CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  978 

 

 

n°978
 
" Tomboy "

 

 

(2011)-(Fr)(1h22)  -      Drame   

 

Réal. :     Céline Sciamma   

 

 

Acteurs:  Z.Héran, M.Levana, J.Disson  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Sans aucun effet ni violence, à la manière d'une banale chronique de la vie de famille, "Tomboy" bouleverse par surprise et questionne le regard de chaque spectateur.

On s'en voudrait de l'écraser sous les superlatifs, seulement " Tomboy " donne envie de sortir les grands mots : intelligence, grâce, délicatesse...

Le film étonne par sa douceur et sa simplicité, qui avance avec fermeté sans éviter les obstacles, qui retient l'émotion sans être trop rugueux mais qui sait, aussi, lâcher la pression pour ouvrir ses bras à la tristesse d'un âge qui s'en va déjà.

Réflexion sur l'identité sexuelle et le regard des autres, "Tomboy" émeut tout autant que son personnage principal.

Céline Sciamma tient entre les mains un sujet formidable. Le résultat est solaire, presque doux, jamais dans la dramatisation excessive, toujours à la bonne distance et porté par une vraie qualité de regard.

La réalisatrice filme comme elle respire, intensément. On retrouve ici les mots, les sensations de l'enfance, le dernier souffle de l'été et ses dernières baignades, avant la rentrée scolaire. "Tomboy" est un film doux, grave, solaire aussi. Tout sonne juste.

Cette chronique familiale et intimiste aborde avec délicatesse le trouble de l'identité sexuelle chez l'enfant. Sans donner dans le mélo psychologique, sans juger ou chercher à expliquer.

"Tomboy", récit ludique du désir de travestissement d'un garçon manqué, vire insensiblement au tendre suspense, puis à une discrète réflexion sur l'identité, sur la liberté de se choisir une vie, sur la manière dont les autres vous regardent et qui détermine votre bien-être, vous cloisonne, vous condamne, vous ramène à une normalité.

C'est tout le miracle de ce film, sublimé par la lumière d'été : montrer par une porte entrebâillée que les enfants sont des êtres complexes que les adultes ne comprendront jamais. Sauf Céline Sciamma.

Céline Sciamma évoque avec une grande sensibilité la délicate question de l'élaboration des genres.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Déjà conquis par le très beau « Naissance des pieuvres », « Tomboy » m'a je crois encore plus emballé. Tout est simple, mais que c'est c'est élégant, touchant, juste... J'ai rarement vu un film sur « l'enfance-adolescence » capable de procurer autant d'émotions en si peu de temps. Tout est d'un naturel, d'une sensibilité, d'une poésie... On aurait pu s'ennuyer ferme, ce n'est jamais le cas tant le portrait de la jeune Laure est pure, le regard de Céline Sciamma n'étant jamais moralisateur. Bien au contraire, c'est l'émancipation, la réflexion personnelle que la réalisatrice met en avant, le tout avec une sincérité et un talent presque déconcertant. Je pourrais en parler des heures, mais je préfère vous laisser apprécier par vous-même toutes les innombrables qualités qui composent ce « Tomboy », venant consacrer définitivement Céline Sciamma comme l'une de nos plus grandes réalisatrices actuelles. Un mot, un seul : merci.

Pourquoi voir ou revoir le "Tomboy" de Céline Sciamma, une réalisatrice brillante qui n'avait que trente-trois ans quand son deuxième long-métrage a fait beaucoup de bruit au festival de Berlin ? D'abord l'histoire, étonnante! Celle d'une petite fille qui essaye de se faire passer pour un garçon dans son nouveau quartier! Sera t-elle démasquer ? Suspense [...] Et un suspense toute en élégance, en charme et en légèreté! Ce sont trois qualités que possèdent naturellement la petite Zoè Hèran, époustouflante, une jeune actrice à suivre! Son éventuelle « déviance » est aussi là pour provoquer les réactions de ses parents et son entourage! Après "Naissance des pieuvres", Céline Sciamma s'affirme plus que jamais comme la cinéaste de l'ambiguïté des sentiments! Chronique délicate mais film sur le trouble de l'identité sexuelle chez l'enfant avant tout. "Tomboy", « garçon manqué » , pari casse-gueule mais film réussi...

Tomboy est un film captivant, voire fascinant, tout en finesse, qui amène le spectateur à la réflexion sur de nombreux sujets, et en cela on peut dire que c'est une œuvre intelligente. Les acteurs sont impressionnants de justesse, même si la petite sœur a parfois des répliques un peu trop mûres pour son âge; l'histoire, même simple, est très bien racontée et très émouvante. La réalisation est sobre et efficace. On ressort de ce film avec un sentiment de joie assez intrigant.

