2014 (territoire français)

540 000 éclairs nuage-sol (appelés couramment "coups de foudre" , à la différence des éclairs intra-nuages et inter-nuages, respectivement à l'intérieur des nuages et entre deux ou plusieurs nuages) enregistrés par le réseau de détection spécialisée Météorage (filiale de Météo-France) au cours de 2014. 

Soit 15% de plus que la moyenne des quinze dernières années. (4ème rang depuis 2000)Les mois de juin et septembre ont été très électriques : plus des 2/3 se sont produits  durant l'épisode ayant touché la quasi-totalité du pays entre le 17 et le 21 septembre !

 

NASA, NOAA, OMM

(/LeMonde-18-19/1/15)

 

 

 

Année 2014 :  globalement la plus chaude jamais mesurée depuis 130 ans ?

C'est ce qu'il faut envisager au vu des résultats publiés par l'Agence Spatiale(NASA) et celle chargée de l'étude des océans et de l'atmosphère(NOAA). Selon ces deux organis-mes en charge de la mesure de la température terrestre, l'année 2014 serait bien la plus chaude enregistrée depuis le début des observations suffisamment nombreuses et fiables (1880).

Mais il est probable selon eux qu'il faudrait remonter beaucoup plus haut encore (un millénaire?) pour trouver une année aussi chaude que la précédente !

De toute manière, l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale) chargée comme chaque année de la synthèse des mesures effectuées sur l'ensemble du globe attend que   la troisième institution officiellement habilitée (le Centre Hadley britannique) publie à son tour ses résultats (fin janvier).

En tout état de cause, selon la NOAA,  la t° annuelle mondiale  a augmenté en moyenne de 0,06% par décennie depuis 1880 et de 0,16% par décennie depuis 1970 !

En outre, les dix années les plus chaudes enregistrées à ce jour sont toutes postérieures à l'an 2000. (Sauf 1998 année marquée par un "El Niño" exceptionnel)

Toutefois il convient de préciser que ces mesures globales présentent des disparités régionales parfois importantes : les 2/3 du territoire américain et le Canada ont connu en 2014 leur année la plus froide depuis 18 ans !  

 

Méteo-France

28/1/2015

 

 

 

La tempête hivernale Juno du ma 28 jan 15 sur le NE des USA , une des plus importantes depuis longtemps dans le Massachussets.

A Boston 63cm de neige, 6ème hauteur depuis 1905  (début des relevés) mais record absolu à Auburn avec 91cm ! Le vent sans être exceptionnel a été parfois très fort avec 125kmh à Nantucket ! (Par contre on n'a mesuré  "que"  25cm à Central Park où des hauteurs similaires à celles tombées plus au Nord ayant été prévues, les transports n'avaient pas fonctionné et les écoles restées fermées dans tout NY !)

Science et Vie

Fév 2015

 

 

 

Le  réchauffement climatique se ralentirait-il ?

Depuis l'an 2000, s'il est incontestable que les émissions de gaz carbonique s'accroissent plus vite que jamais, il est également certain que la hausse globale des températures à la surface de la Terre semble curieusement marquer le pas. 

Mais une équipe internationale de chercheurs explique ce paradoxe par la présence dans l'atmosphère de particules issues d'éruptions volcaniques. Par exemple rien que celle du fameux volcan islandais Eyjafjöll en 2010 aurait provoqué un refroidissement de la planète de 0.12°C ! 

 

Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich

fév 2015

 

 

 

Le réchauffement n'aggrave pas les extrêmes climatiques !

Dans la plupart des régions, le climat ne devient pas plus sec ni plus humide. Pour parvenir à cette conclusion une équipe internationale réunie par l'E.P.F.Z. , a analysé 50 ans de données hydrologiques cette fois-ci toutes mesurées au-dessus des continents et plus seulement au-dessus des océans comme il avait été procédé auparavant.

Et les résultats sont sensiblement différents et beaucoup moins dramatiques. Ainsi dans les trois-quarts des régions ils n'ont dégagé aucune tendance nette vers un climat plus sec ou plus humide.

On note simplement que certaines régions humides connaissent davantage d'épisodes de sécheresse (Sahel-sud, nord bassin médit., Asie-est).

Au total, d'après cette nouvelle étude, à peine 11% des terres émergées évoluent dans le sens attendu jusque-là. Soit que la sécheresse s'intensifie effectivement (Sahel, Afrique du S et de l'E, Moyen-Orient), soit que les précipitations augmentent (Est des Etats-Unis, Amérique du Sud et nord de l'Eurasie).

  

Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielle de Paris.

(/SC et Vie-fév.2015)

 

 

 

 

 

 

 

La vie serait-elle née dans les nuages ?

C'est ce qu'envisage sérieusement un spécialiste en microfluidique de l'E.S.P.C.I.  Andrew Griffiths qui étaye son hypothèse par le fait que les gouttes d'eau dont les plus petites ont la taille de cellules vivantes et qui comme elles, croissent, se divisent, se reproduisent en donnant naissance à des gouttes filles qui partagent la composition chimique de la mère.

De plus, leur paroi souple et perméable  leur permet d'enfermer des molécules qui ont la possibilité d'échanger ave le milieu extérieur. Elles s'imposent donc comme de parfaites protocellules !

En outre les courants ascendants et descendants souvent très forts à l'intérieur de certains nuages sont à même, par les brusques variations de température, de pression, voire de champ électrique qu'ils font subir aux gouttes, de déclencher des réactions chimiques en leur sein...  

On pense aussi au formidable poudroiement des gouttelettes dans les embruns (au-dessus des mers et près des côtes) comme vecteur possible de propagation des toutes premières manifestations de biochimie du vivant...

Météo-France

fév 2015

 

 

 

 

Année 2014 :  nouveau record de chaleur global mais sans El Niño !

En effet si l'année écoulée a été globalement la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés météorologiques elle l' a été, contrairement  aux six années les plus chaudes précédentes, sans l'apport de ce courant chaud de surface dans le Pacifique qui réchauffe périodiquement dans des proportions très sensibles l'atmosphère de la planète.

Les spécialistes supputent déjà ce que pourrait donner le prochain record associé à un pic d'El Niño !   

 

Sc. et Avenir

21-3-2015

 

 

 

 

Des "carottes-patrimoine" pour une banque de glace dans l'Antarctique !

Préserver au Pôle Sud pour les générations futures des échantillons de glaciers menacés par le réchauffement de la planète.

Initiée par le Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l'Environnement de Grenoble (M.Chapellaz), l'idée devrait se concrétiser au printemps 2016 par un premier prélèvement au Col du Dôme du Mont-Blanc à 4300m.

