CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  881 

 

 

n°881
 
" L'As des As "

 

 

(1982)-(Fr,All)(1h40)  -      Comédie   

 

Réal. :     Gérard Oury   

 

 

Acteurs:  J-P.Belmondo, M-F.Pisier, R.Ferrache. ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

"L’as des as" est un film typique des années 80, à la fois frais et léger, comme savait si bien les faire Gérard Oury. Les puristes diront que tout a été exagéré à outrance, du jeu de notre Bébel national aux situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres. C’est vrai : tout est exagéré, et pourtant "L’as des as" fait partie de ces films qu’on ne se lasse pas de voir et revoir, surtout quand on a des acteurs qu’on aime bien et que la musique colle bien à l’ambiance. Parce que ça fait du bien de voir de temps en temps des longs métrages qui ne se prennent pas au sérieux, sans qu’on ait à réfléchir, ainsi que se plaisent à offrir les œuvres tournées seulement et uniquement vers le divertissement pur et dur. Le spectateur est d’ailleurs rapidement mis dans le bain avec la scène d’ouverture sur un combat aérien qui va tourner à du grand n’importe quoi. Mais les idées sont tellement loufoques qu’on pardonne tout de suite ces incohérences, aussi énormes soient-elles !

Ceux qui disent qu'il s'agit d'une des meilleures comédies françaises ont bien raison. Même si Gérard Oury (mort dernièrement, hélas) a fait mieux, ce film restera à jamais dans mon esprit pour quelques scènes cultes (Hitler dans sa mare aux canards...), sa musique, sublime, et parce que Belmondo est vraiment excellent... Tout comme le môme, Rachid Ferrache, d'ailleurs...

Un film superbe. Plus gros succès de Bebel, hymne à l'Amour et à l'Amitié qui seront toujours plus forts que les saloperies de la guerre. Réalisation superbe, Bebel bondissant et émouvant. Un classique du cinéma français et encore un succès mérité pour Gérard Oury.

Plus de 5 millions d'entrées en salles : chapeau bas ! Pourtant on aurait tendance à devenir gourmands et Gérard Oury nous avait habitués à mieux, notamment avec sa fameuse "Grande Vadrouille". Nous voici donc avec un film taillé sur mesure pour Belmondo (on ne voit que lui sur l'affiche-annonce) et avec une complice féminine de charme : l'excellente Marie-France Pisier toujours séduisante et adorablement pernicieuse. Ce ne sera pas leur seule rencontre du reste au cinéma. Evidemment le comédien nous sert ses mimiques habituelles, sa castagne, et ses cascades, mais pourquoi changer quand ça marche ? Les deux comédiens se complètent superbement Des nouvelles récentes de notre Bébel national ? On l'a vu récemment (04.2015) à la télévision et sa diction, à force de travail et de volonté, est redevenue plutôt bonne même si encore un peu lente. Le sourire lui, est resté intact. Bravo !

Excellent film pour moi le meilleur de Belmondo. Un film Culte ! de l'humour de l'action ... tout y est !

Encore une bonne comédie de Belmondo qui nous fait penser à un remake de la grande vadrouille mais qui n'a rien à envier a son aînée.

 

Avec L’As des As Gérard Oury nous sort une comédie d’aventure comme il les aime, mais qui déçoit un peu. Comme souvent chez ce réalisateur il y a des trucs assez improbables, assez lourds, presque bouffons, qui viennent affecter une histoire rythmée et divertissante mais trop « facile ». Le casting est solide, et profite bien sûr de la solide présence de Belmondo, vraiment à l’aise avec son personnage, et vraiment investit dans son personnage. Entraînant, convaincu, maniant bien l’humour, il convainc ici, dans un rôle, encore une fois je le répète, qui lui colle bien. Rachid Ferrache est lui aussi très convaincant, et Frank Hoffmann offre un face à face très intéressant avec Belmondo. On regrettera cependant une Marie-France Pisier peu exploitée et trop en retrait. C’est un peu comme si on n’avait pas quoi su faire de son personnage féminin, qui apparait comme prétexte. Etrange idée aussi de faire intervenir la sœur d’Hitler qui n’est pas un choix des plus heureux ! Le scénario comme souvent avec Oury est inégal.

