CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  942 

 

 

n°942
 
" La déchirure "

 

 

(1985)-(Am,An)(2h21)  -      Drame historique, Guerre  

 

Réal. :     Roland Jofé   

 

 

Acteurs:  S.Waterston, H.N.Ngor, J.Malkovich ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film entouré d'acteurs jouant superbement leur rôle méritait les récompenses qu'on lui a admises. Le film est historiquement bien réalisé et bien filmé. On ne s'ennuie pas pendant tout le film qui dure pourtant 2h20 ! C'est un des meilleurs films qui conte l'histoire des khmers rouges. Dramatique, émouvant et éprouvant, ce film mérite d'être redécouvert.

La Déchirure de Roland Joffé est un film poignant et émouvant qui vous prend à la gorge pendant tout le film. Un chef d’œuvre d’une grande qualité. Journaliste au « New-York Times », Sidney Schanberg est un des rares reporters à rester au Cambodge après la prise de la ville de Phnom Penh par les Khmers Rouge. Schanberg réussira à repartir aux Etats-Unis mais son interprète cambodgien, Dith Pran, est arrêter et sera forcé de travailler dans les camps de rééducation des Khmers Rouge. Schanberg va tout faire pour sortir son ami de l’enfer dans lequel il vit. La Déchirure, comme le titre l’indique, est un film déchirant, émouvant et bouleversant doté d’une magnifique histoire d’amitié.

Un film culte,une claque.Un drame de guerre fort,dur et poignant de Roland Joffé.Une histoire humaine,dure et bouleversante,une mise en scène des plus belles,des acteurs excellents: Sam Waterston et Haing S. Ngor forme un duo remarquable et John Malkovich est très bon,l'ambiance est oppressante,la musique du grand Mike Oldfield est vraiment belle mais angoissante,certaines scènes sont fortes: la scène de la fosse aux cadavres fait vraiment froid dans le dos et la fin nous donne la larme à l'oeil.

Excellent film que "La Déchirure", à la fois dur et sensible, avec de nombreuses images choquantes. La musique de Mike Oldfield et ses bizarreries sonores aide d'ailleurs à se plonger dans l'horreur de cette guerre sanglante et à se sentir révolté contre les injustices ayant eu cours. Un beau film à mi-chemin entre "Midnight Express" et "Le Pont de la rivière Kwaï".

Film totalement culte ! Bouleversant, poignant... les qualificatifs manquent pour décrire les sentiments qu'on éprouve après avoir visionné ce film. A mettre entre toutes les mains pour ne jamais oublier ce qu'un régime devenu fou peut entreprendre pour éradiquer toute opposition afin de créer un nouveau monde de terreur et de contrôle. A l'heure ou s'ouvre le procès de 4 dirigeants de l'époque, ce film mérite d'être vu et revu (surtout quand on sait que la jeune génération cambodgienne, ne croit pas vraiment a ce qui s'est passé ou/et veut oublier)

 

Roland Joffé tient un grand sujet avec ce film : celui de la prise de pouvoir des Khmers rouges au Cambodge, ses causes et ses conséquences. Mais les grands sujets ne font pas forcément les bons films. Aussi en homme habile, il parvient à nous plonger au cœur de cette histoire avec un aspect humain, en l’occurrence l'amitié de deux journalistes sur le terrain l'un américain, l'autre cambodgien dont les chemins finiront par se séparer en même temps que l'éclatement du pays. Si le réalisateur ne nous épargne rien, il tombe parfois dans la facilité de mise en scène et en fait trop. Mais la plupart du temps, il se contente de filmer les évènements avec un œil objectif, nous montrant toute l'étendue de la dictature de l'Angkar avec des scènes très réussies où Haing S. Ngor (Oscar du Meilleur Second Rôle) est confronté à la violence des camps de travail. Réaliste et instructif tout en étant émouvant, "La déchirure" est parfois maladroit mais toujours juste, grâce à une habile reconstitution et un Sam Waterston très bon en journaliste impliqué.

Sujet un peu étranger pour moi (les khmers rouge et le Cambodge) du coup ça m'a instruit un peu. Le film est très académique mais son sujet est poignant. La musique est datée et affreuse mais le film se regarde quand même assez bien.

Belle histoire, malgré son manque d'originalité, très bons acteurs, néanmoins plusieurs malus sont à noter : en particulier la présence d'une musique étrange lors de plusieurs scènes, à mi-chemin entre le disco et le symphonique, assez insupportable, et qui gâche fortement des passages qui passages qui pourraient être beaucoup plus percutants sans. La réalisation est également plutôt banale, une mise en scène plus poussée aurait beaucoup apportée au film. Les séquences retraçant la vie dans le Cambodge post-révolutionnaire restent efficaces et le film aussi.

J'ai hésité avant de critiquer ce film. Humainement il fait mouche, grace à cette amitié entre 2 reporters que la guerre unit, puis avec la déchirure qui naît de leur séparation. Mais à vouloir passer son message sur l’holocauste cambodgien exclusivement au travers de ces 2 acteurs principaux, Roland Joffé en oublie la guerre proprement dite. En outre Pol Pot, l’architecte de cette tragédie, n’est pas mentionné une seule fois. Au final "La Déchirure" laisse un petit gout d’inachevé... comme quoi un grand sujet ne fait pas forcément un grand film.

 

Marre de ces films qui se ressemblent tous, marre des clichés. Ce film est tout juste émouvant et je dis tout juste, c’est-ce qui fait d’ailleurs fonctionner ce genre de film, il n’y a pas réellement une grande implication du réalisateur et une mise en scène qui permet au spectateur d’apprécier une histoire qu’il connaît déjà et qu’il a apprit lors des ses études. J’ai un mal fou a concevoir que l’on puisse faire des films aussi peut imaginatifs, je pense que les films historiques servent uniquement à faire travailler les scénaristes en mal d’inspiration

Pas un grand film. Dénoncer la guerre et celle menée par les Khmers Rouges en particulier est une idée honorable, mais d'une part le ton mélodramatique sonne faux pour ce qui fut vraiment un drame, et d'autre part les images et les plans des murs tachés d'hémoglobine, des enfants mutilés et des exactions commises tant les Américains que par les Cambodgiens, et sur lesquels s'appesantit la caméra, n'apportent aucun effet émotionnel à une histoire somme toute très hollywoodienne.

 

 

 

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