CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  871 

 

 

n°871
 
" Comme un avion "

 

 

(2015)-(Fr)(1h45)  -      Comédie   

 

Réal. :     Bruno Podalydès   

 

 

Acteurs:  B.Podalydès, A.Jaoui, S.Kiberlain ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Serait-ce le meilleur film de Podalydès ? C'est en tout cas celui de l'harmonie enfin trouvée entre sa fantaisie comique et ses divagations mélancoliques, son esprit d'enfance et son hédonisme grivois. "Comme un avion" vole haut. Au sommet de la comédie française.

On tient peut-être notre meilleur auteur de comédie, tout simplement.

Aussi bucolique et lumineux qu’un tableau de Renoir, cette comédie aquatico-érotique est une douce utopie qui se déguste, un sourire aux lèvres, comme une eau-de-vie euphorisante.

Le réalisateur nous embarque dans son univers lunaire et rafraichissant. Tournée à la frontière de l'Yonne et du Loiret, sa fable bucolique constitue une ode à la renaissance. Bruno Podalydès a l'art de traiter des sujets sérieux avec une légèreté burlesque.

Pour la première fois, Bruno Podalydès s'octroie le rôle principal dans cette délicieuse chronique d'un périple “à l'arrêt”, au burlesque tranquille et à la mélancolie souterraine.

Ce cinéma venu d'ailleurs nous embarque au loin.

On retrouvera dans "Comme un avion" ce qui faisait le charme et la poésie des précédents films de Bruno Podalydès.

Libérant ponctuellement le film du carcan dans lequel il s’est enfermé, il reste heureusement cette poésie pour infuser le dialogue, les objets et les personnages. Sans elle, Comme un avion tombe souvent à plat et peine à décoller.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'éprouve une sorte de plaisir irrationnel à regarder les films de Bruno Podalydès. Je ne saurais pas vous expliquer ce plaisir, mais ce qui est sur c'est qu'il est bien présent. Même constat avec "comme un avion". J'ai passé 1h45 avec une sorte de sourire paisible face à l’extrême douceur qui se dégage de ce film. Pourtant, en apparence, "Comme un avion" n'est qu'une comédie familiale de plus dans le paysage cinématographique français. Mais il y a "quelque chose" qui permet à ce film de se détacher de la médiocrité habituel de ce genre de film. Comment expliquer que l'accumulation de gags balourds d'un film de Dany Boon me laisse de marbre, tandis que le simple fait de voir Bruno Podalydes errer dans le rayon jambon d'un super-marché soit capable de provoquer chez moi un rire incontrôlable. C'est peut être ça la force de Podalydes. Plutôt que de faire rire par du gros comique visuel bien appuyé, il le fait par de petite touches très discrètes. Un regard, un son, une hésitation dans une phrase... "Comme un avion" c'est plein de petits trucs insignifiant qui mis bout à bout deviennent étrangement hilarant.

Cette fantaisie libertaire m'a enchantée ! Suivant Bruno Podalydès dans ses oeuvres, celui-ci ne m'a pas déçu : des rôles croquignolets, des femmes sensuelles, une aventure aussi intérieure qu'aquatique, ou rien n'est imposé ni asséné. La mise en scène est très fluide, le montage excellent, avec un gros travail sur le son et son effet émotionnel. A voir absolument ! La comédie de l'été !

Il y a tout dans ce film : de la poésie , de l'humour , de l'aventure ( même si elle est plutôt dans la tête des personnages) , de l'amour ... beaucoup d'amour , et puis il y a Sandrine, Agnès , Bruno et les autres ... Le genre de film d'ou l'on ressort joyeux ... alors un conseil courrez vite voir ce film !

 

Bon d'accord, on se balade encore dans l'univers privilégié des bobos parisiens branchés qui ont les moyens de s'offrir du matos haut de gamme, et de rêver d'une vie plus excitante que leur routine friquée. Mais quelle finesse dans l'autodérision ! Et quelle classe dans l'anticonformisme tranquille ! L'érotisme généreux, limite panthéiste de ce quinqua qui voyage immobile en se laissant porter est d'autant plus rafraîchissant qu'il est bercé par le chant du fil de l'eau paisible. En prime, des dialogues qui font souvent mouche, pas mal de gags pas lourdingues, des personnages gentiment déjantés (Vuillermoz en boiteux priapique, Arditi en pêcheur irascible et teigneux, Jaoui en quinqua épanouie et lascive...), un univers onirique apaisant et une bande son distillant quelques tubes majeurs

