CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  867 

 

 

n°867
 
" Subway "

 

 

(1985)-(Fr)(1h44)  -      Policier   

 

Réal. :     Luc Besson   

 

 

Acteurs:  I.Adjani, C.Lambert, R.Bohringer ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Luc Besson, pas encore embourbé dans la logique purement commerciale de ses productions actuelles, signait avec "Subway" une oeuvre réellement originale et inspirée, au fort parfum générationnel (la jeunesse française des 80's en ligne de mire) mais qui conserve aujourd'hui encore son charme juvénile et son énergie punk. Esthétiquement, c'est aussi une réussite, dans la lignée de "Diva" de Beineix avec cette sophistication visuelle qui offre un écrin séduisant à un casting prestigieux où règnent autant le glamour que l'humour. Christophe Lambert est particulièrement charismatique en héros insaisissable et amoureux et les seconds rôles savoureux, notamment le génial Jean-Pierre Bacri en flic maladroit. En résumé, malgré quelques scènes moins réussies car trop caricaturales, le film, rythmé par l'excellente partition d'Eric Serra, reste un portrait dynamique, drôle et assez touchant d'une génération insolente et insouciante, marginale et audacieuse. À l'image du film.

Je suis habitué à ne pas trop aimer les films de Luc Besson, mais celui-ci est excellent, et très réussi. On se trouve dans un univers super-marrant, et sans doute fictif (qui sait ce qu'il y a sous le métro ^^) Le film est amusant à voir, et est réellement une petite perle française.

Mon film préféré de Besson avec "Le dernier combat". Un des meilleurs rôles de Lambert, une Adjani pas encore énervante, Galabru qui ne cabotine pas, Bacri tout jeunot, Bohringer et ses oeillets, Anglade et ses rollers, l'éternel Jean Bouise, Jean Réno, autre éternel bessonien qui s'y croit à la batterie, et cette musique d'Eric Serra, magnifique, ces chansons, ces scènes mythiques...Un must de Luc Besson, LE film de l'underground parisien. Bon, en même temps, des films sur le métro parisien, vous en connaissez beaucoup ?

Métro rigolo poético... La grande et la meilleur période de Luc Besson, les trois films que je cite "Léon, Nikita et Subway" représente exactement l'efficacité et la maitrise d'un sujet. Casting aux petits oignons, de l'humour qui excelle avec des têtes pour l'emploi, l'acteur Bacri sous le surnom de Batman qui joue le flic de surveillance dans le métro à l'excellente prestation de Galabru en chef de police et Jean Reno qui ne cesse de batteur qui ne cesse de taper avec ses baguettes, puis la meilleur prestation de Christophe Lambert avec Greystoke, avec son look de sauvage sensible, même les cheveux ont un rôle, en explosion avec sa teinture d'or qui éclaire un environnement froid et sombre, je parle bien sur des couloirs souterrain du métro parisien. Isabelle Adjani ou Besson lui donne tout son amour visuel pour en faire un ange. Jean-Hugues Anglade qui se déplace en roller. La musique d'Eric Serra avec le morceau culte "Its only mystery". Subway du début à la fin est plus qu'un film, c'est une âme qui voyage et longe des couloirs ou tout se poétise.

 

Subway est l'exemple même du film sans intérêt qui arrive à divertir. Sans intérêt car le scénario est plat (malgré une sympathique découverte des personnages), la prestation de Christophe Lambert pitoyable (comme à son habitude), tout comme sa coupe de cheveux, et le rythme inégal. Mais également divertissant car le reste de la distribution est de taille (Adjani, Anglade, Bohringer, Reno, Bacri, Galabru), la mise en scène intéressante et surtout la bande-originale, splendide (Eric Serra, Arthur Simms et It's only mystery). Bizarre, intriguant, amusant...Subway regroupe bon nombre de qualificatifs qui en font tout de même l'une des oeuvres cultes de Luc Besson.

