CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  888 

 

 

n°888
 
" 127 heures "

 

 

(2011)-(Am,An)(1h34)  -      Drame, Aventure, Biopic   

 

Réal. :     Danny Boyle   

 

 

Acteurs:  J.Franco, A.Tamblyn, K.Mara  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Le film de Danny Boyle réussit l'exploit de nous scotcher avec un huis clos quasi immobile. A une réalisation nerveuse sur une bande-son rock'n'roll, succède un suspense oppressant et captivant, où les flash-back sur le passé du héros constituent l'unique échappatoire.

Pendant 94 minutes, Boyle et son chef opérateur, Anthony Dodd Mantle, déploient des trésors d'inventivité pour nous faire partager les émotions de ce personnage aussi insupportable qu'attachant.

Boyle parvient à donner un rythme visuel, une force motrice et des images sublimes, grâce essentiellement aux talents des deux directeurs de la photo avec lesquels il avait déjà collaboré.

"127 heures" est une formidable leçon de survie, une aventure humaine et spirituelle unique en son genre.

Ce survival, tiré d'une histoire vraie et réalisé dans des décors naturels somptueux, vous prend aux tripes avant de vous retourner l'estomac.

On peut reprocher certaines choses au réalisateur de "Slumdog Millionaire" (son manichéisme, son esthétisme parfois déplacé, son montage épileptique), mais il y a une chose qu'on doit lui reconnaître : c'est un putain de cinéaste.

La grande prouesse du film est de traiter un événement statique, froid et déprimant de manière inventive, drôle ou touchante.

Le réalisateur de "Slumdog Millionaire" cède un peu trop à son goût pour les images clinquantes. Son huis clos claustrophobe assume un côté bling-bling , marque de fabrique du cinéaste.

On a comme la sensation que le metteur en scène a eu peur d'ennuyer son spectateur en égrenant simplement les heures dans le déroulé de ce douloureux emprisonnement. Alors il se laisse aller à ses tics habituels. Une musique tapageuse, un montage speedé, des images secouées, bref des effets de clip et de pub.

"127 heures" n'est presque rien, une toute petite chose gonflée à bloc par le style publicitaire de la grenouille Boyle voulant se faire boeuf.

Ces heures de tension se résument à une suite de petites pubs " suédées " : hommage à Décathlon, clin d'oeil à Hollywood Chewing-gum et aux shampoings Tahiti, remerciements à Coca Cola. Danny Boyle est un peu le De Palma du spot publicitaire : dépassant de peu Tony Scott, il est aujourd'hui le maniériste le plus dégénéré de la génération post-MTV des années 90.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un scénario solide, une superbe interprétation de James Franco et une belle leçon de survie. Boyle nous fait vivre dans le trou ou Franco est amputé d'un bras durant presque tout le film. J'apprécie les rapprochements de caméra surtout avec l'eau. Une heure trente à regarder un type coincé à qui il manque un bras, je n'aurais pas pensé que ça soit si captivant.

Quel film ! Je pensais qu'il allait trainer en longueur mais non ! On se prend vite au jeu en se demandant comment il va s'en sortir... Les flashbacks et autres montages sont très bien réalisés. La fin est énorme et la BO est particulièrement bien trouvée. Un grand bravo pour ce film ! Le seul bémol serait qu'une fois qu'on l'a vu, je ne pense pas qu'on veuille le revoir 3 ou 4 fois, c'est l'histoire qui veut ça.

Un huis clos qui nous fait penser inexorablement à Buried film tiré d'un fait divers, un alpiniste chevronné va être prisonnier d'un rocher dans une faille du grand canyon pendant 127 heures. face à nous l'acteur va grâce à un camescope s'adresse à ses proches en essayant de se sortir de ce piège qui se referme sur lui . Au fil des heures toutes les émotions et les états d'âmes sont présents, mais toujours avec une attitude positive et délirante. L'acteur va faire une réflexion sur lui-même et sa vie jusqu'à l'impossible pour se sortir de cette situation. On est tenu en haleine pendant tout le film un grand rôle pour cet acteur que je ne connaissais pas, filmé d'une façon originale avec plusieurs plans des mouvements de caméras rapides un très bon film des scènes un peu dures film très angoissant.

