CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  840 

 

 

n°840
 
" L'homme pressé "

 

 

(1977)-(Fr,It)(1h30)  -      Drame  

 

Réal. :     Edouard Molinaro  

 

 

Acteurs:  A.Delon, M.Darc, M.Duchaussoy ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Alain Delon nous entraîne avec lui dans son tourbillon qui donne le vertige. A côté, le charme de Mireille Darc et de Monica Guerritore apaise quelque peu. Bon film dans l'ensemble.

Alain Delon change de registre et livre la composition théâtrale d’un homme pressé, pressé de vivre non pas le moment mais l’instant. Mais cette quête de l’éphémère le dépassera. Légèrement tragique.

Un scénario original et prenant,des acteurs excellents avec en tête un Alain Delon au sommet de sa forme et très théatral,tous les ingrédients sont là pour un très bon film plus que divertissant. Du bon Delon.

L'Homme pressé est un bon film de Molinaro. Delon, bien qu'étant L'Homme pressé, avec toute la frénésie autour, ne donne pas l'impression d'en faire trop. C'est un bon film, avec un scénario de qualité. Un film peut être pas assez connu à mon avis.

Tiré du livre éponyme, ce film est un des derniers de la quarantaine rugissante et productive de l'acteur mythique Alain Delon qui enchaînait alors un nombre incroyable de films de qualité diverse le tout sur son seul nom. C'est la fin d'une époque, des succès faciles et cet Homme pressé sera d'ailleurs un succès très mitigé. Comme beaucoup de ses films à l'époque, le film est produit par Alain Delon lui même ce qui limite les marges de manoeuvre des réalisateurs, Alain Delon étant pour tout le décisionnaire principal. On retrouve dans ce film le classique homme d'action séducteur, tantôt flic ou voyou, mais ici collectionneur d'oeuvres d'art très riche, habité par la passion destructrice et jamais assouvie de posséder ce qu'il n'a pas encore, quels que soient les moyens employés. En partenaire féminine la sublime et sensuelle Mireille Darc, sa compagne à l'écran et à la ville. C'est souvent et parfois un peu sur joué mais ce film bénéficie d'un rythme à 100 à l'heure, de véritables scènes d'action et d'aventure, d'une belle histoire d'amour même si elle est chaotique et cela malgré un final que l'on ne peut que deviner. Molinaro comme à son habitude propose une réalisation assez académique mais terriblement soignée et maîtrisée, une réalisation grand public réussie qui a pu se mettre en place malgré le poids d'Alain Delon. Au final c'est un film très réussi, un des meilleurs du couple Delon, Darc et ce sans doute grâce à la qualité du livre, de l'histoire et du réalisateur. La fin d'une époque pour l'acteur Delon mais en beauté.

 

Évidemment il ne s'agit pas d'un mauvais film, loin de là. Les acteurs sont bons, la dernière scène est un bel exemple de suspense et de tension. Mais l'histoire en elle-même ne nous intéresse pas beaucoup. En définitive L'homme pressé, est un film vite vu et je pense vite oublié.

Un divertissement qui part d'une très bonne idée, qui ne laisse pas de place aux temps morts (l'inverse aurait été con vu que le film s'intitule "L'Homme pressé" !!!) et avec un Alain Delon en grande forme (on peut penser ce que l'on veut de cet acteur mais il a un charisme plus qu'indéniable !!!). Bref tous les ingrédients pour qu'on se laisse prendre au jeu... Le seul truc qui est dommage c'est que le sujet donnait l'impression de pouvoir aborder des thématiques qui auraient considérablement approfondi l'ensemble, ces dernières étant à peine effleurées. Dans les mains d'un réalisateur plus talentueux et ambitieux qu'Edouard Molinaro, on aurait pu avoir cette profondeur... M'enfin il faut savoir des fois se contenter de ce que l'on a, et là on est bien obligé d'avouer qu'on prend plaisir à suivre ce film.

Film intéressant qui reste d'actualité. Delon est particulièrement à son aise dans le rôle mais on peut regretter que le réalisateur n'ai pas tranché entre film léger ou film sombre du coup ça claudique un peu.

Ce film n'a conservé que très peu d'éléments du livre dont il est tiré L'homme pressé de Paul Morand, qui est une réflexion philosophique. Le film est beaucoup plus léger, une comédie dramatique, sans autre but que le divertissement. Qui d'autre que Delon aurait pu jouer le role de Pierre Niox, personnage raffiné et constamment survolté ? Cependant, il en fait beaucoup trop, c'est un festival, on dirait du Belmondo...

Alain Delon rentre parfaitement dans la peau de cet homme vivant à 100 a l’heure qui va se planter dans le mur de la vie mais à défaut de nous passionner L’Homme pressé nous offre un bon divertissement mais qui passe à côté de son sujet.

C’est un duo qui s’est attelé à l’adaptation de ce roman de Morand. D’un côté, Christopher Frank, le futur réalisateur de L’année des méduses, qui avait signé ses premiers scénarios au milieu des années 70 pour Deville (Le mouton enragé) et Zulawski (L’important c’est d’aimer). De l’autre, un homme tout juste élu à l’Académie Française, un féru d’art qui, en parallèle de ses activités d’écrivain, fut l’un des plus célèbres commissaires priseur de la place de Paris : Maurice Rheims.

Bien avant cette fin des années 70, de nombreux cinéastes ont tenté de porter à l’écran cet Homme pressé. Jean Yanne fut même à deux doigts d’y parvenir avant d’y renoncer à cause, notamment, d’une rencontre pour le moins glaciale avec Morand. Quelques années donc avant qu’Alain Delon réussisse à en acquérir les droits. Producteur, il s’est alors mis à la recherche d’un réalisateur. Et c’est Mireille Darc qui lui a soufflé le nom d’Edouard Molinaro, sous la direction duquel elle avait tourné avec bonheur Le téléphone rose deux ans plus tôt. Le succès ne sera pas vraiment au rendez- vous pour L’homme pressé qui dû se contenter de 730 000 entrées.

 

Chaque vision de ce film, me laisse vraiment un goût d'inachevé. L'idée générale est excellente, Delon incarne parfaitement le personnage. Mais celui-ci, n'est abordé que superficiellement. On ne voit que sa course en avant, sa frénésie. On ne voit pas ses doutes éventuels, on ne se questionne pas sur l'origine du comportement du héros. la réalisation a du mal a suivre le rythme du personnage, et les cadrages, la lumière, les plans sont vraiment connotés. Le film n' a pas bien vieilli.

 

 

 

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