Cet échantillon sera placé dans le "meilleur congélateur du monde" (base antarctique franco-italienne Concordia) et le plus sûr : nul besoin d'électricité et froid minimum garanti à  -53°C (et encore -43°C à la fin du siècle en envisageant le niveau maximum possible du réchauffement global).

Rappelons que la glace est une archive majeure de la composition de l'atmosphère et de l'évolution des climats. Elle permit entre autre d'établir le lien entre températures et gaz à effet de serre.

 

Meteo-France

mars 2015

 

 

 

 

La violente tempête des je-ve 5-6mars sur l'Europe méridionale et en Méditerranée.

Le renforcement des hautes pressions (1042mb) sur l'ouest de l'Europe conjugué au creusement d'une dépression (995mb) en Méditerranée a engendré un gradient de vent localement très resserré générant des rafales >150kmh en de nombreux endroits (185kmh au Cap Corse, 200kmh en Toscane tout près de Florence et 214kmh sur la côte dalmate!)

Sur le continent : 149kmh au Cap Béar, 125kmh à Avignon.

Ces vents de secteur N à NE sont selon les régions dénommés : Tramontane (Roussillon), Mistral (Vallée du Rhône), Grecale (Est Corse) ou Bora (Adriatique).

( Cartes : voir Rare ou Inhabituel )

 

Sc et Vie

avril 2015

 

 

 

 En ville, des mini-éoliennes sur les toîts ?

A Berlin, le designer Arman Emani propose d'assembler entre elles des petites éoliennes capables de tirer parti des vents faibles soufflant le plus souvent en milieu urbain.

Ces éoliennes s'emboîteraient comme les pièces d'un Lego. Les dimensions envisagées seraient de 40 à 60cm par pièce. Elles seraient placées sur les toîts.

L'idée ayant été distinguée par le Red Dot Design Award , les premières réalisations du projet sont attendues d'ici deux ans.

Meteo-France

avril 2015

 

 

 

Hiver 2014/15 (hiver météorologique = déc , jan, fév) : quasi-normal sur la France, sans caractère exceptionnel. Très peu de gelées en plaine.

Quelques épisodes neigeux se sont produits jusqu'en plaine et les massifs ont bénéficié d'un bon enneigement (très abondant dans les Pyrénées).

 Pluviométrie conforme à la normale sur l'ensemble du pays. Idem pour l'ensoleillement avec un léger déficit dans le Nord et le Nord-est et un petit excédent pour la Corse.

Météo-France

27mai 2015

 

 

Chaleur exceptionnelle en Inde !

S'il est habituel juste avant la mousson d'y enregistrer les t° les plus hautes de l'année, elles sont pour l'heure et depuis plusieurs jours particulièrement élevées, proches des records ou les dépassant :  47.7° dans le sud à Allahabad (48.3° le 18/05/03), 46.7° à Kakinada (>record 46.6° du 19/05/03), 45.5° à New Delhi (47.3° le 25/5/91).

On a noté 5 j consécutifs >46° dans certaines régions.

 

Météo-France

mai 2015

 

 

Chaleur précoce sur le sud de l'Europe et l'AFN.

Dans un flux de SW puis de S, les t° ont atteint des valeurs exceptionnelles en cette période de l'année : 33° à Sartène(Corse), 31° à St-Girons(Ariège) et 30° à Saint-Jean-de-Luz, le lu4 mai.

Cet épisode a été généré ou renforcé par un puissant effet de foehn* dans les Pyrénées (205kmh de sud à 2800m, 156kmh à 1800m). ( * Après avoir franchi une chaîne de montagne, un vent est plus sec et plus chaud qu'il n'était de l'autre côté).

Cette masse d'air très chaud était en provenance directe (sable saharien sur la Sardaigne) d'Algérie et de Tunisie où ont été enregistrées également des températures extrêmes pour la saison avec 45° (record) à Kairouan, 43° à Skikda et 39° à Tunis. (A noter qu'il fait aussi inhabituellement chaud pour la saison sur le Maroc en ce moment).

Cette vague précoce a ensuite concerné la Sicile (record de 41°) puis les Balkans ( 35° en Serbie).

 

Météo-France

 juin 2015

 

 

El Niño de retour ?

Vraisemblable en raison de la hausse des températures de surface dans l'Océan Pacifique équatorial et du fait que la progression vers l'Est de ces anomalies chaudes paraît devoir se poursuivre.

Aussi s'attend-on pour les prochains mois à de profondes modifications de la circulation atmosphérique dans les régions tropicales avec une augmentation des précipitations et de l'activité cyclonique (sauf dans l'Atlantique Nord où elle devrait par compensation être au-dessous de la normale).  

 

Météo-France

5 juin 2015

 

 

Pic de chaleur des 4 et 5 juin en France

De nombreux records pour une 1ère décade de juin ont été battus :  36° dans les Landes,  35° à Bordeaux et à Nemours,   34°  à Nevers !

Dans le nord de violents orages ont mis fin à cette courte vague de chaleur : à Amiens la t° est passée de 32° (record) à 18° en quelques heures et une rafale de 120kmh a été enregistrée à Cambrai.

 

Météo-France

Bibliothèque

 

 

Les plus fortes rafales enregistrées à Paris (intra-muros) depuis 1914 : 

 

  Paris IdF
26/12/99 169 kmh 173 kmh
12-13/3/67 140 kmh 140 kmh
20/3/14 135 kmh -
31/1/53 125 kmh 148 kmh
27-28/2/2010 122 kmh 128 kmh
6-7-/7/58 119 kmh 137 kmh
12/2/70 115 kmh 144 kmh
28/2/90 104 kmh 130 kmh

 

Météo-France

Bibliothèque

 

 

L' ICU  ou  Ilot de Chaleur Urbain

Les tissus urbains très denses (grandes villes) influent sur leur environnement en générant un microclimat appelé "ïlot de chaleur urbain".

Il se produit en hiver (chauffage des immeubles) mais aussi en été par accumulation durant le jour, dans les murs des bâtiments et les sols en dur, du rayonnement solaire.

Ce phénomène se traduit par des différences de t° nocturnes de 2.5° en moyenne annuelle entre Paris et les zones rurales voisines. Cet écart a été particulièrement marqué durant la canicule d'août 2003 avec des valeurs supérieures de 4 à 8° au centre de la capitale par rapport aux zones moins urbanisées de la banlieue.

On estime que ce différentiel  pourrait atteindre voire dépasser 10° au cours des canicules à venir si le réchauffement continue à produire ces pics de chaleur qui semblent de plus en plus fréquents...  

