CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  990 

 

 

n°990
 
" La piste des éléphants "

 

 

(1954)-(Am)(1h43)  -      Aventure dramatique  

 

Réal. :     William Dieterle   

 

 

Acteurs:  E.Taylor, D.Andrews, P.Finch ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Voici le genre de film d'aventure de la "Grande époque" devant lequel on ne ressent pas la plus petite seconde d'ennui. Enfin film d'aventure c'est vite dit. Il y a bien un cadre exotique, du folklore indien ou plutôt ceylanais, pendant tout le film, mais on a plutôt l'impression d'être devant un remake non avoué de "Rebecca" d'Alfred Hitchcock. Les seules différences majeures étant qu'il y a un triangle amoureux ici et des éléphants... Mais bon bref, on ne s'ennuie pas. Et puis visuellement, l'ensemble n'est pas désagréable. Quand je dis cela, je pense surtout à Elizabeth Taylor (qui avait remplacé au pied levé Vivien Leigh pour l'anecdote !!!), qui était lors de cette période véritablement au sommet de son immense beauté. Et elle assure totalement en femme beaucoup moins fragile et beaucoup plus déterminée qu'elle n'en a l'air. A ses côtés, Peter Finch, en type possédé par l'ombre écrasante de son père, est excellent et écrase totalement Dana Andrews dans un rôle au final peu consistant. Autrement, la charge finale des éléphants est un beau moment de cinéma, qui vaut largement le coup d’œil. Résultat, "La Piste des éléphants" est un excellent film divertissant de bout en bout.

Attention ! On quitte les sentiers battus et rebattus du cinéma inepte, incolore, inodore et sans saveur des écrans numériques actuels. L'histoire d'amour racontée dans ce film remet en question, indirectement, toute le prétention occidentale de l'époque. On croyait pouvoir tout faire sans payer le prix, y compris barrer le passage des éléphants en construisant un palais d'une obscène fastuosité au milieu de leur piste. Bien sûr la sentimentalité du film est désuète aujourd'hui, alors que les couples ont une espérance de vie d'un mois et que le fidélité s'efface au premier string entrevu. Mais pour le reste, la morgue du maître de la plantation, l’écœurement du contremaître face à la prétention de son patron et à son manque d'attention envers l'épouse tout y est pour déclencher l'intérêt et savourer la fin magistrale.

 

Une femme épouse un homme dont l'héritage est une plantation et un domaine bâti sur la piste d'un troupeau d'éléphants. L'intrigue est mal fichue ! On ne comprend pas bien le mystère qui rôde autour du père ni la pseudo romance avec l'intendant. Décevant du début à la fin. On ne restera que pour

Un film hollywoodien à grand spectacle sur un sujet proche du "Rebecca" de Hitchcock, mais transposé aux Indes...Divertissant et exotique, un bon film d'aventure malgré ses décors en carton pâte et son look un peu kitsch !

Les personnages sont assez intéressants et le développement plutôt convainquant pour que l’on ne sorte jamais du film et on prend plaisir à suivre ce film d’aventure où une anglaise va se retrouver dépaysé dans un pays qu’elle ne connait pas et finalement un mari qu’elle ne connait pas forcément plus, se rendant compte trop tard de ses problèmes de boissons et du rapport avec son père décédé dont la présence invisible dans la propriété n’est pas sans rappelé « Rebecca » de Hitchcock. Néanmoins, tout n’est pas parfait sous le soleil indien. La mise en scène manque d’ambitions et l’ensemble sonne parfois un peu trop conventionnel pour totalement convaincre. Mais l’ensemble reste de bonne qualité avec quelques scènes marquantes comme le final (rappelant lui-aussi « Rebecca »). Côté interprétation, c’était d’abord prévu que le couple Laurence Olivier/Vivien Leigh partage l’écran mais le premier refuse devant les nombreux projets qu’il a sous la main tandis que la deuxième (sa femme à la ville) souffrait de troubles qui l’ont vu contrainte d’abandonner le tournage déjà commencé. Mais les « seconds choix » que sont Petr FInch et surtout la belle Elizabeth Taylor s’en sortent à merveille, tout comme Dana Andrew dans le rôle de l’intendant. Sans grande prétention, William Dieterle nous livre un film fort sympathique et emmené par de très bonnes interprétations et un cadre exotique prenant mais qui souffre d’une ambition trop conventionnelle pour être autres choses que « sympathique ».

Cela sent son film de studio et on a déjà vu rythme plus palpitant, mais si vous appréciez les aventures exotiques de bonne facture, avec scénario se tenant plutôt bien et enjeux relativement intéressants, alors vous y trouverez peut-être votre compte. Pas grand-chose à rajouter, si ce n'est que cette « Piste des éléphants » a beau être un peu datée et réalisée assez sagement (notons toutefois une belle exploitation des décors intérieurs), celle-ci se regarde sans déplaisir, avec en prime un final plutôt spectaculaire et pour le spectateur masculin la beauté d'Elizabeth Taylor. C'est toujours ça de pris.

Dans "Elephant Walk" de William Dieterle, Elizabeth Taylor est la jeune femme de Peter Finch, un planteur de thé installé en Inde où, bientôt, sévit une épidémie de choléra! La résidence du couple est installé sur l'ancienne piste empruntée par les éléphants depuis la nuit des temps, aussi est-elle constamment menacée par leur présence autour des bâtiments! Tandis que la belle Liz découvre que son mari est un buveur et un noceur invétère, le drame éclate entre éléphants exaspères et énorme incendie! Un film d'aventures maudit qui eut bien des malheurs avec la dépression de Vivien Leigh (que dut remplacer Liz), minée par son mariage désastreux avec Laurence Olivier, incapable de supporter la liaison agitée qu'elle entretenait avec Peter Finch et qui fut rapatriée à Hollywood pour être soignée! "Elephant Walk" est surtout connu pour ses déboires et sa charge d'éléphants dans un final d'anthologie...

 

Film qui aurait pu être passionnant car tourné dans des décors d'Orient et prenant comme thème l'histoire d'une rencontre dans un lieu "habité" par un "fantôme": le patriarche au milieu d'un piste d'éléphants ancestrale. Pourtant un film assez mollasson et peu captivant avec cette histoire d'amour certes exotique et dépaysante mais qui nous laisse de marbre quant aux émotions.

 

 

 

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