CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  970 

 

 

n°970
 
" Les travaux d'Hercule "

 

 

(1958)-(It)(1h44)  -      Péplum   

 

Réal. :     Pietro Francisci   

 

 

Acteurs:  S.Reeves, G-M. Canale, F.Mioni ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Divertissement sympa avec des acteurs impliqués et convaincants. Les éclairages, la musique, les jolis costumes et décors nous mettent dans l'ambiance antique. Bien qu'on sache que tous est tocs et cartons, on est transporté par la naïveté et la gentillesse de ce conte pour grands au cœur d'enfants. La qualité est largement au dessus des films récents.

Un sacré nanar (attention dans mon esprit cela signifie film inventif et bien fait malgré des moyens réduits ou un peu toc). Hercule avec Steeve Reeves au mieux de sa forme, est simplement splendide. Si les productions italiennes des années 50 se ressentaient encore  du coût de la guerre à l'époque, les couleurs flamboyantes des décors et des costumes compensaient le manque d'oseille. Les effets spéciaux étaient largement inférieurs à ceux des années 1930 mais le jeu des acteurs réussissait à les crédibiliser. Malgré les casques grecques fabriqués avec de la tôle Albanaise de contrebande et les boucliers en contreplaqué recyclé coloré avec de la peinture métallisée, on passe un bon moment devant ce film qui rappelle des souvenirs aux amoureux des vieux cinémas de quartier.

Cette production hispano-italienne est une des plus sérieuses sur son sujet. Pour le pitch, il s’agit là d’une adaptation plus rigoureuse qu’à l’accoutumée des aventures d’Héraclès. Ainsi donc, ce péplum ne sera pas le nanard attendu mais plutôt un bon film de divertissement à l’intrigue bien menée. Steve Reeves est convaincant en Hercule et parvient à faire perdre au personnage son air naïf d’idiot de la cité. Alors bien sûr, peu de scènes de ouf et d’actes de bravoure cinématographique mais pour une première approche du péplum à l’italienne, c’est un film parfaitement recommandable.

Steve Reeves, le célèbre bodybuilder, est ici l'Hercule incarné, très proche de l'image dont je me fais du héros. Dans l'ensemble le film est une réussite, même mieux que la majorité des péplums "musculeux" qui sortiront après sa sortie. Les décors sont réussis, la photographie excellente et les acteurs s'en sortent bien. Le scénario par contre ne tient pas toutes les promesses du titre. Je demeure quand même rêveur face à l'épilogue avec la voix off disant adieu à Hercule et Iole. Un péplum sympa qui offre un bon divertissement et qui mérite le coup d'oeil, ne serait-ce que pour son charme naïf et désuet.

 

Si le scénario ne tient pas vraiment les promesses du titre, ce péplum coloré, réalisé par un spécialiste du genre, conserve un certain charme, désuet et naïf. La distribution est excellente, et le film se voit sans déplaisir, même s'il a tout de même pris un sacré coup de vieux.

Péplum sympa et sans prétentions, la meilleure scène étant bien sûr quand les athéniens brisent leurs chaînes invisibles; et il est vrai que ce héros parfois surestimé a bien du travail !

Un bon péplum dans l'ensemble. Il a certes un peu mal vieilli, mais ça reste un bon divertissement avec une bonne dose d'action et d'aventure mythologique. Casting convaincant et bons décors. Pas mauvais, pas excellent. A voir pour les amoureux du genre.

Steve Reeves est convaincant physiquement, il fait un Hercule proche de l'image que je m'en suis toujours fait. La réalisation de Francisci (bien aidé par Bava) pallie les manques de moyens (y'a quand même des passages bien craignos comme le combat Jason/Gros Monstre Non-identifié qui est bourré de raccords pas très catholiques) par une certaine inventivité dans le choix des axes et des éclairages. Le tout s'avère divertissant et irrémédiablement sympathique pour son coté naïf et désuet. Dommage que l'histoire parte un peu dans toutes les directions sans réellement en développer aucune (c'est le coté fourre-tout propre aux premiers films de sagas). Meilleurs moments: l'ouverture, la tempête en mer et la baston finale.

 

Un film assez mauvais en général malgré de beaux décors, des costumes travaillés et certains effets spéciaux plutôt réussis, le reste n'est que déception Les acteurs sont assez plats, le rythme de l'histoire est bien trop rapide à certains moments et trop lente dans d'autres sans réussir à trouver le juste milieu, et la complexité de l'histoire n'aide pas tellement elle est mal raconté et exploité De plus je ne comprends pas vraiment le titre puisque le film semble mélanger la légende de la toison d'or et celle des 12 travaux d' Hercule (il n'en accomplit d'ailleurs qu' un seul pendant le film), l'effet que cela produit est que ça nous perd complètement nous spectateurs qui attendions de voir Hercule et la légende de ses 12 travaux et on se retrouve avec un fouillis pas possible où les légendes Grecques se mélangent les unes après les autres sans vraies connexions et sans véritable intérêt scénaristique donc un ennui total...

Pas besoin d'être passé par l'Actor's Studio pour incarner Hercule dont le personnage s'accorde très bien de la mine hiératique d'un Steve Reeves qui n'a juste qu'à gonfler ses pectoraux pour impressionner la gente féminine et les jeunes garçons ébahis par une telle débauche de puissance. Si le film bénéficie de la photographie de Mario Bava qui donne une certaine magnificence à ce déploiement de décors rutilants, on détecte très vite ce qui peut agacer les esthètes ne voulant envisager le cinéma que sous un angle artistique et intellectuel. L'absence totale de cohérence historique, les dialogues débités sans réelle conviction par des acteurs inexpérimentés ou encore la narration et la réalisation s'inspirant franchement de l'esprit roman-photo n'ont donc guère aidé le péplum de ces années-là à se faire une place de choix dans les encyclopédies cinématographiques.

 

 

 

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