 

Le Monde

14-15 juin 2015

 

 

Après 5 ans d'absence,  " l'enfant terrible " semble de retour !

Après la fausse alerte de 2014, si les météorologues sont prudents ils annoncent tout de même le retour du phénomène perturbateur avec au moins 80% de certitude.

Il faut dire qu'un excédent de 1.5° à la norme vient d'être mesuré dans les eaux de surface du Pacifique, phénomène jamais vu depuis 1987 à un stade aussi précoce. D'autant qu'El Niño a encore de beaux jours devant lui pour croître puisqu'il atteint généralement son paroxysme vers la fin décembre.

Par ailleurs il présente tout de même quelques effets positifs comme par exemple en Californie où il induit des pluies plus abondantes qui atténuent la sécheresse y sévissant  depuis plusieurs années.

Rappelons qu'il a aussi pour effet de faire sursauter la température moyenne du globe.

Les liens entre El Niño et le changement climatique en cours semblent complexes et font l'objet de nombreux travaux.

 

Météo-France

août 2015

 EL Niño confirme sa croissance !

En cette fin juillet, l'anomalie moyenne de T° de surface de la mer sur le Pacifique Equatorial continue de croître à +1.5° . Cette valeur pourrait dépasser +2° en Octobre d'après les toutes dernières simulations rendant donc quasi-certain le classement en "intensité forte" du phénomène dès la rentrée prochaine.

Au-delà de cet horizon, l'incertitude sur son évolution est plus grande mais il est vraisemblable qu'il abordera le début de l'hiver avec une intensité élevée. 

Sc. et Vie

 août 2015

 

 

Réchauffement ou pas ?

A quelques mois de la conférence mondiale sur le climat à Paris (déc), et alors que le GIEC et ses affidés aimeraient bien arriver d'ici là à mettre un maximum de gens d'accord sur la réalité du réchauffement,  les "climato-sceptiques" semblent encore nombreux et il paraît plus que jamais nécessaire de rappeler leurs principaux arguments :

         - Les relevés de t° à l'échelle du globe ne sont pas fiables : ils résultent en fait d'indicateurs très complexes car devant la grande variabilité des équipements utilisés sur place (des ballons-sondes aux navires marchands) et leur imprécision notoire, les experts des agences officielles (NOAA aux USA et Met Office en GB) se doivent d'effectuer des ajustements "manuels" afin d'homogénéiser ces données !

         - Depuis une dizaine d'années la courbe de la t° moyenne globale non seulement ne progresse plus mais a même régressé à un moment de 0.4°C ! Alors que dans le même temps le taux de CO2, censé être directement responsable du réchauffement attendu, a lui continué de progresser avec une parfaite régularité et dans les proportions prévues. Les experts ont invoqué le "hasard des variations naturelles" ou même les fluctuations des radiations solaires assez difficiles à cerner et à évaluer !

         - La banquise antarctique (pôle sud) n'a jamais été aussi étendue , sa superficie augmentant régulièrement depuis 1979 ! Malgré la relative diminution de la banquise arctique, ce phénomène présente une ampleur exceptionnelle et demeure inexpliqué.

         - Le réchauffement relatif actuel n'a rien d'exceptionnel et a été précédé au cours des âges par de nombreuses variations dans les deux sens ! (Etude des cernes d'arbres, des carottes glaciaires...)

         - L'océan stockant 93% de l'énergie solaire et générant des brassages thermiques considérables et d'une grande complexité, il est pour certains le vrai patron du climat et probablement responsable, par la mise en oeuvre de son grand duo El Niño/La Niña, des principaux effets climatiques constatés.

 

Météo-France

14/8/2015

 Les fortes chaleurs après le 15 août 

(Statistiques 1981-2010)

C'est pendant la 3ème décade de juillet ou la 1ère décade d'août que presque tous les départements connaissent leurs t° les + élevées. Les rivages de la Manche, le pays basque et le Béarn affichant quant à eux leurs maxis annuels aux alentours du 15 août.

Toutefois des épisodes de fortes chaleurs (canicules tardives) ne sont pas inconnues après cette date : du 20 au 23 août 2011 du Sud-Ouest au Nord-Ouest et pour la quasi-totalité du pays du 15 au 21 août 2012.

En outre, des t° > 30° sont fréquemment relevées en sept., surtout dans la moitié sud. Mais pas seulement : en 2011 on a noté 30° du 29 sept au 3 oct sur le nord-ouest !

Les normales saisonnières les + élevées en France le 15 août concernent Le Luc-en-Provence  : mini 23°   maxi  32°  (Paris 14°/25°)

 

Sc. et Vie

août 2015

 

 

 

 

  Toutes les éoliennes ne seront pas à pales !

En effet afin de remédier aux inconvénients très souvent dénoncés des éoliennes tripales traditionnelles (bruit, enlaidissement des paysages, dangerosité), il est prévu d'utiliser un mât en deux parties. Un cône vertical ultraléger, creux et mobile fixé sur un tube rigide arrimé au sol.

Sous l'action du vent et de par l'effet aérodynamique des tourbillons d'air (du type vortex), la partie supérieure oscille produisant ainsi de l'électricité grâce à un système de bobines et d'aimants.

Un mât de 13m développe 4 kW et nul doute que les modèles de 170m(!) en préparation en produiront bien davantage, d'autant qu'on peut les rapprocher beaucoup plus que les éoliennes à hélice et en couvrir des champs entiers avec une densité d'occupation tout à fait remarquable !

Il n'est pas certain en revanche que l'esthétique des paysages en pâtisse beaucoup moins et que les oscillations permanentes de ces assemblages à la longue...

   

Météo-France

1/9/2015

 

 

 

  Records de vent locaux durant l'intense épisode orageux de la nuit du lu31 au ma1er  dans le SW

- 153 kmh à Le Montat(Lot)

- 135 kmh à Montauban(Tarn-et-Garonne)

- 118 kmh à Caylus(-)   

Météo-France

9/2015

 

 

 

 El Niño continue à se renforcer ! 

L'anomalie de t° de surface de la mer dans le Pacifique équatorial a atteint +2° à la fin août. De plus, les simulations des différents modèles de prévisions saisonnières de par le monde sont actuellement particulièrement cohérentes et unanimes pour annoncer la poursuite du renforcement du phénomène qui devrait atteindre son maximum d'intensité à la fin de l'année et figurer parmi les plus puissants observés depuis 1950.

Météo-France

16/10/2015

 

 

 

Un début d'automne   particulièrement frais ! 

