(1947)-(Am)(1h50)  -      Drame romantique  

 

Réal. :     Charles Vidor   

 

 

Acteurs:  R.Hayworth, G.Ford, G.Macready ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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Même si le scénario est quand même tiré par les cheveux et pas trop évident (d'autant qu'on apprendra qu'il est basé sur une coïncidence assez farfelue), on se dit peu importe, le puzzle va bien finir par se reconstituer, et en attendant on est pris par le tourbillon crée par le personnage de Rita Hayworth, véritable phénomène dans ce film, qui pique (mais ce devait être prévu) la vedette à Glenn Ford et qui nous émerveille de son jeu et de sa beauté. On n'est pas sûr de bien suivre ce curieux mouvement d'aller et retour haine/amour entre Hayworth et Ford, mais qu'importe ! La fin fait un peu bisounours mais on ne peut s'empêcher de penser que ce couple-là n'est pas trop bien parti… Si ce film a des défauts, on finit par ne plus les voir tellement on est ébloui… et puis, avoir pris comme héros du film une fille facile et un tricheur professionnel !

Ah là là les gants de Gilda...C'est le réalisateur Charles Vidor qui, en 1946, créa le mythe érotique de Rita Hayworth! Cette star a cristallisé en elle tous les fantasmes de l'après guerre (on est allé jusqu'à donner son nom à la bombe atomique de Bikini...)! "Gilda" fut à l'origine de la célébrité de l'actrice! Le scénario fort complexe de Marion Parsonnet, d'après E.A Ellington, ne diminue en rien l'énorme plaisir que l'on éprouve à (re)voir ce joyau du film noir américain des années 40! Comment oublier la chanson fabuleuse "Put the blame on me" ("Rejetez la faute sur moi"), interprétée et dansée par l'actrice, au cours de laquelle elle se livre à un strip-tease imagé en se dévêtant de ses longs gants noirs! Deux hommes se la disputent (remarquables Glenn Ford et George MacReady) en une violente bataille dans un Buenos Aires clinquant, sur fond de Seconde guerre mondiale! il faut noter aussi le soin apporté à la photographie qui atteint ici un degré de perfection dans l'utilisation du noir et blanc! Un sommet du film noir qui lança définitivement Rita Hayworth, qui chante, danse, joue de ses cheveux, défile, s’exhibe, s'offrant le symbole d'un nouvel érotisme, figé à tout jamais dans nos mémoires...

Gilda est un véritable film d'ambiance mixant le film noir à l'érotisme sous-jacent, l'elixir fait son effet et nous ennivre jusqu'à la dernière minute. Gilda est un des plus beaux films noir que j'ai vu avec Assurance sur la mort et Laura, pour le moment. Déjà saluons le majestueux travail de la photographie et ses plans constrastés dans un noir et blanc nécessaire (qui rappel ô combien il donne de la force à l'image). C'est sûrement une des plus belles photographie que j'ai vu. Les acteurs, l'excellent Glenn Ford impeccable de sobriété et aussi George Macready personnage très intéressant, la divine Rita Hayworth sublimée par les plans (voir les scènes de danse, un régal). L'intrigue est certes mince, on se concentre beaucoup sur le jeu des acteurs et l'esthétisme mais quel plaisir ! Un classique comme on en faisait.

"Gilda", un grand classique du cinéma. Tout le monde connait la scène, où Rita chante et fait un strip-tease avec ces gants. Mise à part ça, Gilda est une romance dramatique, avec un superbe jeu d'acteurs. C'est le film qu’il faut voir tant pour sa prestation que pour sa réalisation ou son script ou peu importe, si vous aimez le cinéma, vous aimez ce film.

Comme d'habitude on peut lire des gens qui disent que ce film a des longueurs, que le scénario n'est pas haletant. C'est en effet le cas si on compare à aujourd'hui, si vous allez voir ce film pour la scène de danse de Rita vous serez déçu car elle n'est pas si érotique que cela. Le tout en fait est de réussir à faire l'exercice mentale de se remettre dans le contexte historique, ce classique du film noir est un chef d'oeuvre si on le replace dans l'histoire du cinéma. Débuts du film noir (qui n'était encore qu'à l'époque même pas encore un genre) la femme fatale, le héros au passé trouble, un érotisme présent; tout cela n'existait que très peu avant. Il faut savoir aussi s'arrêter sur la photographie très particulière dans les films noirs. Bref c'est un film à voir comme on doit lire les les vieux livres classiques, c'est peut être décevant mais si on ne connait pas le passé du cinéma on ne peut pas comprendre son présent.

Rita Hayworth fait ce qu'elle peut, mais ça ne suffit pas. Pendant tout le film on est là à se demander de quoi ça parle ? d'amour ? d'un trafic de tungstène ? d'un casino ? Et finalement ça occupe plus notre esprit que le film en lui même qui n'arrive pas à s'envoler par manque d'intrigue. Comme qui dirait ça manque d'un bon McGuffin, du coup le film reste très statique. Il va tourner en rond pendant plus de sa moité. Et c'est dommage. Parce que ça reste sympa, pas inoubliable, mais sympa. Je veux dire il y a de l'idée mais tout ça semble un peu décousu, jusqu'à la fin qui relève un peu du n'importe quoi. Mais je ne vais pas être mauvaise langue en crachant dans la soupe… Néanmoins il faut admettre que ça ne casse pas trois pattes à un canard et qu'à force de tourner en rond, on peut aussi en avoir un peu marre.

J'ai été déçu par ce film. La mise en scène est très moyenne et l'histoire très classique. Les personnages sont bien faits mais sans plus. En réalité, ce film ne vaut que pour la beauté de Rita Hayworth et deux ou trois très bonnes scènes.

Gilda est un classique du cinéma mais certainement pas un chef-d�?uvre du film noir, l�atmosphère n�est nullement sombre, le suspense manque, la réalisation est plate et le scénario trop léger. Seul l�apparition enchanteresse de la sublime Rita Hayworth procure du sel à Gilda. Pas mauvais mais un peu surestimé.

Un début accrocheur, une Rita Hayworth belle à tomber (comme d'hab' en fait!) et puis plus on avance dans le film et plus on s'ennuie, on a envie que ça se termine, le scénario est plutôt bancal et la fin cousue de fil blanc. De toutes évidences un film qui vieillit mal. Dommage!

Pour la troisième fois, j'ai essayé d'aimer ce film considéré comme mythique dans les années 40. Troisième échec car je m'y suis ennuyé encore davantage. La mise en scène n'est pas en cause mais il s'agit surtout de gros plans et d’éclairages sur Rita Hayworth très réussis. Le déroulement de l'action est complètement invraisemblable, les personnages n'ont aucune consistance (excepté oncle Pio le seul humain du lot), rien ne se passe, il n'y a que Gilda à admirer. L'émotion, n'en parlons pas, le suspense ou un peu de comédie de même et un désert intellectuel. Qui peut raconter le film et intéresser son auditoire?Que vient faire le tungstène? Pourquoi le client complice se suicide t il? Que s'est il passé entre Johnny et Gilda? Quelle fût la durée de leur liaison? Comment peut on croire à la passion de George pour Gilda en le voyant la traiter de cette façon? Rien n'est cohérent sauf l'incohérence permanente de ce film du début à sa fin.