TOM REG    "Mini-contes drolatiques ou déroutants"     page 25 

 

Prolongements labyrinthiques de la page en cours (Sous-espaces confinés)

 

n° 246.....  

(...Et bien ça y est, j'ai trouvé ! ...Vous aussi ? Ah tant mieux !... Finalement ça n'aura pas été trop long ni trop difficile...Espérons que le retour fonctionne ! ...Nous verrons bien ! ...Mais avançons à tâtons pour commencer ... Les pieds un peu en-dedans et sur des œufs dans ce drôle d'endroit...Où sommes-nous exactement et pour quoi faire?...La question sonne différemment si l'on est simple visiteur ou carrément l'auteur...Et je n'en mène pas large car il m'incombe de trouver la suite, je le sais bien...ou juste un exutoire à cet imbroglio ! Pourquoi être allé me fourrer dans une truc pareil ? Une rue qui...une petite rue où de chaque côté...Les souvenirs dans mon cas ne servent plus à rien...ne sont plus vraiment fiables...bien sûr je revois très bien le petit tiroir qu'on posa sur un comptoir de bureau et qui contenait ma montre, mes lunettes, une carte orange, une carte d'identité, quelques sous et....mes lacets ! Si je ne  pensais pas que cela n'était digne de n'être mentionné que par le seul fait qu'il s'agissait de moi, je n'aurais pas eu soin d'oublier auparavant que le petit plateau-tiroir qui m'avait été réservé provenait d'une sorte de meuble-girafe où il y en avait beaucoup d'autres dans lesquels on apercevait divers papiers ou babioles provenant là encore de poches ou de sacoches et même un d'où pendait aussi un lacet ! Dire que ma vanité mal placée m'avait une de fois plus persuadé, au moins pour une sorte de consolation dans mon désarroi, qu'il n'y avait bien qu'à moi que pareilles choses pouvaient arriver ! Et bien j'étais une fois de plus déçu...et surtout très étonné de ne me souvenir de rien de ce qui m'avait amené dans ces locaux sinistres, et au double sens puisque situés sur la gauche de la petite rue quand elle descend...Tout un symbole...Et il y avait aussi ma ceinture !.... Ces petits plateaux en contenaient des choses !... Et des plus diverses ! ...Mais oui, tout au fond il y avait encore autre chose..... Mon "Que-sais-je" sur les Sentiments ! ...Un vrai plateau-brocante-bouquiniste !... Et sous mes clés, un double au carbone qui ressemble à un double de carnet de...Pour les voitures, elle ne fait que monter ! Car aussi loin que je puisse me souvenir la circulation y  a toujours été à sens unique et même si je ne conduis plus depuis longtemps, je me souviens qu'il fallait rudement rétrograder dès le début si on voulait parvenir en haut sans tousser! Et jamais l'inverse...On ne s'imaginait pas devoir freiner dans cette grimpette ! Ni même lever le pied ! Etais-je allé malgré tout trop vite ? Mais depuis longtemps je ne suis plus qu'un piéton, alors pourquoi cette souche comme qui dirait de contredanse dans cette espèce de petit plateau de fouilles, de farfouilles ?...Oui, ma tante qui avait enseigné en Syrie avait rapporté à peu près le même mais garni de lampes à huile romaines et de petites déesses-mères aplaties aux seins ronds et troués...De l'autre côté aussi ils ont  des plateaux où sont disposés quelquefois, aux fins d'une consultation précautionneuse, de très vieux manuscrits démantibulés...ce n'était décidément pas le même côté !  Pourquoi l'autre tout à coup ? Et cette prévenance de musée pour mes affaires personnelles ? De ce côté là, c'est moi qui étais démantibulé...Pourquoi cela ? Qu'avais-je fait ? Que m'avait-on fait ?... Elle achetait ses brimborions archéologiques tout de suite après sa classe au lycée français chez un marchand quelque part dans le vieux Damas, je crois...J'avais pris mon stylo ce jour-là...et il n'y était pas par contre, dans mon attirail ! ... Quand ils voyaient une vieille fille à lunettes d'écaille ils se précipitaient pour lui tenir un moment ses livres et l'accompagner quelques pas très gentiment m'avait-elle dit des syriens...Quand donc était-ce ? Elle en est revenue en soixante sept, j'avais dix-sept ans et ses leçons d'anglais se sont tout de suite et entièrement portées sur moi comme le panache du jet d'eau les jours de bise si l'on n'y prenait garde ...Il a soufflé ?... Oui, c'es bon maintenant... C'est une ivresse simple, il peut partir ... Depuis la jetée on voyait le Mont-Blanc...Je n' avais fait que me souvenir de Genève...Si c'était une ivresse simple alors pourquoi ces menottes serrées et derrière le dos ?...J'avais mal dormi moi, dans la salle d'attente je crois, j'avais rêvé