Depuis le 1er septembre (début de l'automne météorologique), les températures ont été globalement (sur l'ensemble de l'Hexagone) très nettement au-dessous des normes saisonnières, ayant atteint leur plus bas les 14 et 15 octobre avec des maxi de 6° à Dijon, 5° à Nancy et 3° à Langres ! (valeurs habituelles de fin nov) et des mini de -1° à Beauvais,  -2° à Poitiers et -3°  à Bergerac (soit un bon mois d'avance sur les dates moyennes des premières gelées !)

Dans de nombreuses régions un tel froid diurne n'avait jamais été observé aussi tôt dans la saison !

Sc. et Vie

nov 2015

 

 

 

 

  Effets prévus du  réchauffement probable sur l'Hexagone , variables selon Régions

     -  Ile-de-France :  (+2.5° en 2070)  -   L'érosion des monuments historiques pourrait s'accélérer - Des oiseaux exotiques apparaîtront dans le ciel - Les réseaux ferroviaires et routiers risquent de mal supporter la chaleur - Emergence de maladies tropicales comme la dengue - Canicules à répétition et l'eau pourrait devenir un problème !

    -  Rhône-Alpes :  (+3.0° en 2070)  - Les glaciers en voie de totale disparition - Plus de neige même en hiver - Sommets inaccessibles en raisons d'éboulements massifs (fonte du permafrost) - Lyon subira de fortes canicules mais même affaibli le Rhône devrait rester une ressource fiable  et les alpages seront plus étendus et plus herbeux -

     -  Centre : (+2.5° en 2070) - On devra sans doute ombrager (arbres) les champs de blé - - Les murs des maisons et bâtiments probablement fragilisés - Les sangliers seront très nombreux et les poulets sans plumes- Les chênes pourraient disparaître et les vitraux de la cathédrale de Chartres ne pas résister .

     - Nord-Est : (+2.0° en 2070) - Les inondations risquent de devenir un problème majeur- La pollution atmosphérique devrait encore s'amplifier - Des éléments importants du sous-sol devraient s'effondrer -Avec la fin du gel la question du comportement des êtres vivants se posera - Par contre le Champagne ne sera probablement pas trop affecté, les crues de la Somme devraient peu à peu cesser et le grand boum de la betterave à sucre est d'ores et déjà annoncé !

      - Sud-Est : (+2.5° en 2070) - Des fruits venus d'ailleurs (exotiques) vont adorer le climat mais la Camargue risque d'être en grande partie submergée - Des colères du ciel devenant tropicales ( pluies diluviennes) mais aussi des périodes de sécheresse rendant inéluctable une guerre de l'eau - En Méditerranée les poissons seront moins nombreux et plus divers mais la clémentine corse serait menacée par le surcroît de précipitations -

     - Sud-Ouest : (+2.0° en 2070)  - Des kilomètres de côtes risquent d'être emportées par l'atlantique et la conservation des grottes préhistoriques compromise - La qualité des vins de Bordeaux devrait pâtir du réchauffement mais moins exigeant en eau le sorgho pourra remplacer le maïs - En revanche, les conditions idéales pour l'installation du Chikungunya devraient prévaloir et les glaciers pyrénéens auront sans doute disparu.  

     - Grand-Ouest : (+2.0° en 2070) - Le marais poitevin pourrait disparaître sous la mer où des poissons exotiques devraient toutefois renouveler la ressource halieutique -  La Bretagne pourrait se mettre à produire du vin - Face à la chaleur la production laitière baissera et la filière porcine va devoir s'adapter - Pour limiter les maladies, les parcs à huîtres pourraient être déplacés en mer.

    - Dom-Tom : (+1.5° en 2070) - La filière de la canne à sucre doit se reconvertir sous peu dans l'électricité mais les Antilles seront directement menacées par la hausse du niveau de l'Océan dont l'acidification pourrait en outre être fatale à la nacre de l'huître de Tahiti - Les récifs coralliens de Nouvelle Calédonie devraient souffrir encore plus. 

 

 

France-Culture

(La conversation scientifique)

5/12/2015 - (14-15h)

 

 

 

  Et si le CO2 de l'atmosphère était un bouclier providentiel ?

Selon le climatologue Gilles Ramstein, on sait qu'à une époque où l'énergie en provenance du soleil était plus faible qu'aujourd'hui, la Terre aurait dû être entièrement recouverte de glace or elle ne l'était pas. Et cela en raison de la grande teneur en CO2 et en méthane de l'atmosphère grâce à quoi un puissant et providentiel effet de serre se produisit qui assura la protection  de la vie dans les océans et sur les continents.

Or rappelons-nous que de nombreux climatologues estiment que la planète, et en dépit du réchauffement actuel qu'ils considèrent comme un épisode transitoire et habituel, est en réalité à la veille d'une nouvelle ère de glaciation !

On est alors en droit de se poser une question. Est-il si judicieux que cela de chercher (et si c'est réellement possible au demeurant) à réduire la teneur de l'atmosphère en CO2 ?       

Météo-France

1/2/16

 

 

 

  Février 1956 : vague de froid historique  !

Il y a soixante ans, après des mois de Déc 55 et Jan 56 très doux, un froid glacial s'abattait sur l'Europe et sur l'Hexagone en particulier pour le mois de février le plus froid jamais enregistré en France depuis 1900

Une vague de froid exceptionnelle par sa durée (27j) (1er au 27/2) et les records absolus de t° minimales enregistrées : -11°  à Lorient, -14° à Boulogne-s-M, -15° à Paris et à Bordeaux, -17° à Marseille, -18° à Lille, -20° à Aix-en-Provence, -22° à Agen, -25° à Nancy !

Mais également par des chutes de neige inégalement réparties mais localement très importantes : 80 cm à Bordeaux, 70cm à Saint-Tropez, 60cm à Saint-Raphaël, 30cm à Brest !

Phénomènes dus à un puissant anticyclone sur l'Europe continentale et des basses pressions en Méditerranée, le tout générant un flux très fort de Nord-Est. De plus, en s'engouffrant dans la vallée du Rhône, ce flux glacial a entraîné un mistral d'une extrême violence : 180kmh à Istres et 160kmh à Orange. (Avec les températures ambiantes, on peut imaginer le refroidissement éolien ressenti ! )

 

Météo-France

15/2/16

 

 

 

   El Niño   : vers une diminution du phénomène en cours.

Les anomalies de t° de surface de l'Océan Pacifique ont amorcé une baisse depuis 2016. Cette décroissance des excédents va s'accélérer au cours des prochains mois.

