CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  948 

 

 

n°948
 
" JF partagerait appartement "

 

 

(1992)-(Am)(1h47)  -      Drame, Thriller  

 

Réal. :     Barbet Schroeder   

 

 

Acteurs:  B.Fonda, J.Jason Leigh, S.Weber ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Bon on n'est pas idiots, on sait très bien que la colocation va sombrer dans le drame, seulement on ne sait pas comment, et quand on commence à deviner les choses ça se complique bougrement. Les deux actrices portent littéralement ce film délicieux et réalisé avec class et malice. Un régal.

Un bon thriller signé Barbet Schroeder à la mise en scène assez classieuse et deux actrices convaincantes : Jennifer Jason Leigh et Bridget Fonda. Le rythme n'est pas effréné mais le réalisateur fait monter le suspense progressivement alors que l'on découvre la vrai personnalité psychotique de la gentille colocataire.

Un bon petit thriller des années 90 ! Presque tourné en huis clos, l'ambiance du film est de plus en plus pesante avec cette colocataire qui paraît de plus en plus suspecte... Jusqu'à qu'elle se fasse passer pour jumelle. Les deux actrices sont vraiment bien, surtout la colocataire névrotique. Le final est très prenant, très bien joué et très intense !

"Tu n'es personne s'il n'y a personne pour t'aimer". un suspense très bien ficelé se servant d' une passion destructrice, mais pas réciproque. Plein de compassion, loin des clichés hollywoodiens avec ses bons et ses méchants. Ici, le lien entre les deux héroines reste très fort, l'une devenant la version sombre de l'autre. Les deux actrices sont géniales, leur cheveux roux est une image marquante pour le spectateur. On pardonnera facilement quelques facilités de scénario (facilité, pas incohérence..). Barbet Schroeder nous met en empathie pour cette fille, perdue, déboussolé, envieuse, ivre de jalousie. Troublant, tendu, émouvant,

"J.F partagerait appartement, non fumeuse avec emploi, de préférence"...En rédigeant cette innocente petite annonce, Bridget Fonda n'imagine pas à quoi elle s'expose! Dans ce terrifiant jeux de miroirs, Barbet Schroeder, dont le goût pervers pour les histoires ambiguë est une fois de plus au rendez-vous, construit son film comme un puzzle angoissant dont tous les èlèments font monter la peur! En montrant la psychologie des jeunes filles, le cinèaste voulait qu'on s'identifie à elles! il confie à Bridget Fonda le rôle de la victime, et à la machiavélique Jennifer Jason Leigh, celui de la psychopathe! Leur relation va se transformer en un duel mental qui tournera rapidement à la confrontation physique ultra-violente! Un excellent thriller qui ne manque pas de piquant et ni d'audace, évidemment servi par la beauté de Bridget Fonda et surtout l'ambiguïté d'une Jennifer Jason Leigh dont on dira jamais assez qu'elle est l'une des plus grandes comédiennes des années 80-90...

J'adore les thrillers ménagers. Et ça, ça en est un beau. Les deux actrices jouent juste à merveille, la terreur minimaliste fait mouche et nous avons notre quotas de manipulation. Le tout dans une ambiance très "Rosemary's baby". Du grand art !

 

Ou comment vous guérir à tout jamais de vos envies de colocation avec une parfaite inconnue... Ce film de Barbet Shroeder va imposer une figure de style dans le thriller US et marquer son époque, comme Liaison Fatale sur une base similaire, grâce à la performance toute en nuances de Jennifer Jason Leigh, accentuant le malaise en contrepoint d'une Bridget Fonda campant une ingénue prise au piège. Le film est de facture assez classique dans sa réalisation et son rythme un peu lent amenant à l'explosion finale. Ce sont clairement les actrices qui tiennent le film à bout de bras, ce qui n'empêche pas quelques faiblesses du récit et quelques incohérences (comme le fait de penser à ficeler pieds et mains de la victime en permanence, sauf au moment fatidique où elle se retrouve totalement libre dans tous ses mouvements, erreur de débutante sans doute...). Le style et l'image ont un peu souffert du temps qui passe, mais ça reste largement regardable aujourd'hui.

 

Alors peut être qu'en 1992, "JF partageait appartement" a fait sensation avec son intrigue et son ambiance mais pour moi qui découvre le film de Barbet Schroeder en juillet 2018, s'il possède quelques qualités évidentes comme les prestations de Bridget Fonda et Jennifer Jason Leigh, ce fut un long moment pétri d'ennui. Parce qu'au fond, pour moi, le plus gros problème à part le fait que le film ait visuellement très mal vieilli, c'est qu'il était tellement prévisible dans l'avancement des éléments de l'intrigue qu'il n'y avait aucun suspense et ce ne sont pas les deux ou trois révélations qui donneront un peu de piquant à ce thriller mâtiné d'érotisme. Maintenant voilà, si le développement manque de saveur, je trouve que Schroeder soigne particulièrement son introduction et que l'ambiance psychologique qui aurait plu à Hitchcock sauve un peu les meubles.

Bonne prestation de Bridget Fonda et de Jennifer Jason Leigh dans ce thriller signé Barbet Schroeder. On assimile rapidement le principe, la tension psychologique monte tout gentiment mais finit par stagner. Un peu plus de mordant et une fin non bâclée auraient été les bienvenus.

Tout à fait dans la lignée des films d’horreur domestique. Je pense par exemple à l’influence de Rosemary ou bien à la main sur le berceau. Le thème du double est tout à fait inquiétant et le suspense assez bien mené. On ne sait où elle veut en venir. C’est plutôt angoissant.

 

Dans la lignée du thriller classique où une personne en harcèle une autre, jusqu'à tomber dans la folie meurtrière. C'est très classique, pas vraiment novateur. Pas de mise en scène véritablement sympathique, pas de BO sensationnelle, et surtout pas de personnage un tantinet intéressant. Non pas qu'ils ne se tiennent pas, mais on aurait pu espérer des protagonistes un peu moins banals et plus attachants. Et le scénario, même s'il se débobine de manière plutôt habile, ne tient pas toujours la route, et de nombreuses incohérences qui nuisent à la vraisemblance du film sont à compter. Décevant.

 

 

 

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