cela tout simplement... Quand même la télé-réalité a ses limites...en plus moi qui ne la regarde jamais... ce n'était pas moi et puis c'est tout...Je n'étais pas là ou pas le même...J'étais ailleurs...Oui j'avais attrapé ces courbatures probablement en dormant un moment dans le train dont les banquettes en bois ne sont guère confortables...Seulement il n'y a plus de banquettes en bois en seconde dans les trains de banlieue et depuis longtemps...Je me suis trompé encore une fois...C'est plutôt sur une sorte de paillasse de lattes de bois que j'ai cru me tenir sans jamais vraiment dormir, m'endormir...sans plus aucune notion ni de l'heure ni de la durée ne disposant ni de ma montre ni de la moindre ouverture sur l'extérieur par où voir la nuit petit à petit se changer en jour ou inversement...L'écoulement d'eau qui se produisait parfois dans la pièce, ou la cabine, était-il suffisamment périodique pour aider à une sorte de repérage de la durée ou même servir vaguement d'horloge ? ...Je n'étais quand même pas sur un bateau !...Du reste même dans les cabines les moins chères, tout à l'avant, minuscules, désertées, invendables en hiver car les plus oscillantes par gros temps, et bien le petit coin-douche est malgré tout séparé de la couchette, et là d'où je rescapais il m'avait semblé au contraire qu'une sorte de cuvette d'aisance était ancrée dans le sol juste sous mon nez ! Ce n'était quand même pas un Bed-and-Breakfast, même irlandais ! J'avais en plus tous les bouts des doigts noircis d'encre ! Je savais que mon stylo fuyait de temps en temps mais il ne portait aucune trace d'encre ni sur le corps ni sur le capuchon au moment de reprendre ma... Où étais-je ? Où avais-je été ?...Tout au fond du couloir se trouvait la porte de la cabine, de ma cabine en réalité car je l'ai toujours occupée seul, trouvée vide en m'y rendant directement et sans prévenir personne et pourtant jamais fermée à clef ...Personne alentour jamais dans toute cette partie du bateau !... Si je n'étais pas à proprement parler un passager clandestin puisque j'avais tout de même le ticket de base pour la traversée en fauteuil, je m'en sentais assez bien l'âme et même celle d'un curieux migrant car en réalité je n'allais nulle part et on aurait pu croire que je ne m'embarquais que pour me cacher, ce qui n'était pas exact non plus...Et je me demande si ces notions avaient un sens au cours de ces traversées improvisées au tout dernier moment sur la simple mention dans un bulletin à la radio pour la nuit suivante d'une mer "Très Forte devenant Grosse" !      .....   ...Oui ces mers nocturnes prévues grosses, voire très grosses ou peut-être énormes,  m'attiraient incontestablement...La raison n'en était pas très claire mais la nuit tout s'arrangeait dans l'obscurité des coursives et même de la passerelle...Il y avait oui des correspondances un peu partout entre le fait que non seulement je n'avais pas le mal de mer mais qu'une indéniable excitation me prenait aux sauts et sursauts du navire dans ces grandes houles simplement croisées ou tout à fait confuses ! Une seule chose était vraiment sûre : bien sanglé, le dos et les bras plaqués sur ma couchette, je ressentais ces élévations et ces descentes de huit à dix mètres comme une sorte de balançoire verticale et me demandais s'il ne serait pas équivalent et parfaitement possible de faire installer chez soi un système permettant de reproduire à l'identique ce prodigieux mouvement de hachoir qu'une mer grosse communique à la proue d'un navire et à tous ses occupants ou ce qu'il en reste ! ...  Il suffirait le long d'une colonne de...oui peut-être mais ce ne serait pas la même chose...et puis la translation verticale ne pourrait excéder deux mètres cinquante et à moins de transpercer le plancher du voisin du dessus, je ne pourrais pas de la sorte dépasser le stade d'une mer "Agitée à Forte", ce qui me paraît bien peu motivant...Ah bien sûr je n'aurai plus de ces absences injustifiées au bureau avec ces "On est allé s'abriter  durant deux jours...Il n'y avait plus personne à bord, juste le pilote automatique et ses tic-tacs clignotants dans la nuit titubante de la passerelle...Une seule personne entrevue à plat ventre dans un couloir, à moitié nue dans son drap, se tortillant et gémissant à l'unisson des coups de boutoir et des redescentes phénoménales !...Elle était verte je vous assure...Je n'ai pas pu revenir plus tôt, à temps quoi...Il me reste encore je crois quelques jours de congé dans un petit carnet