Toutefois les impacts du phénomène (le plus intense depuis 1950) se feront encore sentir sur le système climatique global : poursuite de la sécheresse en AFS et son accentuation en Australie. A l'inverse, dans le même temps,  les précipitations resteront excédentaires sur la côte ouest des USA, le nord du Mexique, l'Uruguay, le nord de l'Argentine, la corne de l'Afrique et l'Indonésie.

Par ailleurs l'Europe n'étant pas directement impactée par le phénomène, l'extrême douceur de la fin 2015 et début 2016 ne peut pas être attribuée à l'épisode El Niño actuel.

 

Météo-France

3/3/16

 

 

 

   Hiver 2015/16 (déc-jan-fév)  :  Des records de douceur  !

Grâce à un flux  de SW à W persistant tout au long de la saison, la France n'a pas connu de vague de froid ni de véritables conditions hivernales. La t° moyenne a été de 8.0°C soit 2.6° de plus que la normale et place cet hiver comme le plus chaud depuis 1900.

C'est surtout le mois de décembre, véritable mois de printemps avec +3.9° sur la norme et d'une sécheresse exceptionnelle. Toutefois les précipitations de jan et fev ont rendu la pluviométrie excédentaire de +10% sur le pays pour l'ensemble de la saison.

Les épisodes de neige ont été peu marqués même si les chutes de février ont atténué un déficit catastrophique en moyenne montagne.

Les gelées, très tardives, ont été peu fréquentes.

L'ensoleillement a été généralement excédentaire (+50h à Paris avec 234h) mais déficitaire sur la pointe bretonne, le pourtour méditerranéen ( -125h  à Nîmes avec 315h) et une partie du NE.

 

Météo-France

25/4/16

 

 

 

 Asie du Sud-Est      :  Niveau de chaleur inédit !

Quand il fait froid quelque part (avril glacial en Europe) il fait chaud ailleurs ! Cette répartition de la chaleur à la surface du globe, variable au cours du temps depuis toujours soit de manière durable soit de façon saisonnière comme ici  (la t° globale restant toujours pratiquement la même)  se vérifie une fois de plus.

De très nombreux records absolus de chaleur sont tombés au cours des dernières semaines d'Avril sur la Péninsule Indochinoise et dans l'Océan Indien :

Thaïlande :  44.3°  à Sukkothai

Cambodge : 42.6°  à Preha Vihea

Malaisie :   39.2°    à Batu Embun.

Maldives :  34.9°    à Hanimadhoo.

Nul doute que cet épisode de chaleur exceptionnelle ne soit liée à l' El Niño tout aussi exceptionnel de fin 2015 qui a porté au plus haut l'anomalie chaude sur l'Océan Indien.

 

Science et Vie

juin 2016

 

 

 

 

 Réchauffement : la menace méthane semble s'éloigner !

Il y a cinq ans, d'inquiétantes observations ont paru donner raison aux alarmistes : en Mer de Laptev (NE de la Sibérie) une équipe russe rendit compte, en plusieurs endroits, d'impressionnantes colonnes de bulles de méthane (de plusieurs centaines de mètres de diamètre) qui montaient jusqu'à la surface !

Effectivement des mesures approfondies ont confirmé que d'importantes quantités de méthane s'échappent de l'océan sur une surface étendue. De plus, de vastes cratères provoqués par des dégazages massifs de méthane souterrain ont été observés dans le nord de la Sibérie.

Mais peu de temps après (avril 2015), par un étonnant retournement de situation, une équipe américaine (Chui Yim Lau, Université de Princeton) découvre, sur sa base située dans le Haut Arctique, que non seulement le sol n'émet pas de méthane mais encore qu'il consomme celui de l'atmosphère !

Ces phénomènes contradictoires s'expliqueraient par le fait que seuls les sols riches en matière organique et en eau laissent échapper du méthane pendant que les sols secs au contraire en consomment (présence de bactéries spécifiques).

Ainsi le spectre d'un brusque emballement climatique dû au méthane dégazé dans l'atmosphère, annoncé à grands cris il y a quelques années, ne serait plus à craindre. "Mais il nous reste beaucoup de choses à comprendre avant de pouvoir faire des projections fiables". 

 

Science et Vie

juin 2016

 

 

 

 

 Le vent sur le Sahara devrait faiblir d'ici la fin du siècle

A défaut de lire des renseignements ou des explications concernant l'incontestable baisse des vents forts (depuis une bonne vingtaine d'années au moins) sous nos latitudes et la quasi-disparition des tempêtes sur nos côtes (que sont devenues les fameuses tempêtes d'équinoxe qui chaque année, à un ou deux jours près aux alentours du 20 sept soufflaient sur la Bretagne et une bonne moitié nord de la France ? Mystère.)

Ici il s'agit de l'harmattan ce vent qui souffle du Nord-Est (alizé continental) sur le Sahara et l'Afrique de l'ouest et qui, selon le climatologue Cyrille Flamant, devrait, en raison du "réchauffement climatique", voir sa vitesse moyenne divisée par deux d'ici un siècle et donc également diminuer, dans des proportions similaires, les milliards de tonnes de sable par an qu'il envoie dans l'atmosphère. (Attention ce sable diminue le rayonnement solaire sur l'Atlantique atténuant le réchauffement de ses eaux de surface et du même coup la fréquence des cyclones qui se forment dans la zone intertropicale au large de l'Afrique)

Selon le chercheur son pronostic est robuste car à l'inverse de la pluviométrie) difficile à prévoir à long terme, les évolutions des vents sont bien modélisables. 

  

Météo France

juil 2016

 

 

 

 

Bilan juin 2016   Pluie, grisaille et fraîcheur ! 

Vraiment peu estival, le mois a été marqué par de nombreux passages pluvieux (surtout sur la moitié N) un soleil très peu présent. et des t° inférieures aux nor: 36.2°mes.

La pluviométrie a été excédentaire de 2 à 2.5 la norme avec des records de la Bretagne aux frontières du NE.

L'ensoleillement a été un des plus faibles observés pour un mois de juin avec là aussi quelques records. Le soleil a parfois brillé moins de 100h :  Brest(84h), Rennes(90h), Rouen(91h), Le Bourget(97h). Seuls le piémont pyrénéen et le pourtour méditerranéen ont bénéficié de valeurs proches des normes.

Les températures ont été assez douces la nuit mais très fraîches en journée sur la majeure partie du pays en particulier sur la moitié ouest (maxi < 1 à 2°).

 

Météo France

août 2016

 

 

 

 

Bilan juillet 2016   Alternance de fraîcheur et de chaleur modérée 

Brutale chute de température au milieu du mois avec des records de fraîcheur : à Bergerac le 15 au matin, suivi d'un pic de chaleur le 19 surtout dans l'ouest où de nombreux records mensuels sont battus avec même des records absolus : 36.2° à Ploumanach,   37.2°  à Saint-Mandé-du-Mont (Manche).