 

Seule solution, regarder avec son âme d’enfant, et une indulgence toute adulte, car une fois le pot aux roses découvert, il ne se passe plus rien d’intéressant, que du prévisible, et on s’ennuie un peu. Le bruit des enfants qui jouent dans l’eau, ou au football, c’est beau, mais je suis un peu vieux pour me replonger dans « Le club des cinq » ou la comtesse de Ségur, monde dédramatisé, joli et divertissant. Il n’y a pas assez de matière pour un sujet aussi beau et riche, teinté de paradoxes, non exploités, non décryptés. Pourquoi se fait-elle passer pour un garçon ? Réellement ? On ne le sait pas, ou alors j’ai pas compris, dommage.

Tomboy est un bon petit film, qui nous immerge dans la vie d'une petite fille un peu bizarre dans sa peau et qui décide de se faire passer pour un garçon, c'est tendre, c'est jolie, c'est bien joué, c'est bien réalisé donc voilà un jolie petit film.

Tomboy est un film moyen qui tend vers le pas mal. La cinéaste évoque l’histoire particulière de Laure, 10 ans, qui se fait passer pour un garçon dans son nouveau quartier. Elle explore un moment singulier de l’enfance au seuil de l’adolescence avec attention, énergie et délicatesse, d’une caméra à la fois proche et tenue. Elle s'immisce dans les jeux, les bagarres et les désirs de ces enfants en lutte pour devenir quelqu'un dans le regard des autres. Mais malgré tout, c’est peut-être un brin trop naturaliste, pas d’émotions ni de ressentis à la clé, et des passages un peu longuets font que l’on perd de l’intérêt au métrage. Pas de bande son et pour ce film très silencieux en règle général j’ai trouvé que c’était un manque. Juste une musique assez bonne et entraînante fera une belle apparition pendant une scène sympa. La réalisatrice Céline Sciamma nous sert dans son ensemble une assez bonne réalisation mais c’est surtout le jeu des jeunes enfants qu’il faut retenir car ils sont très bons.

Tomboy se présente comme une histoire déroutante, intimiste et ensoleillée, marquée d'angoisse et de fraîcheur. Céline Sciamma montre, de par cette nouvelle oeuvre, son talent pour la direction d'acteur et l'a place en haut de l'échelle des réalisateurs indépendants français. Cependant le résultat final s'avère tout de même réservé à un certain public restreint, et pourrait laisser la majeur parti des spectateurs occasionnels de marbre. L'histoire, rédigée en trois semaines par la réalisatrice, ressemble à une sorte d'hybride entre faits divers et conte de fée moderne . Tout d'abord les sujets abordés peuvent être considéré à eux seuls comme origine de tensions émotionnelles (l'enfance, le mensonge, l'homosexualité, le jeu, l'amour...). Les faits se déroulent de manière naturelle avec une certaine grâce nébuleuse et flottante qui semble mettre le temps en suspend. Touchant et soulevant beaucoup de questions, le film nécessite d'être "pris avec des pincettes". Les acteurs sont géniaux, ce qui rajoute beaucoup d'intensité dramatique. Malheureusement le parti pris esthétique et rythmique risque d'en agacer plus d'un. Tout reste sur ce point

 

Un film pas très emballant sur une petite jeune fille qui, alors quelle vient d'emménager avec ses parents dans une cité urbaine, se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux camarades. L'étroitesse du scénario et le maigre jeu d'acteur ne permet jamais à ce long métrage de vraiment décoller.

Bien sûr, un film sur les enfants attire et a toujours un à priori favorable, surtout qu'ici ils jouent bien, naturellement, mais c'est le seul point positif de ce navet ! A-t-on voulu créer une histoire sur le sexe des anges ? Une chose est certaine,si dans cette aventure, la réalisatrice ne brille pas par ses qualités dans ce domaine, elle est encore plus mauvaise comme pseudo-scénariste. Le fait qu'elle ait remporté une médaille en chocolat n'y change rien ! Ce film a été bâclé en 20 jours et ça se sent ! Enfin, on est parfois à la limite de l'exhibitionnisme inutile : les enfants ne sont-ils pas protégés ? Heureusement, la sanction du public a été sans appel : 300 000 spectateurs en salles :le bide !

Une succession de vides... Laure/Michaël passe les épreuves successives avec des petites idées (on va faire un zizi en pâte à modeler... apprendre à cracher...), il n'y a aucune progression, aucune réflexion, c'est long, lent, pas très bien joué (à part la petite soeur, qui est très juste). C'est d'une vacuité... Fallait-il en plus montrer cette petite à poils pour bien faire comprendre ce qu'on avait déjà compris ? Incroyablement inutile.

Presque pas de dialogue, parents inexistants et laissent les gosses dehors tout seuls... Homo pas homo perso je lm'en fiche, mais montrer un enfant comme ca... ca me gêne, j ai plus l impression qu il a un mal être a cause du manque de relation avec ses parents. Je trouve l histoire moche, et puis ça rime à rien Mon avis: film sans fond, qui ne vaut pas grand chose a part essayer de normaliser les homos aux enfants. Moi je pense que ce film ne doit justement pas leur être destiné.

 

 

 

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