CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  979 

 

 

n°979
 
" A bout de souffle "

 

 

(1960)-(Fr)(1h29)  -      Drame romantique, Policier   

 

Réal. :     Jen-Luc Godard   

 

 

Acteurs:  J.Seaberg, J.P.Belmondo, D.Boulanger ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

"Ne freinez jamais. Une voiture c'est fait pour rouler pas pour s'arrêter" Le génial Jean-Paul Belmondo est Michel, un petit délinquant qui a pour modèle Humphrey Bogart (existe-t-il plus classe ?) vole une voiture à Marseille et tue un policier sur la route. Arrivé à Paris, il envisage de partir en Italie avec sa petite amie Américaine. Il y a bien un semblant d'intrigue policière, avec trahison, fusillades... mais la réussite de "A Bout De Souffle" ne vient pas de là, elle vient de son histoire d'amour moderne, de ses dialogues totalement savoureux, de l'inventivité de Godard dans la mise en scène, de ses scènes géniales (dont la finale) et bien évidemment du talent et du charisme de ses deux acteurs/personnages principaux et en particulier Jean-Paul Belmondo. Un grand et beau film.

Tout n'est que poésie et beauté que ce soit Belmondo ou Seberg, la mise en scène, les décors, la musique, l'histoire enfin tout. bouleversant ! des scènes et des paroles que jamais je n'oublierai. J'avais l'impression d’être dans ma propre tête, des pensées que je partageais que je comprenais aussi. si je devais retenir une seule phrase, ce serait celle-ci : " - Quelle est votre ambition dans la vie ? - Devenir immortel et mourir."

Ce film est un météore qui a changé la façon d'envisager le cinéma en France mais principalement aux Etats-Unis. En effet beaucoup de réalisateurs américains ,parmi les plus célèbres actuellement, ont été marqué et influencé par ce film. Moderne et incontournable.

À bout de souffle est une bouffée d’oxygène où tout respire, et le réel et l’acteur qui trouve dans l’alcôve une loge où s’admirer dans la glace et se confesser, donnant vie à une philosophie naïve et impertinente. Les vêtements aux lignes inversées voient leur détenteur se croiser, se manquer et s’aimer au gré des rencontres, dans un Paris labyrinthique et moderne. Le montage se veut volontairement saccadé, comme mimesis d’un souffle coupé, d’une jeunesse haletante qui cherche à jouir de la vie, à profiter de chaque seconde et des beautés qu’elle a à offrir. Libre et libertaire, le film de Jean-Luc Godard est un appel au risque d’une existence jouée au-delà des conventions et des structures sociales ; il constitue surtout une œuvre bouleversante et indémodable, un polar revisité à la lumière de deux visages aux lunettes noires : Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo.

Pour commencer, je tiens à préciser que je déteste le cinéma de Godard: c'est extrêmement long, des dialogues et des scènes qui n'aboutissent nulle part, c'est très prétentieux bref, vous voyez.. J'ai été réticent à l'idée de voir celui-là, mais j'ai fini par lui donner sa chance pour au final être agréablement surpris:comme précisé plus haut, beaucoup de scènes sont beaucoup trop longues à mon goût, les dialogues s'embourbent pour finalement ne rien dire mais le film a réussi à m’intéresser jusqu'au bout, les acteurs sont très bons, le scénario est simple mais efficace et la réalisation rend ce long-métrage agréable à regarder. Je pense que c'est un film que tous cinéphiles qui se respectent doivent voir et pour ma part et il m'a donné envie de voir plus de films de la Nouvelle Vague.

 

OK, film référence, faisant partie de cette "nouvelle vague" qui déferle sur le cinéma français. Mais vu aujourd'hui il fait pitié. La classe de Bébel et les petits dialogues sympas de la partie centrale ne peuvent combler la vacuité du scénario. A voir pour sa culture cinématographique donc, mais sans s'attendre à passer un moment formidable.

Le premier film mythique de Godard, la Nouvelle Vague en action… Mais que tout cela est encore à l’état d’ébauche ! Le cinéaste suisse débutant se livre avec un culot énorme (et pas mal de talent) à toutes les audaces pour faire passer cette histoire invraisemblable du début à la fin. L’influence de Melville est patente (et avouée puisque l’auteur de Bob le flambeur est présent en tant qu’acteur dans le film), plus au niveau de la mise en scène qu’à celui du scénario, nettement plus libre et débridé. Le ton, nouveau pour l’époque, fait un peu sourire aujourd'hui tant il apparaît conventionnel et artificiel. Un film à voir pour sa place à part dans l’histoire du cinéma mais qui est loin de faire partie du meilleur de l’œuvre géniale de Godard.

 

Un film ennuyeux avec des bavardages... des bavardages... et encore des bavardages... Il faut dire que "Jean-Luc Godard" et "Film ennuyeux" est un pléonasme. Avec des scènes complètement nulles comme la fin par exemple où Jean-Paul Belmondo court au milieu de la rue avec une balle dans le dos alors que les passants continuent à marcher sur les trottoirs comme s'il ne se passait rien. Quant à Jean Seberg, on dirait qu'elle est en permanence sous l'effet de neuroleptiques et on a envie de la secouer un peu pour la réveiller. Seul Jean-Paul Belmondo a l'air vivant. A réserver aux "Intellectuels".

Il paraît que seuls les mauvais films vieillissent ! Je me demande ce qu'on dirait aujourd'hui si on sortait un film similaire ? Non pas que ce soit mauvais, la photo est jolie, les acteurs sont bons, la réalisation innovante, il y a un peu d'humour et quelques bonnes répliques, mais que dire du reste : Un scénario minimaliste et assez peu compréhensible dont on devine que le réalisateur s'en fiche complètement. Des digressions en veux-tu, en voilà ! Des longueurs (comme cette scène dans la chambre où on nous impose 20 minutes de blablas). Bref un film largement surestimé.

L'un des plus grands navets du 7ème art! Et quoi de plus normal, quand on sait que c'est GODARD qui a fait le film : l'homme de la nouvelle vague, cette vague qui a détruit à jamais le vrai cinéma français des VERNEUIL, GRANGIER, DELANNOY, LA PATELLIERE, LAUTNER, DUVIVIER, RENOIR ... sans oublier AUDIARD dans les dialogues ou encore JEANSON, c'est à dire ceux que GODARD et ses amis détestent, on se demande bien pourquoi : la jalousie sans doute.Tout dans ce film est vide : le jeu des acteurs, la réalisation (le sommet du catastrophisme), l'histoire : bref : une grande nullité. Tout un plat de ce GODARD qui n'aura été que le fossoyeur du GRAND CINEMA A LA FRANCAISE. La preuve aujourd'hui, on ne parle plus de la nouvelle vague, mais c'est trop tard : elle aura tout détruit sur son passage.

Révolution dans le cadrage, le montage, dans l’expression d’une culture alternative. Ouais… OK… Sauf que maintenant ces révolutions sont devenues des standards. Pire, ce sont parfois devenus des carcans qui étouffent le cinéma, notamment en France. Autant donc le dire et l’avouer tout de suite, ce film fait tellement l’éloge de tout ce que je déteste aujourd’hui dans le cinéma français qu’il ne peut que m’insupporter. Certains diront surement qu’il faut savoir aller au-delà de ça pour apprécier le caractère historique de ce film. Je conçois l’argument. Mais pour ma part je vais vers les films pour y prendre du plaisir, non pas pour faire de l’Histoire. Or, pour ce « à bout de souffle », le plaisir est juste absent. A chacun ses préférences…

 

 

 

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