quelque part dans mon tiroir tout au fond vous le trouverez sûrement à la longue...Moi je fais pour le mieux, dès que cela repartira je pourrai envisager mon retour avec moins d'incertitude et même une certaine rigueur ou précision pour ce qui sera peut-être mon heure de rentrée si je rentre tout à fait...Oui les vagues sont terribles, elles vous montent d'abord et vous descendent ensuite...Même une retenue sur  salaire ne m'a pas convaincu de revenir comme j'aurais pu le faire au lieu de réembarquer à nouveau dès l'annonce de ce nouveau renforcement, et cette fois sur l'ensemble des zones, à la force onze, à la mer énorme, puisque je savais bien qu'il ne me restait déjà plus de jours de congés ordinaires pour avoir passé les trois derniers à visiter des appartements à longueur de journée ne voulant habiter nulle part et rémunérant pour la circonstance une jeune fille qui jouait elle l'employée de l'agence au tarif double du baby-sitting ou de la garde d'enfant...J'avais trouvé dans une lointaine banlieue un ensemble de tours d'habitation entièrement vides où chaque appartement à tous les étages était accessible...Une lumière à la fois diurne et nocturne, des ombres solaires et lunaires ! ...Elle faisait semblant de vouloir me les faire tous visiter !...Heureusement je n'étais pas retombé sur celle à qui j'avais demandé de m'accompagner dans ce tea-room installé à la place d'un vieux cinéma de quartier dont on voyait encore les ombres comme des pipistrelles s'agiter ou juste passer au fond derrière le buffet des petits gâteaux...Dire que j'ai failli pour de bon me renseigner au sujet des mécanismes les plus simples qui soient permettant tout de même de réaliser des sortes de petits ascenseurs auxquels on peut imprimer des accélérations et décélérations oui c'est cela verticales d'une grande ampleur et très vives, de longue durée et ralentissant vers la fin dans les deux sens ! Bien sûr c'était un peu me compliquer l'existence mais par contre si cela avait pu...En somme c'est parce que vos parents n'avaient pas voulu ce dimanche soir à Dieppe tout simplement prendre le bateau pour l'Angleterre comme vous l'exigiez mais rentrer dare-dare comme prévu à Paris pour y reprendre leur travail dès lendemain matin que...Cela oui m'a conduit vers ce port avec ce ferry qui m'attendait tous les soirs et que je pouvais prendre désormais quand je le voulais, c'est à dire les soirs de traversées nocturnes prévues par bonne tempête...Un gros ressort en haut et un autre en bas auraient sans doute été suffisants pour initier et entretenir un moment des oscillations similaires à une mer assimilée disons à "peu agitée à agitée" ! Seulement comment assujettir tout à fait mon lit à un tel stratagème et en faire une authentique couchette en même temps ?...Et puis même pas "forte", c'était dérisoire ! ...Vous vous évertuez à rejoindre nuitamment des ponts de navires incertains pour des lames, des lames dites-vous, énormes dites-vous, que vous ne distinguerez même pas à cause de la noirceur et que vous verriez bien mieux de votre lit en y pensant très fort ou à la rigueur oui peut-être c'est à considérer, en installant une espèce de système à gros ressorts de machine, l'un en haut, l'autre en bas, oui je ne dis pas...Vous entre les deux...C'est à voir...A examiner...En tout cas si au moins...Au fait,  le bureau à côté du mien semble inoccupé, je n'y vois jamais personne...peut-être vient-on y prendre une chaise de temps à autre ou y déposer un carton...je ne sais pas...comment cela se fait-il ?  Je ne vois jamais personne, n'entends jamais personne...Ah oui à côté du vôtre c'est un bureau qui semble la plupart du temps inoccupé...Il doit être prochainement transformé en débarras...et vous en aurez sans doute la disposition ! Exclusivement !...La porte en avait été fermée de mon côté depuis longtemps, je ne pouvais plus l'ouvrir...passer à côté, savoir qui était de l'autre côté du mur...Au début, un de vos très anciens collègues qui était revenu s'y était installé sans le dire à personne et puis cela a changé à nouveau puisqu'on a fini par être absolument certain qu'il n'y avait plus personne, qu'il n'y avait plus jamais personne...Pardon moi j'y étais...de temps en temps...j'avais réussi à me faire faire une clé ou à pouvoir utiliser mystérieusement la mienne qui marchait aussi dans cette serrure commune avec ce local d' à côté qui était devenu pour moi, n'ayant jamais réussi à y pénétrer tout à fait, un au-delà de tout...   )          