La pluviométrie a été déficitaire sur la majeure partie du pays. Déficit très marqué, souvent supérieur à 50%, il a dépassé 80% sur le Limousin, le Poitou-Charentes et les pays de Loire avec là aussi quelques records : 2j de pluie et 4mm à Limoges et à Tours.

L'ensoleillement a été généralement supérieur aux normes saisonnières : de 10% sur Centre, nord de l'Aquitaine et Midi-Pyrénées. 

  

Science et Vie

août 2016

 

 

 

 

    1442  : Premières observations climatiques directes  

Cette année 1442 serait donc celle à partir de laquelle ont commencé à être effectuées et archivées les observations climatiques actuellement les plus anciennes connues. A savoir les dates de gel et de dégel du lac Shuwa au Japon, qui plus est relevées sans interruption depuis le début par des moines shintoïstes.

En outre le réchauffement climatique postérieur à la révolution industrielle y serait bien visible.  

  

Météo France

sept 2016

 

 

 

 

Bilan août 2016   Une canicule très tardive. 

Dans la période du 23 au 28 de nombreux records de chaleur sont battus sur un large quart NE du pays.

Dès le lu 22 un anticyclone se met en place et dirige un flux de sud durable apportant une masse d'air particulièrement chaude et sèche toute la semaine : 36° à Nantes et à Rennes, 35° à la Roche-sur-Yon, 33° à Saint-Brieuc.

Paris a dépassé à deux reprises son ancien record pour fin août avec 36° le 24, valeur inédite dans la capitale après un 20 août depuis le début des relevés (1873).

Nombreuses autres stations avec des records (35 à 37°), comme à Rouen, Strasbourg, Lille, Angers, Dijon, Nancy, Chartres … Les records de température minimale élevée ont été moins nombreux, mais à Paris, avec 22.5° au plus frais vendredi 26 au matin, on a néanmoins battu un record pour une fin août.

Et au-delà de ces records décadaires, cette vague de chaleur est aussi remarquable par les longues séries de journées très chaudes observées. À Nantes, on a atteint 6 jours de suite les 30°. En Île-de-France, on a relevé 35° pendant quatre jours de suite à Melun.

Le pic d'intensité a été atteint en toute fin d'épisode, le 27, avec une température moyenne de 25.6°. Ces valeurs sont certes élevées, mais restent nettement inférieures à celles enregistrés lors des canicules majeures. En 2003, on avait relevé le 5 août, au plus chaud de l'épisode, 29.4° en température moyenne et 37.7° en température maximale.

 

Centre des Sciences Polaires

(Univ. Washington)

(/Nature)

oct 2016

 

 

 

 

  Ils ont trouvé !  L'Antarctique ne fond pas en surface mais par en dessous ! 

Il fallait y penser. Les experts du GIEC n'aimaient pas beaucoup ce continent (le "6ème") qui contredisait leurs prédictions globales non seulement en ne fondant pas (comme le Groenland ou les glaciers alpins et andins) mais dont la t° de surface en certains endroits baissait plutôt !

Or des photos satellites ont montré que les glaciers du Bassin d'Amundsen connaissent depuis dix ans un fort recul (de 14 à 31km). Les courants marins circumpolaires qui ont vu leurs trajectoires modifiées par le réchauffement seraient à l'origine de cette sape par en dessous.

Ces courants pourraient faire fondre chaque année plusieurs dizaines de m d'épaisseur de  glace (flottante) servant de rempart et de blocage de fusion pour les glaciers continentaux proprement dits dont le retrait pourrait alors s'emballer et devenir incontrôlable !

 

France-Culture

(Les chantiers de l'éco)

nov 2016

 

 

 

  Réchauffement et vins de Bourgogne !

La récolte est en baisse (mais les prix en hausse). Les professionnels des Hospices de Beaune attribuent ce phénomène au "dérèglement climatique", bref cela continue (et depuis longtemps), il n'y a plus de saisons !

Cette année après un hiver très doux, il y eut ce mauvais gel en Avril, suivi de pluies interminables au printemps empêchant les tracteurs d'arpenter les vignes. Et pour finir, avant les vendanges, des épisodes de sécheresse !

Science et Vie

(Centre de Recherche Météorologique australien)(Laboratoire d'aérologie de Toulouse)

déc 2016

 

 

 

   Hector, un monstre atmosphérique utile !

     Hector n'est pourtant pas un ouragan puisque c'est un orage, le premier auquel on ait attribué un nom. Il faut dire qu'il sort de l'ordinaire : sa structure nuageuse a deux fois la hauteur de l'Everest (18km),  son développement horizontal couvre une surface proche de celle de la Corse, sa puissance équivaut à 600 000 réacteurs nucléaires et il contient cent millions de tonnes d'eau !

De plus il se forme de manière répétitive (quasi-quotidienne) et toujours au même endroit! A savoir les îles Tiwi au nord-ouest de l'Australie et plus spécialement en période de pré-mousson soit en novembre et en décembre.

Les observations ont montré que les tourelles d'Hector injectaient dans la stratosphère 3000 tonnes de vapeur d'eau par épisode. Comme ces intrusions répétitives et brutales concernent également environ 130 orages tropicaux par jour et qu'elles importent tous les polluants de la basse atmosphère, les scientifiques considèrent comme une aubaine ces phénomènes ultra-puissants car l'analyse précise de leurs mouvements de convection permettra de mieux connaître l'impact de ces échanges troposphère-stratosphère sur le climat de la terre tout entière.   

 

Météo France

13/1/2017

 

 La tempête "Egon' 

        Elle fut causée par une dépression qui était moyennement creuse (1005mb) en abordant la Bretagne à midi mais qui en traversant le nord de la France dans l'après-midi et la nuit s'est creusée jusqu'à 982mb arrivée sur la Picardie d'où elle poursuivit sa route vers la Belgique puis l'Allemagne en se comblant lentement.

         Le phénomène fut déclenché ou accentué, comme souvent, par la présence d'air très froid ("goutte froide") en altitude.

        Au passage d'Egon, on a relevé : 146kmh à Dieppe où il n'avait pas venté autant depuis longtemps (préccédent record 155kmh par rafale sous orage le 11/7/87), 139kmh dans l'île de Groix, 133kmh à Chouilly(Marne), 131kmh à Cherbourg, 130kmh à Caen, 125kmh à Mouzay(Meuse), 118kmh à Nancy.