Jean-Paul Belmondo en fait trois fois trop dans un film où Gérard Oury - ou du moins les scénaristes - en fait déjà lui même trois fois trop en terme de scénario et de situations acabradantesques. Mais bizarrement ça marche. C'est le genre de film qu'on regarde sans déplaisir, rien de très intéressant là dedans mais il y a quand même pas mal de gags qui fonctionnent et on se prend d'intérêt pour cette histoire somme toute assez simplette et caricaturale mais qui a le mérite de servir un film qui assume son côté grand divertissement familial.

J'ai décidément beaucoup de mal à comprendre l'engouement et le succès qui entourent les films de Gérard Oury. Pour moi, ils se suivent et se ressemblent, pire l'un, pire l'autre. La méthode est toujours la même, des gros gags lourds, basés sur le quiproquo et la répétition. Le résultat est rarement drôle et souvent risible. Petite exception ici, où Bebel grâce à son numéro, sauve la film du naufrage.

1982, l'époque de bebel et de ses exploits surhumains: Gérard Oury tente une comédie avec Jean-Paul Belmondo (Le Professionnel, Un homme et son chien), mais ne réussit guère à produire le même intérêt qu'avec Louis de Funès et Bourvil. Quelque peu distrayant...

 

Gérard Oury qui nous refait une comédie sur la Seconde Guerre Mondiale... non pardon, quelques années auparavant cette fois mais en Allemagne nazie, on se dit que ça promet !... De Funès et Bourvil ne sont plus là mais qu'à cela ne tienne, Bébel "toc-toc-badaboum" est en pleine forme et nous (res)sort son numéro déjà bien rodé au fil des films précédents. Hélas, la Grande Vadrouille est bien loin et si la réalisation et les moyens sont bel et bien là, le scénario est une pâle baudruche qui se dégonfle dans un long pschiiit. A la fois niaiseux et même "sérieux", presque moralisateur parfois (oh la la, où va l'Allemagne, que se passe-t-il, oh mein gott, Günther !) le film peine à faire rire malgré toute la bonne volonté de Bébel. Deux ou trois gags parviennent tout de même à faire sourire, quelques répliques également mais rien à faire, on galère comme un rat mort. Le gamin gnangnan est une mauvaise idée, la musique de Vladimir Cosma nous casse les noix, Hitler, la famille juive (qu'il est loin Rabbi Jacob !) toute cette usine à clichés tourne lamentablement en eau de boudin.

Ce film marque vraiment le début de la fin... de l'âge d'or de Gérard Oury. Evidemment, on est toujours tributaire de ses acteurs et après les excellents Bourvil, De Funès ou Pierre Richard, on a droit à du Belmondo plus saoûlant que jamais, en plein dans sa période "nanar". Dommage...

Le but de Gérard Oury était très simple: tourner la seconde guerre mondiale en dérision. Sur ce point là, c’est un échec complet étant donné que l’on ne se marre jamais. Problématique pour une comédie non? Même au niveau des gags, l’inspiration n’est pas au rendez vous. Et même la relation entre Bébel et le jeune mioche est agaçante tant les bons sentiments sont de mise. Belmondo, tout aussi grand acteur qu’il soit a aussi joué dans des navets à l’image de cet « As des As » à mettre au même niveau de « L’Animal » ou du « Guignolo » qui flirtaient très dangereusement avec le nanar.

Du cinéma de moribond dirons les plus indulgents, préférable au cinoche populaire d'aujourd'hui qui est un cinoche de zombies sans dents et qui déclenche une mélancolie déplacée qui n'a rien à voir avec le contenu du film, laissant présager l'incapacité actuelle à faire face aux sucreries niaises d'Outre-Atlantique qu'ont nous fourgue comme divertissement et qui est en fait une dévastation en régle du champ du possible cinématographique. En d'autres termes, on vous fait subir une coloscopie sans anesthésie, vous payez pour, et en plus vous êtes contents.

 

 

 

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