CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  865 

 

 

n°865
 
" Laffaire Thomas Crown "

 

 

(21968)-(Am)(1h42)  -      Policier romantique   

 

Réal. :     Norman Jewison   

 

 

Acteurs:  S.McQueen, F.Dunaway, P.Burke ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Avec "L'affaire Thomas Crown", Norman Jewison nous livre un film de braquage extrêmement bien ficelé et redoutablement efficace, à l'image de la superbe introduction et du casse au début de film où il va utiliser le système de multi-framing qui découpe l'écran en une mosaïque de petites images. Techniquement, c'est assez bien réussi et inventif, le montage est bien fait et ingénieux. On va suivre Thomas Crown, brillant multimillionnaire divorcé et qui est las de sa vie de riche (!) sans émotions forte. Pour y remédier il va préparer et exécuter à l'aide de cinq complices qui ne se verront presque pas, un fabuleux braquage, quasiment parfait. Quasiment car pendant que la police se perd un peu, la ravissante Vicky Anderson, enquêtrice embauché par la compagnie d'assurance va se mêler à ses affaires. Certaines scènes sont superbes, à l'image de cette sensuelle partie d'échec où la tension montre crescendo suivie par l'un des plus long baiser du cinéma ! Et le film évite aussi tout coté moralisateur, c'est vraiment réussi de ce côté-là. Le duo est en forme et très charismatique, Faye Dunaway est magnifique et Steve McQueen d'une élégance rare. Un film vraiment sympathique, intelligent, divertissant et charmant.

1 h 40 de pur bonheur, d'une maîtrise totale de la part d'un Norman Jewison qui réalise ici son meilleur film. Mise en scène brillante, épurée malgré le jeu du multi-écrans, une histoire simple, mais fouillée, une véritable introspection dans les personnages et une interprétation inouïe du duo Steve McQueen/Faye Dunaway, tout concourt à faire de ce film un vrai chef-d'oeuvre du cinéma policier. Culte, le film a depuis longtemps rejoint le panthéon du cinéma américain. Faye Dunaway a-t-elle jamais été aussi belle que dans cette affaire Thomas Crown ?

Cette comédie policière éblouit par son glamour, une mise en scène émouvante et la chanson “The Windmills Of Your Mind” de Michel Legrand. On ne s'en lasse pas.

Subtil jeu de chat et de souris entre un millionnaire, cerveau d’un hold-up parfait au sein même de la banque qui l'emploie, et l’enquêtrice dépêchée par la compagnie d’assurances. La mémorable partie d’échec, toute en ambiguité sexuelle, résume à elle seule aussi bien la maîtrise de la mise en scène de Norman Jewison que la qualité du découpage/montage du film. «L’Affaire Thomas Crown» met face à face deux des plus séduisantes stars hollywoodiennes des années 60 : Steve McQueen et Faye Dunaway.

 

Un film de bonne détente et d'un peu de glamour. Histoire banal au début du film mais il faut surtout voir le jeu de chat à la souris qui s'installe pendant la lecture du film. Steve McQueen est pas mal du tout dans son rôle en tant que séduisant milliardaire mais par contre l'actrice je l'ai trouvé un peu moyen. Le film se résume de scènes de dialogues qui nous attirent de voir comment l'actrice va coincer le héros du film jusqu'à la fin. C'est bien tourné dans l'ensemble. Des décors et des costumes bien adaptés par rapport à l'environnement du film. Un film qui nous fera passer une petite détente malgré que cela manque d'un peu d'exploitation dans le scénario, je m'attendais un peu à mieux.

La morale de ce film est que ce qui n'est pas permis au commun des mortels l'est si c'est fait avec classe. Que va donc pouvoir faire Faye Dunawaye face à Steve Mac Queen qui vole et claque son argent avec autant de classe qu'il porte le costume ? C'est toute la problématique du film car le mettre en prison comme le ferait un vulgaire policier ( qui fait le pied de gué en bas de leur appartement pendant qu'ils jouent aux échecs en sirotant du champagne ou font du dune buggy sur la plage) ne serait pas classe du tout de sa part . A voir pour le charme très sixties du film autant classe sur la forme qu'il est superficiel sur le fond .

Même si l'histoire du gentleman cambrioleur est toujours intéressante, il faut reconnaître que le film a vieilli. Tant dans son rythme que dans son montage. Reste malgré tout, une BO géniale, la plus belle scène d'échec du cinéma et un jeu du chat et de la souris assez savoureux.

 

Un film trop commercial avec des belles stars glamours bien propres sur elles, un univers de paillettes et de luxe ou encore un montage bien Kitsch pur 60's pour un film qui finalement n'est ni percutant ni surprenant.

Mouais très très moyen comme film, voire pas terrible. Car (comme Johnny) on comprend pas tout. Histoire moyenne je m'attendais à largement mieux ! Les acteurs eux-mêmes ne sont pas forcément au top, et la façon de clore l'enquête du film est quand même pas la meilleure.

Pas trop aimé, le film est un peu ennuyeux , dommage car j'ai eu grand plaisir à voir Steve Mc Queen , mais il manque de tonus dans ce film , et je trouve qu il a mal vieilli.

Certes Steve McQueen et Faye Dunaway forment un beau à l'écran mais je trouve L'Affaire Thomas Crown d'un grand ennui. Il paraît que la scène de la partie d'échec est sensée être érotique (il y a vraiment des personnes qui fantasment sur n'importe quoi) dommage que la réalisation n'a pas été confié à un cinéaste ayant une approche plus tonique et nerveuse que Norman Jewison.

Film manquant de rythme par moment, des scènes qui devraient nous envouter, ennuis au final par manque de rythme (la scène du jeu d'éhec par exemple). Reste une mise en scène solide (même si le slipt scream a mal vielli) et de bons acteurs. Dans la soirée, j'ai aussiregardé le remake que je trouve pour ma part supérieur à l'original.

C'est un film très hype, mais très hype en 1968. Donc bon, quand on le revoit maintenant...ça n'a même plus le charme kitch que d'autres oeuvres pourraient avoir. Le réalisateur a dû se dire que c'était pas la peine de se faire chier comme un vulgaire Kubrick dans l'ultime razzia pour le montage, tiens, regardez, zou, merveilleuse cette invention du split screen...D'ailleurs tiens, je vais en remettre un peu là. Et encore un peu. Et encore un peu, c'est fou ce qu'on rigole avec la technique. Bon, et comme le scénario est tout de même très mince, il a fallu appeler l'actrice la plus fashion du moment, Faye Dunaway, il est vrai hyper sexy, classe et élégante, et grâce à qui le film n'a pas sombré dans l'oubli. Parce que Steve Mc Queen, clairement, il n'est pas terrible. Et cette histoire où l'on remplit les vides en montrant des people jeunes beaux et riches faire du golf, du planeur et du buggy et qui après leur dure journée excitent leur libido sur une partie d'échecs, franchement... Un mot enfin sur la musique de Michel Legrand, bouillie sonore quelque part entre jingle de pub pour club med des années 70 et une série US de l'époque type mission impossible ou l'homme de fer. Un film culte ? Laissez-moi rire. Une oeuvre tristement prophétique, annonçant esthétiquement les films clips et toc des années 80.

 

 

 

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