n° 247.....  

       ...ces temps de comment dire, comment vous dire...voilà, de contournement et de retournement !...Tout à l'heure dans l'autobus ce jeune homme qui avait l'air en face de moi de se sourire intérieurement !...Il était peut-être content de vous voir...Non il ne me regardait absolument pas, mais ce qui m'étonne et m'inquiète aussi car je le vois tous les jours dans cet autobus, c'est qu'il n'a pas d'écouteurs dans les oreilles ni le moindre smartphone à la main !...Vous êtes comme moi, vous remarquez tout de suite les gens qui vous intriguent, qui vous agacent, pour ne plus les lâcher de tout le parcours !...En venant je pensais surtout à vous et à votre offre d'emploi que je m'imaginais mirobolante mais je ne savais pas à quel point elle allait être à la hauteur de mes prétentions ! Cette façon de devoir vous regarder sans vous voir pendant que vous vous parlez à vous-même c'est tout simplement assez prenant si on veut bien, mais on ne peut pas s'empêcher de se poser des questions quand même...comme par exemple, qui doit regarder par la fenêtre exactement, vous ou moi ?...Et surtout, quel air pouvez-vous bien avoir à ce moment-là ? N'importe, ma rémunération couvre largement des frais même substantiels dans ce domaine...Ces sortes de bons que vous m'avez donnés m'ont l'air très sûrs...Oui ils sont ou seront valables partout et permettent généralement de recevoir en échange des timbres de collection ou des affiches d'une certaine valeur...Je voudrais que cela puisse durer toujours...Avec moi, ce n'est jamais de' l'indéterminé, rassurez-vous mademoiselle, c'est de la durée, de la vraie durée...Je mène toujours mes victimes à bon port, jusqu'au bout du chemin ! ...J'aime mieux ça... Quand je pense que vous vouliez me payer avec des traveller's checks !...Il est exact que j'en avais alors quelques uns dans la main mais cela n'a pas duré vous voyez bien que les modes de rétribution sont innombrables...Ces petites mains que vous avez...mais ce sont des mains d'enfant !...Oui je dois dire que j'ai eu beaucoup de chance en les conservant pratiquement...par quel prodige je l'ignore encore à l'heure actuelle...Cela viendra peut-être, on vous doit une explication, ce n'est pas commun, sans être non plus à proprement parler une anomalie ou une infirmité...non, loin de là, c'est une grâce à nulle autre pareille...Je suis même de ce fait sans doute dépositaire de quelque chose qui m'échappe...Vous ne savez qu'en faire...cela vous oblue ! ...En vérité je m'oblue moi-même, c'est pire que tout...je n'arrive pas à me rassembler à temps pour me conduire quelque part...d'où peut-être cette manie des petites annonces qui ne mènent à rien...Non non, cette fois-ci c'est pour de vrai, c'est du sérieux, je suis sérieuse pour vous, j'accepte d'effectuer pour vous cette curieuse tâche qui n'est ni plus rébarbative ni plus incongrue qu'une autre...je vous écoute, monsieur, de quoi s'agit-il ?...Et bien voilà, mais avant tout je voudrais savoir, cela me taraude depuis le début, dites-moi bien mademoiselle, vous n'êtes pas madame Lehoux ?...Je ne suis ici que depuis une heure et ne peux