CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  97  

 

 

 

n°97
 
 

 

" Possession "

 

 

( 1981 )(Fr,It)-( 2h05 )  -     Drame, Epouvante 

 

Réal. :     Andrzej Zulawski 

 

 

Acteurs  :  I.Adjani, S.Neill, H.Bennent , ...  

  

 

 
  Critiques Presse

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Immense classique du cinèma d'angoisse, où l'hystèrie se mêle à la violence et à la provocation, "Possession" est un film infaisable et visionnaire! Impossible en effet de ne pas être èbranlè par ce mètrage de fou! Comme c'est un film difficile sur le plus haut degrè de l'horreur viscèral qui se passe sur beaucoup points de ruptures, Andrzej Zulawski a beaucoup manipulè ses comèdiens et n'hèsite pas à les observer afin de dèceler leurs points faibles pour savoir ou et quand il peut les faire craquer! Dans des dècors imposants, mais surtout inquiétants et lugubres, "Possession" a vu le jour dans la douleur! Comèdienne Out of Control qui atteint ici des sommets d hystèrie et de brutalitè, Isabelle Adjani, hallucinante et hallucinèe, signe l'une des plus grandes performances d'actrice de tous les temps! Sa prestation lui vaudra le Cèsar de la meilleure actrice en 1982 et le prix d'interprètation fèminine au festival de Cannes! Un pur cauchemar pour un pur chef d'oeuvre d'amour et d'horreur.

Caméra survoltée, acteurs habités et Isabelle en état de grâce, elle explose littéralement la caméra, elle est enfin tombée sur un réalisateur qui ose la faire jouer réellement. Objet polysémique et obsédant comme une drogue dure, utilisation de travellings avant et latéraux remplis de présence. Le corps sujet est ancré dans le propos du film, souffrant, palpitant, sans mise à distance, presque proche du "nouveau théâtre", et des dialogues qui vont de la logorrhée verbale à l'économie de mots pur et simple, nous envoie directement en cure.  

Comme toute œuvre d'art véritable, il y a un mystère que les visionnages n'arrivent pas à épuiser. La fin apocalyptique et sonore, qui nous laisse sans réponse, me fait penser au premier contact entre nous et une entité supérieure, génial. En fait c'est un film de "science-fiction". Inspiration unique qui transcende les genres, par une économie de moyens qui laisse baba, ça n'arrive pas tous les jours. Classique et culte, je dis.

Tourné dans le Berlin de la Guerre Froide, une ville froide, sale et menaçante, ce film est une vraie plongée dans la folie et l'horreur. Le réalisateur brouille très bien les pistes, si bien qu'on ne sait pas si ce qu'on voit est réel ou imaginaire. On ressort de ce film épuisé et avec l'impression d'avoir vécu un cauchemar éveillé. Isabelle Adjani n'est pas étrangère à cela. Elle est absolument incroyable dans son double-rôle et livre l'une des performances les plus époustouflantes que j'aie pu voir. C'est sans aucun doute l'actrice qui sait le mieux jouer la folie.

 

Une œuvre qui oscille constamment entre le sublime et le ridicule le plus absolu. En quelque sorte, on pourrait dire que trop d'hystérie tue l'hystérie. Pourtant, la mise en scène est magnifique (les cadrages et le choix des décors) et Adjani a rarement été aussi bien filmée (voir le plan où elle gifle son époux, dans la première demi-heure).

Pas mal ne serait-ce de que pour la scène ou Adjani ''pique une crise ''dans le métro. Mais longuet.

C'est un film trèèès difficile à noter... exigeant... pas facile à regarder...on a parfois un sentiment de malaise...voilà donc l'antithèse du cinéma pop corn commercial. Ici c'est pas loin si le realisateur polonais Zulawski vous maltraite. Il faut être un peu persévérant, un peu maso peut-être aussi pour apprécier ce genre de film. D'ailleurs je ne vois pas comment on peut "apprécier" à proprement parler ce film là. C'est un film qui tiraille l'âme, un film que pourrait éventuellement être "apprécié" par des psychothérapeutes et psychanalystes.

Quel film déjanté !!! Suis pas sûr d'avoir tout compris encore aujourd'hui. L'ambiance est maléfique et provoque un sentiment de malaise. Adjani est époustouflante !

Film d'auteur ou film fantastique ? L'impossible assertion d'un film de pure hystérie, dont chacun pourra se faire une interprétation (œuvre politique ?, récit autobiographique ?, drame sur le couple ?). Mystique à souhait.

 

Difficile d'accès, pour ne pas dire carrément hermétique, le cinéma de Zulawski atteint son paroxysme avec "Possession". Une femme trompe son mari dans le Berlin Ouest du début des années 80. La haine qu'elle entretient prend des proportions monstrueuses. Entre les quinze scènes de hurlements d'Isabelle Adjani, les délires en sueur de Sam Neill et les vingt dernières minutes gores, il est quasi impossible de comprendre quoi que ce soit à cette histoire. C'est incompréhensible (et le mot est faible) du début à la fin, les dialogues, n'importe quelle scène du film, rien n'a de sens. Une interminable enfilade hystérique (un mot clé) qui fatigue nerveusement. Vraiment éprouvant, mais pas pour les bonnes raisons. Rarement un film aura été aussi insupportable à regarder.

En voyant «Possession», je me répétais souvent: «mais quelle casserole monumentale pour la miss Adjani!». Aussi, quelle ne fut pas ma très grande stupéfaction de voir que l’actrice avait obtenu un prix d’interprétation à Cannes pour cette performance qui n’en n’est pas une (il n’y a rien de plus simple que de jouer les débiles) !«Possession» est un film qui tente de combler la vanité de son propos par l’outrance hystérique de son interprétation. Accrochez-vous bien, il va vous falloir supporter plus de 2 heures durant les hurlements bien peu crédibles et les questionnements psychologiques d’une aberrante platitude d’une Adjani au sommet du ridicule. Cessons donc de crier au génie pour cet insupportable bluff cinématographique.

 

 

 

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