CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  885 

 

 

n°885
 
" Les Dix Commandements "

 

 

(1955)-(Am)(3h40)  -      Péplum biblique  

 

Réal. :     Cecil B. De Mille   

 

 

Acteurs:  C.Heston, Y.Brynner, A.Baxter ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

En comparaison du cinéma actuel et de tout ce à quoi nous sommes habitués en 2016, l'on serai tenté de sous-noter ce film pour de mauvaises raisons, longueur, effets visuels... mais....simplement un mot : 1955 !!! Ce film mérite amplement son statut de monument, dans tout les sens du terme. Ce film nous présente un point de vu biblique de ces évènements, inutile dès lors de critiquer ce film pour des incohérences historiques, c'est un film religieux avant d'être un film historique, du moins à mon sens. Dès lors que l'on est capable d'accepter ce postulat, force est de constater que Cecil B. DeMille nous propose un film qu'il à voulu à la hauteur du récit. Certes certaines incrustations peuvent faire sourire, sans être mal faites, en 2016, mais en parallèle de ces quelques effets vieillot, j'ai personnellement été scotché par les scènes de "foules" ! En 1955, je ne pense pas que le copié/collé numérique existait, et voir ces centaines, ces milliers de figurants en costumes, qui plus est d'excellente qualités, ni trop "propre", ni trop "sale", tous clairement habités par leur rôle. L'on ressent partout cette volonté de perfection, dans les plus petits détails jusqu'aux dialogues intentionnellement "puissants", au sens biblique. A l'heure de la sur-utilisation des images de synthèses et de la course à la rentabilité au détriment de la démarche artistique, le film et le réalisateur s'assument dans leur démarche, et cela donne à ce film, comme aux autres péplums et classiques de cette époque, un cachet d'authenticité, une âme...

A la fois le plus majestueux des films religieux et l’un des plus grands péplums (avec BEN-HUR incarné par le même Charlton Heston), ce vaste projet qu’entreprit Cecil B. DeMille un quart de siècle après sa première adaptation de l’ancien Testament reste une œuvre magistrale dans l’histoire du 7ème art. Des décors colossaux, des figurants par milliers, un casting prestigieux (le face à face entre Heston et Yul Brynner est mémorable !) mais aussi des effets spéciaux qui firent date donnent sa force à ce récit biblique jonché, sur sa longue durée, de scènes inoubliables. Il n’en fallait pas moins pour donner une telle reconnaissance internationale à une œuvre qui, aussi spectaculaire soit-elle, est littéralement issue de la culture judéo-chrétienne.

Certainement mon film préféré!!!!!!!!! Il est juste grandiose!!!!!! Tous les acteurs jouent merveilleusement bien ( mentions spéciales pour Charlton Heston, Yul Brynner et Anne Baxter). C'est un film d'une très grande beauté, qui n'a pas pris une ride. Il a dû coûter la peau des fesses. Mais ça en valait la peine. Je l'ai vu je ne sais combien de fois. Mais je ne m'en lasse pas. Je suis même capable de regarder les deux parties en une fois. Les vieux péplums m'ont toujours plus. Je les trouve incroyablement beaux, et remplis de charme. Celui-là est le meilleur qu'il m'a été donné de voir. 

Le chef-d'œuvre de Cecil B. DeMille ne veut pas vieillir. Ses 3h30 passent agréablement, le film étant magnifiquement rythmé, mis en scène et interprété. Le réalisateur sépare son œuvre en plusieurs segments qui s'enchaînent à merveille sans lassitude aucune. Les acteurs sont tout bonnement excellents, de Charlton Heston, littéralement habité par son personnage aux multiples facettes, aux sublimes Anne Baxter et Debra Paget, en passant par l'imposant Yul Brynner, parfait en être vil et intéressé... Les effets spéciaux sont encore tenaces et tiennent la route dans des scènes mémorables comme la transformation du bâton en serpent, la séparation de la mer en deux ou encore l'écriture des tables par « le doigt de Dieu ». Ajoutez à cela des décors quasi-inégalés et une musique bouleversante et vous obtenez ce que je qualifie de vrai chef-d'œuvre du 7ème Art.