pas déjà connaitre toutes vos voisines et pouvoir ainsi envisager à laquelle je pourrais bien ressembler, non pas du tout...Vous êtes ici depuis hier matin !...Par contre vous, vous me rappelez vaguement quelqu'un et peut-être justement ce voisin qui habitait en face de chez moi et qui les jours de grand soleil, en fin d'après-midi, quand il aérait sa chambre, m'envoyait toujours avec sa fenêtre des rayons dans la figure ou sur les murs de mon studio et en vous voyant tout à l'heure j'ai bien cru un instant que c'était lui, mais il faut dire que je ne l'ai jamais vu de près, jamais dehors, son immeuble donnait dans une autre rue, une autre commune, une autre ligne d'autobus, une autre banlieue...Non non moi j'ai longtemps habité une très haute tour, très éloignée de tout, sans vis à vis immédiat...que deux immenses cheminées très loin tout au bout comme posées sur l'horizon près desquelles j'ai du reste un moment, dans un profond sous-sol, séjourné  dans un bureau...Vous avez je vois finalement pas mal voyagé où résidé dans des endroits assez variés qui vous ont formé sans vous formater en raison de votre exceptionnel don d'observation, non?...J'ai souvent pris des autobus croyant me rendre quelque part...C'est le circulaire qui vous plaisait le plus parce que vous repassiez toujours à votre point de départ car il n'a pas de terminus...Oui je tournais à longueur de journée autour de la capitale sans réussir à en descendre...C'est très prenant je l'ai fait aussi...Et le fait de voir les fenêtres de mon bureau où j'aurais dû me trouver depuis longtemps passer et repasser sous mes yeux à peu près toutes les heures ne me dissuadait nullement de rester scotché éternellement sur mon siège à ma place attitrée juste derrière la cabine du chauffeur au lieu de descendre au prochain tour à l'arrêt requis du reste situé juste en face d'un de ces fameux Centres des tourments et des supplices !Le mieux c'est que c'est moi qui suis censé les infliger or tout se passe comme si exactement l'inverse se produisait !...Et non du reste je n'arrivais plus à descendre, je m'infligeais cette sorte de manège autour de Paris peut-être pour tester en moi quelque chose mais quoi ?... J'avais observé une chose assez curieuse, un autocar à deux ponts stoppé dans une contre-allée et dont les passagers du dessus, de plain-pied avec le premier étage d'un immeuble passaient directement du véhicule dans la salle à manger de gens qui se trouvaient exactement au même niveau et qui leur avaient ouvert toute grande leur porte-fenêtre !...Certains en revenaient un gobelet à la main ou se léchant les doigts, d'autres avec un magazine  ou même des pantoufles !...Oui j'ai entendu parler de cela, ce sont des pontieux ou des pontiaques, je ne sais plus, bref en tout cas des gens dits "du pont", parce qu'ils en procèdent soit de par leur appartenance initiale soit de par leur destination ! J'en suis vite redescendu bien qu'on m'ait assuré que j'y avais passé des années mais que je n'avais pas réellement prêté attention aux gens et aux choses !      

 

 

 

 

 

 

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