         En IdF : 117 dans le Val-d'Oise, 102 à l'aéroport d'Orly, 95 à Paris.

         Phénomène assez remarquable eu égard à la plus faible fréquence que par le passé de ces passages de minimums sur le pays et l'Europe de l'Ouest. Toutefois Egon ne fera pas partie des grandes tempêtes historiques car seule une faible partie du pays a été affectée par des vents de +120kmh.  

 

Science et Vie

(CERN-Genève)

jan 2017

 

 

 

  Nuages et soufre

        La nucléation est le processus qui dans l'atmosphère conduit des molécules d'eau à s'agréger à des molécules chimiques pour former des nuages. Une expérience baptisée Cloud, menée au CERN de Genève, a reproduit en laboratoire les conditions régnant en haute atmosphère (froid, ultra-violet, flux de particules, gaz multiples...) afin d'y étudier le le déclenchement de la nucléation.

          Et la première constation est d'importance : le soufre que l'on pensait indispensable dans ce phénomène ne l'est pas. Seuls des composés organiques naturelle ou d'origine humaine y jouent un rôle important !

           Cela implique ou suggère qu'il devait y avoir plus de nuages avant la révolution industrielle que supposé jusque-là. Et la conclusion inattendue, et assez courageuse, d'un des auteurs de cette expérience n'est pas moins intéressante : "Cela pourrait rendre moins probables les réchauffements les plus extrêmes prévus par les modèles climatiques."   

 

Météo France

6/2/2017

 

 Un trio de tempêtes ! 

        Dans un flux rapide d'ouest en est, positionné très au sud, trois dépressions se sont creusées sur le Proche-Atlantique donnant naissance aux trois tempêtes qui se sont succédé sur la France du ve 3 au di 5 février.

- "Kurt", la première, a touché Sud-Bretagne, les côtes de Charente et le sud des Pays de Loire le ve 3 à 12h pour poursuivre vers le Nord-Est en s'affaiblissant assez vite. On a relevé : 136kmh à Ouessant, 131 à la Pointe de Chemoulin, 127 sur l'Ile d'Yeu, 122 au Cap Ferret, 120 à Saint-Clément-des-Baleines et 112 à Nantes.

  - "Leiv", d'un parcours à peu près identique, est la plus intense des trois sans caractère exceptionnel : 148kmh au Cap Ferret (173 en déc99), 144 à Royan(194), 132 à Biscarosse, 128 à Cognac, 127 à Clermont-Ferrand(158), 120 à Bordeaux(160).

- "Marcel", a touché les côtes landaises le di5 à la mi-journée et a balayé l'Occitanie la nuit suivante avant de s'évacuer vers Provence-Côte d'Azur : 141kmh au Cap Ferret, 140 à Messanges, 126 à Perpignan. En altitude 202kmh à Envalira(2400m), 152 au Pic du Midi(2880m). Sur le littoral : 162 au Cap Béar.

 

Météo France

7/3/2017

 

 La tempête Zeus

        Le lu 6 mars une violente tempête (assez exceptionnelle très localement) a traversé une partie du pays y causant des dommages parfois importants. Il s'agirait de la 10ème tempête hivernale la plus sévère ayant frappé le territoire français métropolitain sur la période 1980-2017 (32% de la surface du pays ont connu à cette occasion des vents de +100kmh), 7% de +120kmh ).

          Le Finistère a été le département le plus touché : 193kmh à Camaret, 190kmh à Ouessant (record depuis 1995). Mais également 136kmh à Brest (+/2008), 129kmh à Quimper(+/1992) et à Landivisiau(+/2016).

           Autres valeurs remarquables enregistrées lors du passage de  Zeus sur une grande moitié sud de la France :  174kmh (St Cézaire sur Slagne-Alpes Marit.), 158kmh (Cap Camarat-Var), 157kmh(Ajaccio-Corse), 145kmh(Alpes Marit.), 125kmh(Poitou), 122kmh(Fréjus), 120kmh(Montpellier).

 

Météo France

15/3/2017

 

 En Amérique du Nord-Est : la tempête hivernale Stella  !  (ma 14 mars )

        -USA :  Les grandes villes côtières ont été relativement épargnées, mais à l'intérieur des cumuls de neige sur 24h parfois records :  104cm  et   79cm (contre 20 à New York). (localement 3ème + forte tempête de neige observée). 

                      Vents violents :  127 kmh  à Cape Cod.

         -Québec :  36cm et  140 kmh   à  Montréal (conditions de blizzard durant des heures)

 

Météo France

27/3/2017

 

  Californie : très net recul d'une sécheresse historique

L'hiver a été particulièrement pluvieux par suite d'une succession de nombreux épisodes perturbés associés à des dépressions exceptionnellement creuses pour une latitude aussi sud :  481mm à San Francisco et 341mm à Los Angeles soit le double des normales.

Dans la Sierra Nevada (Mammoth Mountain) : 6.25m de neige au mois de janvier (record absolu).

Cet hiver particulièrement pluvieux a permis de recharger les nappes phréatiques et de constituer un important manteau neigeux sur le relief, avec à la clef  un très net recul d'une sécheresse historique. ( Seulement 7% du territoire californien connaît encore une sécheresse sévère.)

 

Science et Vie

mai2017

 

  Réchauffement : pour l'Europe, retournement de situation ?

On nous annonce sans sourire la possibilité, pour la façade atlantique du Vieux Continent, au lieu du réchauffement lent et régulier annoncé, un brutal refroidissement ! Pour illustrer le propos on nous suggère de revoir le film catastrophe Le jour d'après qui montrait New York prise dans une épaisse banquise de glace du jour au lendemain.

Nous serions donc à la merci d'un bouleversement climatique régional en opposition avec le réchauffement progressif observé par ailleurs, avec des variations de plusieurs degrés en moins de dix ans ! Ces variations sont non seulement possibles mais ont déjà été observées dans des carottes de glace prélevées au Groenland : plus d'une vingtaine d'oscillations de température à la fois rapides, amples et localisées.

Et selon Giovani Sgubin (Université de Bordeaux), il y a presque une chance sur deux qu'un tel phénomène se produise sur la façade ouest de notre continent ! Tout va se jouer dans une zone de l'Atlantique au sud du Groenland, la Mer du Labrador. C'est ni plus ni moins l'arrêt du courant d'eau tiède le fameux "Gulf Stream" que redoutent les climatologues du fait de la fonte des glaciers beaucoup plus rapide que prévue.

