CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  957 

 

 

n°957
 
" Un après-midi de chien "

 

 

(1976)-(Am)(2h10)  -      Thriller   

 

Réal. :     Sydney Lumet   

 

 

Acteurs:  A.Pacino, J.Cazale, J.Broderick ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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(1976)

Ce qu'on appelle un classique du cinéma.

Au lieu de prévoir le grand ras-le-bol qui va soulever l'Amérique, Lumet force le spectateur à s'intéresser à eux, à leur naïveté, à leur bêtise, en identifiant le point de vue de celui-ci à celui des otages.

Si ce film est superbement réussi, c'est d'abord et peut-être surtout parce que le scénario est d'une richesse d'invention stupéfiante.

Dog day afternoon est cette aventure proche du grandiose, elle est d'une folie qui n'est pas loin d'être shakespearienne.

Sydney Lumet nous apprend à nous méfier des stéréotypes et des idées toutes faites. Il nous apprend à regarder les autres, à ne pas leur plaquer un masque, à nous interroger sur eux… et à les aimer.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une atmosphère moite et lourde parfaitement reconstituée! Une mise en scène énergique qui souligne la tension du braquage et de ces négociations! Un exercice de style magnifiquement agence avec des rebondissements d'anthologies! Mais surtout un acteur extraordinaire: Al Pacino portant le métrage dans une sorte de one-man-show frénétique! Oscar du meilleur scènario original et interprété également par deux seconds rôles inoubliables (John Cazale et Charles Durning), "Dog Day Afternoon" est un cas unique dans les anales du cinéma mondial!

L'un des sommets de Sidney Lumet. Epoustouflant, magistral, les adjectifs ne manquent pas pour décrire cette oeuvre impressionnante, débordante d'humanité et d'intelligence. Al Pacino trouve là l'un de ses plus grands rôles. Il est en effet impressionnant dans le rôle d'un personnage presque hors du commun, dont on est obligé de respecter les motivations. De plus, les relations entre les différents personnages sont intelligemment tissés et c'est réellement épaté que l'on sort de ce film étourdissant au possible. A voir absolument.

"Une après-midi de chien" ne se contente pas de suivre le sort des braqueurs et de leurs otages, comme n’importe quel téléfilm lambda. Il dresse un portrait sans concessions du New-York des années 70 qui découvrent le chômage, la violence mais également une homosexualité qui commence à s’afficher. L’autre point fort de Lumet, c’est sa capacité à rendre ses personnages atypiques et attachants. Ainsi, il présente le héros Sonny (époustouflant Al Pacino, sur la corde du début à la fin et qui tient incontestablement un de ses meilleurs rôles) comme un braqueur civilisé et attentif au sort de ses otages… mais tente pas, pour autant, de nier sa folie (il harcèle et violente son amant). On est loin du héros américain typique et le spectateur passe le film à découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, pour le moins complexe, en apportant des explications à son état (ses conversations avec son amant et, surtout, avec son insupportable femme, sont fantastiques). Il parvient même à éviter le piège du ridicule ou de la caricature homophobe lorsqu’il évoque son homosexualité qu’il traite comme une histoire d’amour normale... ce qui était pour le moins avant-gardiste dans l’Amérique des 70’s.

Il est tout à fait possible de faire un film de braquage sans fusillade et c'est Sidney Lumet qui en apporte la preuve. "Un après midi de chien" marque une rupture avec les autres films de ce genre dans lesquels les voyous mettent au point tous leurs plans de manière organisée ."Un après midi de chien" vaut également par l'interprétation d'Al Pacino qui incarne un personnage homosexuel et par celle de John Cazale qui malgré ses allures lymphatiques est un personnage particulièrement inquiétant. Du grand Sidney Lumet...

Une réussite totale que ce film qui est un des meilleurs de Sidney Lumet. Le réalisateur évite avec brio l'écueil dangereux pour un film de hold-up des personnages stéréotypés pour nous livrer un film réaliste avec des personnages vrais. Al Pacino dans le rôle principal crève l'écran, il est tout simplement incroyable, il ne joue pas son personnage, il est le personnage. De plus, c'était courageux à lui de jouer le premier personnage ouvertement homosexuel de l'Histoire du cinéma américain. Et au lieu d'être net et sec comme il aurait l'être, le film recèle de quelques touches de tragi-comédie totalement bienvenue comme celle de la naïveté du complice du personnage de Pacino pour qui le Wyoming est un pays. Un grand film.

Je croyais être fan de Al Pacino avant de visionner ce film. Maintenant j'en suis certaine. Je n'ai pas encore vu tous ses films mais en comptant ceux que j'ai vu, je pense qu'il livre là sa meilleure interprétation, car c'est celle qui est la plus authentique et touchante. A la base, le scénario, tiré d'une histoire vraie, est intéressant vu qu'il s'agit là d'un braquage de banque. Ce drame psychologique de Sydney Lumet analyse avec acuité les comportements : voyeurisme de la foule, faiblesses bien humaines des otages, nervosité ou sang-froid des policiers, et surtout le désarroi et la fragilité mentale d'un paumé, Sonny, bousculé par le Viêt-Nam et par son homosexualité, qui ne résiste pas au vertige de se trouver soudain sous les projecteurs. Il y a de ces films qu'on a juste envie de revoir une fois arrivé à la fin.. "Un après-midi de chien" est un chef d'oeuvre à découvrir de toute urgence !

 

Le grand Pacino, n'arrive pas à sauver cette histoire vrai. La faute à un film qui ne dure pourtant que deux heures, mais qui parait beaucoup plus long car rythmé par aucune musique, ni réel rebondissement. A voir juste une seule fois.

Sydney Lumet signe Un après-midi de chien, en 1976, basé sur un fait divers s'étant déroulé en 1972. L'attraction principale est sans aucun doute Al Pacino, qui joue à merveille le rôle de Sonny, les seconds rôles aussi ne sont pas en reste, John Cazale en tête. Néanmoins, le film souffre de beaucoup de longueurs et manque cruellement de rythme à certains moments, ce qui peut perturber la lecture du film.

 

Ennuyeux. Terriblement ennuyeux... Il ne se passe rien dans ce film: aucune émotion, aucune scène d'action, aucune réplique amusante, QUE DALLE!!! Et le scénario? Il se résume à ces quelques mots: braquage raté d'une banque par deux loosers qui très vite sont cernés par les flics. Voilà. C'est tout. Jugez par vous-même...

Sincèrement je ne trouve pas d'intérêt à ce film...je l'ai trouvé ultra mou, peu d'ambiance..le jeu d'acteur est surfait..ou pas assez justement j'en sais rien...je ne sais pas quoi dire de plus à part que pendant plus de 2h je ne cessais de regarder le temps tourner et me dire "tiens il reste encore 1h50...tiens il reste 1h30...1h...15min..ouuf c fini"...

40 ans plus tard, ce film ayant connu un grand succès à sa sortie ne peut plus passer du tout aux yeux du public de 2019. Le contexte a complètement changé et si on ne sait pas que la trame de l’histoire est tirée d’un fait divers, on ne peut jamais croire une minute au déroulement du scénario. Vu comme une comédie burlesque ‘’une après mdi de chien’’ peut s’admettre. Comme un film réaliste, c’est absolument impossible. C’est devenu un vrai pensum et il faut s’accrocher à son fauteuil pour ne pas s’endormir. Présenté comme cela le genre humain fait pitié, il n’ y a pas un seul personnage qui semble avoir le moindre équilibre mental et dans ces conditions la scène finale, que l’on voit pourtant venir, passe épouvantablement mal.

 

 

 

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