CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  895 

 

 

n°895
 
" La maison du lac "

 

 

(1981)-(Am)(1h49)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Mark Rydell    

 

 

Acteurs:  K.Hepburn, H.Fonda, J.Fonda ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une rèussite assez rare où se combinent heureusement l'èmotion, l'histoire et les problèmes sur la vieillesse et du temps qui passe! Quand on sait que "On Golden Pond" permit surtout des rèconciliations entre Henry Fonda et et sa fille Jane qui arrive enfin à vaincre sa peur avec ce fichu plongeon en salto arrière! Lire absolument le passionnant "My Life So Far : Jane Fonda" et vous comprendrez en quoi ce plongeon fût tellement important aux yeux de l'actrice engagèe! Les extèrieurs du New Hampshire qui entourent cette magnifique maison du lac sont aussi beaux que le casting en lui-même! De tout cela que reste-il la projection terminèe ? De la douleur, de l'attendrissement, de l'attachement, de l'espoir, de l'humour, de l'amour mais aussi une jolie complicitè entre un vieux maboul et un jeune garçon! Henry Fonda y gagna (enfin) l'Oscar du meilleur acteur avant de disparaître quelques mois après! Katharine Hepburn, oscarisèe, livre ègalement une prestation touchante...

Derrière un classicisme peu emballant, la faute à une mise en scène faiblarde qui recherche une joliesse souvent agaçante, se trouve un véritable film d'acteurs. En effet, dès que Rydell arrête sa musique et de filmer les couchers de soleil pour montrer de vrais sentiments, ceux procurés par le visage de Katharine Hepburn ou encore par le génial Henry Fonda, le film devient beaucoup plus émouvant. Si Henry parait surjouer dans un premier temps, on se rend vite compte que son interprétation est finalement beaucoup plus subtile. La folie qu'incarne Fonda est celle d'un personnage imprévisible, capable de tout et de rien à la fois, ce qui finit par rendre le film véritablement surprenant. "La Maison du lac" n'est pas totalement abouti, que ce soit dans la relation entre Fonda et le jeune garçon ou bien même dans l'écriture du personnage de Jane, mais parle avec une certaine sincérité des rapports père-fille et de l'appréhension de la mort. Un beau film.

Un film tout en subtilité mais qui ne joue pas trop sur la corde sensible.Et H.Fonda est formidable en vieux bougon mais attachant et la présence de sa fille Jane crédibilise encore plus cette histoire.Un bon moment de cinéma!

Ne vous arrêtez pas à ses faux airs de téléfilm sentimental du dimanche après-midi, car ce film traitant de la vieillesse et du choc des générations vaut largement le détour. Les thèmes qu'il aborde sont traités avec beaucoup d'humour et de tendresse, le tout sur un ton toujours très juste. Henry Fonda et Katharine Hepburn, justement récompensés par un Oscar chacun, composent un duo absolument remarquable. C'est surtout l'acteur qui reste l'attraction principale du film, dans ce rôle de vieux bougon pince-sans-rire, qui sous une carapace d'insensibilité, cache un véritable cœur d'or qui ne demande qu'à s'exprimer. Ses interactions avec Katherine Hepburn sont particulièrement jubilatoires, Notons aussi que les jolis paysages naturels sont bien filmés et que la musique discrète est des plus efficaces (qui est un peu dans le même style que celles qu'utilise Clint Eastwood dans ses magnifiques drames). Il en résulte une image touchante et subtile de la vieillesse, dans un film qui sent bon les vacances au bord de l'eau et nous rappelle nos grands-parents.

Dernier rôle du légendaire Henry Fonda, "La Maison du lac" le voit affronter sa fille, qui est aussi sa fille à la ville, Jane Fonda, dans un combat tendu bien que magnifique. Choc des générations, réflexion sur la vieillesse et la mort, le film est un concentré de tendresse et de poésie, au bord du lac, entouré de nature. Katharine Hepbrun, que l'on ne présente plus, n'a rien perdu de sa vigueur et de son charme. Elle porte le film tout autant que le reste du casting, seul rempart du héros, Norman Thayer, contre la fatalité du sort qui lui est promis tôt ou tard. Ajoutons encore la musique, merveilleuse face aux paysages, et nous obtenons ici un film plus que réussi, un quasi chef d'oeuvre,

Une oeuvre simple sur le temps qui passe, la mort et les conflits de générations . Mark Rydell dirige deux monstres sacrés du cinéma, Katharine Hepburn et Henry Fonda, récompensés chacun par un Oscar pour leurs rôles . Ce dernier pour son ultime composition avant son décès, livre une magnifique prestation en vieillard acariâtre et donne pour la première fois la réplique à sa fille Jane . Un film qui fait chaud au cœur !

Ce film de Mark Rydell qui fit sa concrétisation à Hollywood - et notamment au sein de l'Académie des Oscars - est une intéressante réflexion sur la vieillesse emplie de poésie et de fantaisie. Le couple formé par Henri Fonda et Katharine Hepburn les rassemble indéniablement au sommet de leur art. Rydell livre des portraits de personnages ridés et affaiblis, apeurés par leur mort proche, et tiraillés entre l'envie de se laisser prendre par la mort et le désir monstre de conserver son esprit jeune. Une réflexion sur la vieillesse et la mort certes, mais surplombée par une trame secondaire qui ressemblerait à s'y méprendre à celle de la quête de la fontaine de jouvence... Mon gros coup de coeur du Festival.

 

Voici un long-métrage valant avant tout pour ses excellents interprètes et ses magnifiques paysages. On ne peut pas en dire autant en ce qui concerne le scénario, plutôt convenu, qui s'étire en longueur comme dans une sitcom. Même si l'Oscar remporté par "La maison du lac" semble quelque peu injustifié puisque chef-d'oeuvre il n'y a pas, il faut reconnaître que l'ensemble est réussi et irrésistible...

Une bonne sortie pour Henri Fonda, pas mal de bons moments et des détails finement observés dommage que le trait soit autant appuyé, ça fait un peu programme de noël tout de même. Bonus Jane Fonda en pleine forme.

Un film charmant qui se passe intégralement en huis-clos dans une maison au bord d'un lac et sur le lac lui-même. Un vieil ours de 80 ans et son épouse de 70 ans recueillent pour un mois le fils de 13 ans du compagnon de leur fille. Celui-ci finit par l'amadouer. A part ça, il ne se passe pas grand chose et l'on s'ennuie passablement même si les acteurs sont très bons.

 

Un peu déçu par ce film. L'histoire semblait sympa, loin de ce qui se fait couramment dans le cinéma américain. Mais au final, le film s'avère ennuyeux, lent et longuet. Il ne se passe pas grand chose et on se demande un peu ce que le réalisateur a voulu exprimer dans son film. Peut-être un film sur la vieillesse, le temps qui passe, l'angoisse de la mort chez les personnes âgées. Mais le problème c'est que l'émotion (point crucial pour ce type de film) est rarement présente même dans la relation d'amitié entre Fonda et le jeune garçon. C'est assez plat et on éprouve peu d'empathie pour les personnages. L'"utilisation" de deux grands acteurs du cinéma américain (Fonda et Hepburn) ne suffit pas pour en faire un film inoubliable. Encore faut-il un bon scénario, de l'émotion, des sentiments et malheureusement le réalisateur n'y est pas arrivé. Dommage.

 

 

 

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