Luc Besson n'en était qu'à ses débuts, et pourtant, on reconnait déja la "patte" de l'ami Luc. Si on peut être inquiet par la tournure que prend rapidement ce "Subway", il faut avouer qu'on finit par être séduit par l'univers qu'a réussi à créer Besson, original, étonnant, avec un réel pouvoir de créativité. De plus, le film sait se faire assez original quant à l'image qui est donné de ces "marginaux", qui ne sont pas il est vrai montrés si souvent que cela. Hélas, une fois n'est pas coutume : l'ami Luc a oublié d'emmener son papier et son stylo pour écrire un scénario sur place, tant l'ensemble ressemble finalement à une suite de scènes certes plutot réussies dans l'ensemble, mais manquant par définition de corps. La musique quant à elle est plus qu'inégale, mais arrive à se faire parfois inspiré, notamment avec le magnifique morceau "It's only mystery." Bonne interprétation générale (Adjani est magnifique dans tous les sens du terme), à l'exception peut-être de Christophe Lambert, encore une fois un peu à côté de la plaque. Bref, si ce "Subway" aurait pu avoir encore une dimension autre s'il avait disposé d'une histoire plus digne de ce nom, le film ne démérite pas à de nombreux aspects, et on peut s'y perdre sans grand risque au moins une fois dans sa vie de cinéphile. Surprenant.

"Subway":2ème réalisation de Luc Besson.Une plongée dans les méandres du métro parisien. Très avant-gardiste en 1985(musique,looks),Subway se regarde comme un tableau néo-moderne plus que comme un film au sens classique du terme. C'est plus cadré que ça en a l'air.Personnellement je n'ai pas adhéré,certaines scènes ont drôlement vieilli. J'ai tout de meme aimé les personnages de Bacri et Galabru.Lambert est fade,Adjani agacante. Subway pose les jalons des futurs oeuvres de Besson,et semble inabouti scénaristiquement contrairement à l'esthétique pub. Pour les fans du réalisateur uniquement.

 

Alors c’est marrant, quand j’étais ado et même jeune adulte, j’adorais ce film comme j’adorais la plupart des films de Luc Besson. Je les trouvais intimistes, plastiques et dégageant une incroyable sincérité. Aujourd’hui, avec le recul, je trouve ça moche, plat, mal écrit, voire même plutôt chiant. Dommage, parce qu’au fond, l’idée de faire du métro un lieu de vie à par entière avec sa population et ses mythes, moi j’adorais… Dommage que la forme ne suive pas…

En s'appuyant sur un excellent casting et la non moins excellente musique d'Eric Serra, Besson tente un vidéo clip d'une heure trois quart. Pari totalement raté car l'argument d'une minceur certaine n'arrive jamais à s'étoffer, et surtout pas avec une improbable direction d'acteur "soutenue" par des gags à deux balles. En effet, pour ceux qui estiment n'avoir pas encore perdu assez de temps, la recherche d'une performance plus faible d'Isabelle Adjani, Jean-Hugues Anglade, Jean-Pierre Bacri et Jean Reno sera sans doute vaine. Premier grand succès du réalisateur, le film annonce déjà ce que sera l'œuvre contemporaine du producteur Besson: un ramassis de n'importe quoi dont chaque nouvel item est encore un peu plus creux que le précèdent, prouvant une fois de plus qu'il est toujours facile de faire pire que mieux. Mais à un certain niveau, cela peut devenir une performance.

Tout ce que vous ne devez pas faire dans un film par l’ami Luc B. en 10 leçons: Premièrement n’écrivez pas de scénario, ça sert a rien- Deuxièmement créez des personnages grotesques et affublez les de noms ridicules du genre batman ou gros bill, c'est tellement rigolo- Ensuite, cherchez des costumes et des coupes de cheveux qui donnent mal aux yeux et servez vous en- Puis truffez votre film de scènes musicales en veillant bien à ce qu’elles se ringardisent le plus vite possible- Mettez le paquet sur une mode de l’instant par exemple le roller (Subway a notre époque ce serait Jean Hugues Anglade qui braque en dansant la tektonik)- Engager les acteurs qui cartonnent, même s'ils n’ont aucun talent- Laissez les faire n’importe quoi, c’est plus créatif, comme une isabelle Adjani sous tranxene qui déclamerait son texte face caméra sans y croire une demie seconde- Délayez avec beaucoup de blabla et d’humour à deux francs, n'hésitez pas à employer l'humour de répétition, c'est le moins cher- Ramassez le plus de clichés possible et imaginables sur un sujet qui n’en demandait pas tant, par exemple le métro- Et enfin arrangez vous pour que la fin soit incompréhensible. Ca y est, vous obtenez une bouse innommable et branchouille, vous êtes enfin prêt à recevoir le césar du meilleur film prétentieux.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA