CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  845 

 

 

n°845
 
" Le rebelle "

 

 

(1950)-(Am)(1h54)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     King Vidor   

 

 

Acteurs:  G.Cooper, R.Massey, P.Neal ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film esthétique, halluciné et bourré de symboles pas du tout innocents ! un chef d'œuvre sur l'individualisme et la création artistique ! Patricia Neal éblouissante face à Gary Cooper !

L'histoire d'amour entre cooper et neal est la plus envoutante qu'il m'ait été donnée de voir au cinéma. C'est juste fort. Cooper en macho inflexible, en voilà un modèle de mâle alpha, l'incarnation du personnage randien.

L'architecture et cette biographie à peine déguisée de Frank Lloyd Wright sont plus un prétexte qu'autre chose pour King Vidor pour défendre une des plus belles choses qui soit : l'intégrité artistique. La mise en scène est souvent très inspirée notamment dans l'utilisation du clair-obscur, dans celle de cadrages hardis et puis certaines trouvailles visuelles, notamment dans le plan final dans l'ascenseur, sont des merveilles. Le trio Gary Cooper-Patricia Neal-Raymond Massey incarne leur personnage avec beaucoup de conviction et insuffle un supplément de lyrisme à l'oeuvre. Un film remarquable.

Parmi les 2000 films au Pantheon du cinéma,il y a sans aucun doute Le Rebelle non pas pour son histoire fort passionnante et méritant un debat à elle seule ,mais pour la force de la mise en scène. Des le début nous en prenons plein la figure:la superbe statuette qui est jetée par la fenètre pour une raison trés intellectuelle qu'heureusement on rencontre peu nous indique déjà l'inoubliable scène finale qui en sera le contre-point absolu. Le film est truffé de plans magnifiques avec une Patricia Neal au mieux de sa forme dont l'amour pour Gary Cooper transcende son regard;il est difficile de retenir ses larmes non pas par compassion, qui est absente de ce film, mais devant la force et la beauté de ce cinéma absolu que plus personne n'oserait faire aujourdh'ui de peur de paraitre ridicule. Il est intéressant de savoir comment les vrais jeunes amoureux de l'art cinématographique de 2007 recoivent ce film d'auteur.

Ce film est un chef d'oeuvre bouleversant, inoubliable! King Vidor signe surement ici son plus grand film, une oeuvre extraordianire, pleine d'émotion et de passion. Ce qui est encore plus incroyable, c'est que je n'arrive même pas aà dire pourquoi! Mias on peut toutefois parler de certaiens scènes, absolument superbes, et des différents personnages, rendus particulièrement fascinants. Gary Cooper tient sans aucun doute ici l'un de ses plus grands rôles ici. Sublime!

Dire que les personnages de ce film et sont scénario ainsi que la vision qu'il défend son conventionnel me semble être un non sens absolu. Premièrement l'individualisme forcené des personnages principaux va a l'encontre de tout politiquement correct, rien pas même le bien commun (le bâtiment détruit par Roark l'architecte était un logement pour les pauvres) ne saurait arrêté la quête forcené d'intégrité d'artistique du personnage principal qui n'accepteras jamais aucune compromission ou atteinte a la vision qu'il a de son art quitte a en arriver a des actes extrémes. Le personnages de Gail Winnand le magnat de la presse qui devient l'ami de Roark, et l'un de ses plus grand admirateur n'est guère conventionnel non plus: Le rebelle ce n'est pas un film de propagande pour la guerre froide dire cela est inepte et révéle un réel incompréhension, c'est un plaidoyer romantique pour la liberté de l'artiste face a la tyrannie de l'opinion publique et du commerce dans le contexte hollywoodien la démarche de Vidor en réalisant est courageuse, lui qui aura à plusieurs reprises des ennuis avec les studios plaide ici pour que triomphe sa vision d'artiste a lui face a celle des producteurs dictée par le public.

Tout d'abord, il ne faut pas se fier au titre du film, absolument lamentable et insipide en français. Tout le contraire de cette oeuvre majuscule. Etait-ce donc si difficile de nommer ce film "L'architecte rebelle" ou de trouver un titre plus recherché?? Ensuite, cet éloge de l'individualisme forcéné pourra faire grincer de nombreuses dents tant, au début de la Guerre Froide, ce long-métrage pouvait apparaître comme un outil de propagande de la société libérale étasunienne. Mais laissons planer le doute... Ceci dit, l'histoire se révèle passionnante, les vues de New York éblouissantes et Gary Cooper très convaincant... Du grand cinéma...

C'est tout simplement un chef-d'oeuvre ! Je n'ai pas été déçue, j'ai eu l'occasion de voir ce film avec mon option cinéma dans mon lieu d'étude. Je ne regrette pas d'avoir veillé jusqu'à 23h pour voir cette merveille. Cette histoire d'amour est captivante, émouvante, sincère et vraie. Le contexte et les idées partagées sont claires et superbe. On comprend mieux notre monde en le voyant. Un Gary Cooper toujours aussi beau, et je le découvre en très bon acteur. Je dis bravo à Patricia Neals qui a su grappiller la vedette. A voir absolument ! C'est une légende.

 

Ce ne sont pas les personnages, le scénario, ou la structure narrative, conventionnels à souhait, mais au demeurant fort sympathiques, qui rendent extraordinaire ce Rebelle Vidorien. L’intérêt du film vient surtout de ce que le type d’architecte avant-gardiste prôné par le personnage magnifiquement incarné par Cooper, nous paraît 60 ans après le film archi dépassé et rétrograde, nous permettant ainsi d’évaluer à quel point les tendances artistiques et culturelles, avec le temps peuvent passer d’un extrême à l’autre. Quand à la longue plaidoirie de la fin, elle nous permet de rendre compte des termes en lesquels s’est posé aux USA, la question qui, en France, a longtemps gangrené le débat sur l’art. « L’art pour l’art, donc acte individualiste, ou Art militant, pour le peuple, donc collectiviste ».

 

Développant la grande thématique vidorienne qui oppose l’individu (libre et créatif) à la communauté (normative et aliénante), « Le Rebelle » peut surtout être vu comme l’autoportrait d’un cinéaste qui lutte pour son indépendance au sein de l’industrie hollywoodienne (et s’oppose à une critique réactionnaire). Malheureusement, tout cela est par trop didactique, alourdi par le hiératisme du jeu d’acteur et englué dans le mélo. Restent le beau classicisme de la mise en scène et la complexité des rapports entre l’architecte et le patron du journal. Bref, le bilan est très mitigé pour ce film pourtant personnel de King Vidor. Et l’on se dit que le cinéaste n’est jamais mieux que lorsqu’il fait passer son discours en catimini, derrière le genre (« Duel au soleil » ou « La grande parade »), que dans ce « film à thèse » qui a pris un sacré coup de vieux…

Apologie de l'individualisme, du non-conformisme et du courage. Ce film pourrait galvaniser plus d'un. Sinon, je l'ai trouvé un peu long. La séquence du procès était trop longue et j'aurais préféré que le film se clôture, avec cette séquence. Le reste était très peu intéressant, surtout ce happy end du couple qui se marie. un peu convenu.

 

Ça commence comme un mélo pompeux et mièvre, auquel on n'adhère pas une seule seconde (le coup de foudre entre la jeune héritière et l'ouvrier de chantier est un moment d'anthologie du ridicule), puis la métaphore architecturale peut paraître intéressante, d'autant plus que le trio central de personnages est assez intéressant, mais ça sombre finalement dans le pathétique, notamment au moment de l'inévitable procès qui clot (par de magnifiques plaidoiries, tout naturellement) le film en se présentant comme l'apologie de l'individualisme merveilleux face au collectivisme avilissant. Bref, dans le contexte de la Guerre Froide, King Vidor, qui nous avait habitué à mieux, ne fait pas dans la dentelle. Quelques bonnes idées, propagande efficace, mais mauvais cinéma.

 

 

 

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