L'un des plus grands films, l'un des plus grands péplums de l'histoire du cinéma ! Il serait honteux de dénigrer un film de cette classe. Pour son époque, il est l'équivalent de "Titanic" ou encore "le Seigneur des Anneaux". Les techniques utilisées pour le tourner surpassent tout ce qui est du dernier cri, à l'époque. Les décors sont d'une précision remarquable pour les connaissances archéologiques des années 1950. Quant aux effets spéciaux, ils font partie des plus renversants que l'on ait pu voir jusqu'aux effets numériques. La scène de l'ouverture de la Mer Rouge, qui fut extrêmement coûteuse et complexe à réaliser, demeure encore l'une des scènes d'effets spéciaux les plus incroyables et impressionnantes de toute l'histoire du cinéma. Les acteurs ne sont pas dans le vide, leurs prestations sont légendaires. Yul Brynner est un vrai pharaon, apportant une classe énorme dans son jeu. Charlton Heston est le Moïse incarné. Un acteur grandiose dont le talent n'est plus à prouver. Quand il ouvre en deux la Mer Rouge, son charisme atteint la perfection. Tout est une réussite dans ce film. L'équipe du film a fait un travail d'extrême minutie; pas seulement niveau décors et costumes mais à tous les angles : effets spéciaux, musique, dialogues, écriture des personnages et de l'histoire. Adapté de la Bible, ce film parle évidemment de Dieu ainsi que des ancêtres des juifs à savoir les Hébreux. Pourtant, contrairement à ce que certains peuvent prétendre, on n'a pas besoin d'être chrétien ou juif pour apprécier ce film. D'ailleurs, je tiens à rappeler que les grands péplums d'autrefois possédaient des messages importants à retenir. Pour Quo Vadis, c'était celui de lutter pacifiquement contre la folie et la tyrannie humaine. Cléopâtre, l'amour vrai est éternel et indispensable. Ben-Hur, pardonner et aimer même ses ennemis. Quant aux Dix Commandements, c'est de lutter contre l'esclavagisme et de ne pas traiter l'homme comme un animal. Ce genre de message ne se retrouve plus maintenant dans les péplums actuels. Les critiquent peuvent dire ce qu'elles veulent, Cecil B. DeMille signe un incontestable chef-d'oeuvre. Loin de la simple mise en scène soignée, il livre un vrai film d'auteur, puissant et grandiose. La référence absolue du film biblique.

 

J'ai enfin vus les dix commandements et je ne suis pas déçu du tout, les acteurs sont tous bons, les décors impressionnants pour l'époque et quand la mer s'ouvre en deux parties, j'était assez étonné car pour l'époque c'est du jamais vu. La première partie je la trouve mieux que la deuxième. J'ai moins accroché quand moïse devient le libérateur car ça parle trop de dieu c'est sûrement mon côté athé qui veut ça.  Mais pour ceux qui l'ont jamais vu, je vous le conseille quand même.

Le film est tiré de la mythologie biblique par le cinéma Hollywoodien; on y mélange gaiment les moeurs de l' Egypte ancienne et celles des Etats-Unis des années 50, le tout dans une sauce pseudo-historique (n'oublions pas qu' il s' agit de mythologie) puisque C. de Mille nous informe qu'il a été conseillé par des ...historiens!!! Le film est bien fait cependant (il faut le regarder sans trop se poser de questions); bonne mise en scène, bons acteurs, bons trucages. Film KITCHISSIME , juste pour le plaisir des yeux.

Un film pareil n'aurait certainement jamais pu voir le jour aujourd'hui étant donné son impact religieux. En tout cas l'histoire de Moise est totalement respecté c'est sympa à suivre bien que la mise en scène soit trop théâtrale et parfois les acteurs en fond des tonnes. C'est vraiment très kitch.

 

Revue frelatée post maccarthyste, ce film est un prétexte à l'imposition du modèle judéo-américain. La super production quant à elle est impressionnante, ravit les yeux et les acteurs jouent à fond. D'ailleurs comme dans le prochain Exodus de Ridley Scott, tous les protagonistes principaux sont blancs alors que l'action se déroule en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Dans le genre, préférez Ben Hur.

Si c’est un certain Lindsey qui a créé l’ampoule, Cecil B. De Mille a lui rendu ses lettres de créance à l’adjectif « ampoulé ». Une bobine de quatre heures, jalonnée d’un intro emphatique et d’un entracte bienvenu, des envolées lyriques légères comme un lot d’enclumes, une réécriture poussive de la Bible qui s’affranchit de toute symbolique, on n’a pas l’habitude de devoir goûter à tant de guimauve auto-satisfaite – le temps d’un seul film, serait-on tenté d’ajouter ; mais après tout celui-ci dure comme deux. Face aux effets spéciaux ringards et envahissants, les acteurs se divisent : devant, les héros la jouent théâtral pour garder la tête froide et hors de cette mer de paillettes doucereuses ; derrière, les figurants, agglutinés par centaines, tentent de faire bonne figure. Après une heure ou deux, on assiste estomaqués à la naissance d’un peuple, puisque c’est là, auprès de ce vieil ours halluciné que chacun choisit de rester. Nous, c’est surtout là qu’on commence à penser partir.

 

 

 

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