L’histoire d’un homme qui se lance dans un voyage solitaire en Canoë, afin de mieux vivre son rêve d’avion. On découvre assez rapidement que cette transposition fonctionne assez peu et qu’il cherche en réalité peut-être autre chose. Ne serait-ce pas simplement un film sur une crise de la cinquantaine, le besoin d’évasion et de vivre autre chose, ne serait-ce que pendant une courte durée ? Mais derrière cette banalité se cache aussi quelques comportements de personnages un peu loufoques et sur lesquels reposent l’humour Ca n’est pas désagréable mais, à l’image du personne principal, on a finalement bien du mal à se laisser complètement porter par le courant…

Film sympathique, j'ai beaucoup aimé le ton assez léger du film : le personnage atypique incarné par Bruno Podalydès qui est très convaincant, l'humour léger qui arrive à arracher un sourire amusé, quelque éléments de décorations décalés. On se laisse aisément porter et on passe au final un bon moment.

Peu familier de l'univers du cinéaste, je me suis laissé porter par cette dernière réalisation, comme dans un joli conte. Un univers particulier dans lequel les rencontres offrent quelques joyeux moments de détente grâce à des dialogues soignés, divertissants, sans prétention, parfois attendrissants. Rien n'est réellement défini. Le temps ne semble plus compter et seul ce lâcher prise prend de l'importance. Pour mieux se moquer du principal protagoniste, légèrement fantasque, un rien désabusé, Bruno Podalydès endosse le rôle. Sandrine Kiberlain dans le rôle de l'épouse est parfaite, comme à son habitude. La savoureuse Agnès Jaoui déploie tous ses talents. Denis Podalydès, Jean-Noël Brouté, Vimala Pons et Michel Vuillermoz, tous parfaitement à l'aise complètent un beau casting. Un autre point fort, la bande son qui accompagne parfaitement le propos. Comme un avion est une sympathique flânerie flanquée d'une jolie poésie.

Une fois passé la métaphore du type qui a besoin de s'évader sans nécessairement se déplacer ou partir à l'autre bout de la planète, une fois passé les quelques clichés de l'homme moderne dont le bonheur est basé sur le conformisme et la possession matérielle qu'il croit structurante, une fois passé les quelques gags sur la tente quechua qui se replie mal et le réchaud qui prend feu, un Pierre Arditi qui passe dans ce film comme un OVNI, une Agnès Jaoui qui survole brillamment l'ensemble, une fois passé tout ça, que nous propose ce film ? Une fable mignonnette, un brin de tendresse, une tentative poétique.

 

Un film plutôt insignifiant avec quelques cotés bien sympathiques mais d'autres franchement cucul-la praline et en tous les cas rien qui ne justifie l'engouement critique. Certaines scènes sont ratées (le parking du super marché) d'autres bien lourdes (celles avec Arditi), la bande son est lamentable. On pourra toujours se consoler avec Kiberlain mais elle n'a pas assez d'espace pour sauver le film, voire avec le téton gauche d'Agnès Jaoui.

Film lent et ennuyeux. Quel est le message qu'a voulu faire passer l'auteur? Et pourtant j'aime kiberlain, jaoui et pons. J'aime aussi faire du kayak. J'aime le contact avec la nature mais dans ce film je n'y ai retrouvé aucun de mes plaisirs. On y perd son temps et son argent. Sans intérêt. Comme un avion oui mais sans pilote... Ça se crashe.

Les 15 premières minutes j'ai dû luté pour ne pas m'endormir, on assiste à la commande du Kayak ensuite on a le droit au montage et après il ne se passe plus rien, aucun paysage juste la verdure des bords d'un petit canal, le film traine en longueur on s'y ennuie à mourir, je regrette vraiment d'avoir dépensé 9,80€ pour voir un navet pareil, ce film est dans la lignée des bobos parisiens.

C'est lent, c'est long, et on plonge même dans une léthargie assez pénible qui fait que l'on décroche rapidement de cette histoire où il ne ce passe finalement pas grand chose. Bruno Podalydes ne réussit qu'à nous exaspérer par sa mollesse et s'il n'arrive pas à nous surprendre, il réussit à nous faire bâiller ! S'il est incapable de se servir d'une boussole et passe son temps à ne rien faire d'autre que d'attendre que le temps passe, le spectateur lui, a bien le temps de regarder sa montre en se demandant quand va cesser cette projection ? Tellement vide qu'il m'a suffi de sortir de la salle pour que ce film passe aux oubliettes !

 

 

 

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