Est-il besoin de préciser que dans le programme en question le réchauffement n'est pas évacué pour autant puisque, s'agissant d'une oscillation, il est prévu succéder à l'épisode froid et d'une manière aussi brutale, comme un contrecoup d'autant plus préjudiciable à la santé des populations comme à la bonne marche de leur économie ?  

 

Météo France

14/6/2017

 

  ZZZ   Orages exceptionnels en Haute-Loire   ZZZ 

 

Mardi 13 juin. Entre 15h et 17h des cellules orageuses isolées et assez mobiles, se sont formées. Plus tard les orages se régénéraient sur place et progressivement des pluies violentes et surtout stationnaires se sont généralisées sur une grande moitié Sud du département.

Ces cellules orageuses d'une intensité exceptionnelle se sont enchaînées dans une zone très localisée : Landos, Costaros, le Goudet. Sur l'ensemble de l'épisode on a relevé un cumul total de 226mm (dont 123mm en 1h) soit 3 mois de pluie.

Les stations alentour n'ont relevé "que" 34mm et 17mm dans le même temps.

On a aussi observé des grêlons gros comme des oeufs.

Dans le haut bassin de la Loire (Chadrac) le niveau de l'eau, en 2h de temps, est passé de 64cm à 6m10 ! (Les débits étant multipliés par cent).

  

Météo France

10/7/2017

 

  //// Record absolu de pluie à Paris //// 

Le dimanche 9 juillet, entre 21h et 22h, à la station de Paris-Montsouris il est tombé 49mm de pluie en 1 heure, dépassant le dernier record horaire historique (tous mois confondus) de 47mm en 1995.

Les valeurs de pluie sur 24h  ont également donné lieu à des valeurs remarquables : 85mm à Civray, 68mm à Paris (62mm de norme mensuelle), 61mm à Romorantin.

 

Météo France

12/7/2017

 

  Le mois de juin serait le 2ème plus chaud depuis 1900 !

Bien ensoleillé dans l'ensemble et marqué par des t° généralement très élevées (maxi de 3 à 5° au-dessus des normes de saison) avec un épisode de canicule du 18 au 22, le 21 ayant été la journée la plus chaude pour un mois de juin depuis 70 ans avec 26.4° de moyenne sur la France. Avec une t° moyenne de 21.2°, il se place au 2ème rang des mois de juin les plus chauds depuis le début du siècle !

Malgré un épisode pluvio-orageux très marqué localement le 9 (voir ci-dessous), en moyenne la pluviométrie sur le mois, bien que très contrastée d'une région à l'autre, est globalement proche de la normale.

Ensoleillement généreux sur l'ensemble du pays et particulièrement sur la moitié Nord avec un excédent de 20%.

 

Météo France

19/7/2017

 

  Douceur nocturne exceptionnelle voire record !

Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 juil , des records de t° minimale ont été battus dans le Bassin Parisien à l'avant d'une dégradation orageuse.

Au plus frais de la nuit on a ainsi relevé 23.5° à Orly (égalant le record absolu de 2003), 23.2° à Orléans, 22.7° à La Brosse-Monceaux (records absolus) et  21.5° à Melun (égalant 1952).

Il est à noter que cette douceur nocturne record ou exceptionnelle s'est produite dans une masse d'air très chaude mais avec des maxis diurnes assez loin des records. Cela est dû à la couverture nuageuse importante qui a limité le rayonnement nocturne et d'autre part à un brassage de l'air dans les basses couches en raison du vent qui s'est établi à l'avant des remontée orageuses du sud-ouest.

On a relevé 24.4° à la Tour Eiffel et 23.1° à Paris-Montsouris, où les records de douceur nocturne de 28.6° et 25.5° en août 2003 (canicule) n'ont donc pas été atteints, l'effet  "d'îlot de chaleur" propre aux grandes villes (accumulation de radiation solaire dans les murs en été et chauffage urbain en hiver) qui avait prévalu à l'époque en raison d'une nuit claire et d'absence de brassage a très peu joué cette fois.

 

Météo France

1er/9/2017

 

2017 : 2e été le plus chaud depuis 1900

L'été* 2017 a débuté par un mois de juin très chaud marqué par une vague de chaleur précoce du 18 au 22. La chaleur a persisté sur l'ensemble du pays durant les trois premières semaines de juillet avec deux pics de chaleur du 5 au 8 et du 17 au 19, suivie d'un rafraîchissement généralisé.

En moyenne sur la saison, la température a été supérieure à la normale de 1.5 °C, plaçant 2017 au 2e rang des étés les plus chauds, à égalité avec 2015, loin derrière 2003 (+ 3.2 °C).

*(l'été météorologique : du 1/6 au 31/8)

 

Météo France

13/11/2017

 

Sécheresse :  octobre 2017 remarquable
 

Avec un déficit proche de 70 %, octobre 2017 se classe au 5ème rang des mois d'octobre les plus secs sur la période 1959-2017, derrière 1978, 1969, 1985 et 1971.

 
Le mois d'octobre 2017 a été marqué par des conditions anticycloniques dominantes sur l'Europe de l'Ouest. Le flux perturbé a été rejeté sur le nord de l'Europe, privant la France de précipitations significatives. Sur le quart sud-est du pays, les pluies ont été quasi absentes hormis des Pyrénées-Orientales au sud-ouest du Massif central lors d'un épisode méditerranéen peu intense les 18 et 19. Le déficit de pluviométrie, remarquable sur la quasi-totalité du pays, est record sur la région Provence -Alpes - Côte d'Azur.
 
Le déficit pluviométrique récurrent sur l'ensemble de la région PACA ainsi que sur le Gard et la Corse a contribué à une nouvelle aggravation de la sécheresse* des sols superficiels, établissant de nouvelles valeurs records.

 

Météo France

11/12/2017

 

Vents violents sur l'Hexagone

Le  lu 11/12/2017

Les tempêtes d'antan seraient-elles de retour ? Ces pointes ci-dessous étaient en effet atteintes, voire dépassées, il y a encore une quinzaine ou une vingtaines d'années, beaucoup plus souvent à quasiment chaque automne-hiver, qu'à présent.. 

Nonobstant, des vents violents ont donc touché la Vendée, le Centre, le Massif central et la vallée du Rhône.
 
Au passage de la tempête Ana, on a mesuré :

 

161 km/h sur l'île de Ré 
137 km/h à l'île d'Yeu
129 km/h sur l'île d'Oléron
122 km/h à La Rochelle
120 km/h à Blois
117 km/h à Barfleur
116 km/h à la Roche sur Yon
104 km/h à Poitiers
101 km/h à Angers
100 km/h à Chateaudun et Dinard
81 km/h à Orly
 

 

 

 Historiqu 1   2   3 

 Page en cours