127h ça à l'air super attrayant au 1er coup d'oeil et en même temps ça fait très peur car la possibilité d'ennui est très forte. Et pourtant, ce film est une grande réussite. Le réalisateur déploie des trésors d'habilité pour animer le film alors que son personne principal est immobile pendant 1h30. Le film se transforme en torture psychologique et ne nous épargne rien. James Franco révèle une fois de plus son talent, habité comme jamais par son personnage, un casse-cou téméraire mais indescriptiblement attaché à la vie et à ses joies. Le final est d'une émotion rare. Une perle de l'année 2011.

« 127 Heures » est un très bon film dramatique. L’histoire revêt un caractère particulier sachant qu’elle est l’aventure réelle d’une personne. Le scénario est habilement construit et l’interprétation de James Franco est tout à fait remarquable. Le développement psychologique du personnage, jusqu’à sa rupture physique et émotionnelle sont profondément réalistes. On vit pleinement l’angoisse, le stresse, mais également la douleur du personnage. Les décors naturels sont somptueux. Un film à voir, sans hésiter !

Le nouveau film de Danny Boyle est juste une pure merveille. Une mise en scène efficace, une super bande son, des décors absolument magnifiques et que dire de la somptueuse prestation de James Franco. Il porte le film à lui tout seul et nous livre une performance tout à fait remarquable, le plus beau rôle qu'il est eu jusqu'à présent. La scène finale est d'une horreur mais en même temps d'une beauté absolue. Ames sensibles s'abstenir. 127 heures, c'est tout simplement un grand film et un grand moment de cinéma.

 

Film très bien tourné, scénario dans la crevasse plein de suspens. On se demande quand même quel est l’intérêt de ce film .. Gros défaut : aucun but, pas vraiment d'histoire mais sinon les paysages sont superbes et le film fait quand même pas mal stresser, les scènes où il est bloqué sont intense ! :D Et n'oubliez pas, c'est mieux de faire du vélo à plusieurs.

Un film sympa malgré le fait que l'on ai l'impression qu'il ne se passe pas grand chose... Je m'explique si on ne se met pas dans l'ambiance le film peut paraître nul, en revanche si on fait l'effort de s’intégrer au film alors la ça devient pas mal du tout. On perçoit la solitude du personnage principal de manière extra! Danny boyle parvient a nous captiver avec pas grand chose au final. A noter les très beaux paysages. A voir pour passer un moment agréable.

Diffcile de penser qu'une telle chose a pu arriver. Ce film est saisissant de réalisme et c'est une formidable leçon de survie. Comment peut-on etre indifférent à cette histoire aussi incroyable que véritablement glauque. Ce film nous amène à nous poser des questions, à remuer notre conscience et nous rappeler que tout peut arriver et que nul n'est à l'abri du danger. La réalisation de Danny Boyle laisse parfois à désirer mais ce n'ai pas le plus important , ce film est tous simplement surprenant.

Assez partagé sur ce film. Le coté clip et racoleur de la mise en scène m'a plutôt énervé. C'est plein d'effets de style, de grand-angle, de contre plongée, de contre-jour et autres ralenti qui donnent l'impression de regarder un spot publicitaire pour red-bull d'une heure et demie. Mais je dois reconnaître que grâce à cette mise en scène sophistiqué, ont ne s'ennuie pas. Pourtant un type bloqué 127 heures sous un rocher, il y avait de quoi s'interroger ! Au final "127 heures" est plus un objet de divertissement qu'un vrai film de cinéma, et si c'était le but affiché, alors Danny Boyle a bien réussi son coup.

 

Ce film m'a dérangé! Je me suis senti mal dès la première demi-heure. Dérangeant parce qu'il s'attarde sur une histoire réelle. Dérangeant parce que l'essentiel du film repose sur des plans voyeuristes d'un homme pris au piège dans une lutte acharnée pour sa survie. Dérangeant parce que le dénouement final est à la limite du supportable. Ces côtes négatifs m'ont vraiment empêchés de voir la qualité des images et des décors félicités par la presse et la prouesse technique du seul rôle tenu par James Franco... Je passe..Pas pour moi!

Un sujet qui demandait une approche intimiste, minimaliste et une capacité à dilater le temps pour illustrer la cruelle attente du personnage... bref le contraire du cinéma de Danny Boyle, cet obsédé de l'esbroufe, de la surenchère d'effet, de la poudre aux yeux. En ça, il ose tout, même placer la caméra dans la bouteille d'eau pour nous montrer le larynx du héros qui boit... ce qui n'a évidemment aucun intérêt. Un mauvais goût de tous les instants, alourdi par des placements de produits incessants. A réserver aux fans de publicité pour chewing-gums et de clips sur W9.

 

 

 

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