CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  832 

 

 

n°832
 
" La valse dans l'ombre "

 

 

(1940)-(Am)(1h48)  -      Guerre, Drame romantique   

 

Réal. :     Melvin Le Roy    

 

 

Acteurs:  V.Leigh, R.Taylor, L.Watson ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Pour moi, c'est le modèle même du mélodrame ! Si on reste insensible à la nostalgie d'un Proust ou d'une Yourcenar, aux subtilités des visions d'artistes d'un temps révolu et au déchiffrage de ses codes, il faut passer son chemin ! Ce film est une dentelle. La musique, la photographie, le découpage, le jeu des acteurs et le casting même, l'équilibre du scénario, le noir et blanc, la lumière, les décors, tout s'y mélange dans un soin et un équilibre parfait, une exigence d'élégance quand rien ne va. C'est vraiment réconfortant que Vivien Leigh ait pensé que c'était le film préféré de sa carrière ! Chaque fois qu'une chaîne du câble rediffuse "La Valse dans l'ombre", je pleure à chaudes larmes !

Le chef-d'oeuvre de Mervyn LeRoy. Un film d'une beauté inouïe, magnifié par la sublime interprétation de Vivien Leigh qui, par la vivacité de son jeu, sa présence et son charisme insensé, éclipse tous ses partenaires. Ne versant jamais dans le mélo, toujours plein de retenu, jamais maniéré, le scénario et les dialogues permettent à l'histoire de prendre toute sa force et offre sans aucun doute à Robert Taylor son plus beau rôle. Un grand film.

La valse dans l’ombre est sans aucun doute l’archétype du mélo flamboyant comme la MGM savait en produire à foison au sein de son usine à rêves tout au long des années 30 et 40.Tout est donc réuni pour la réussite de l’entreprise avec cette romance tragique sur fond de première guerre mondiale. La mise en scène est somptueuse sans que les effets mélodramatiques aient besoin d’être trop appuyés. Vivien Leigh très régulièrement filmée en gros plan trouve ici un de ses plus grands rôles, faisant passer admirablement la détresse de cette jeune femme dont le rêve se brise sur les conventions sociales après un horrible quiproquo sur le sort de ce fiancé tombé du ciel et au final connu juste pour un un soir. Leroy montre très bien la fragilité des destins en temps de guerre sûr qu'il est que le choix de la période historique aura un impact sur le public américain. Les esprits chagrins reprocheront au film son côté artificiel mais sublimer le réel contribue aussi à élever l’âme. Une incontestable réussite à voir pour une Vivien Leigh à la beauté cristalline encore renforcée par le noir et blanc.

Le mélodrame n’a jamais été aussi somptueux que dans cette palette à deux couleurs aux décors Londoniens soignés. Un contenu magnifique qu’il faut absorber dans toute une procédure soumise aux contraintes d’un concept passant du rire aux larmes en osant interpeller une production cinématographique moderne ayant pris trop de distances avec ces thèmes considérés comme désuets. La lumière s’atténue, la dernière valse n’est plus qu’une ombre déclenchant un double regard s’achevant sur un baiser formatant espoirs et craintes dans un réalisme d’époque gangrène d’un épilogue tragique. Vivian Leigh et Robert Taylor emblèmes de toute une génération de spectateurs ayant versée des tombereaux de larmes devant un inexorable enchaînement tragique que l’on sent s’amplifier de minutes en minutes sont magnifiques. Le leitmotiv musical est poignant, désespéré, il semble de par son titre laisser une seconde chance dans un autre monde à deux protagonistes brisés par le cours de l’histoire, victimes de la folie des hommes ne pouvant rester en paix qu’a court terme.

Superbe film. Un film qui glorifie l'âge d'or d'Hollywood ! Ce film est une histoire d'amour tragique et intemporel. Je pleure à chaque vision de ce pur chef d'oeuvre. Musique, acteurs, mise en scène au top. Bon Dieu que ce film est magnifique.

Un être en pleine jeunesse,beau et pur,mais déjà marqué par un certain défaitisme,c'est ainsi qu'apparaît Myra,jolie danseuse rencontrée lors d'un raid aérien,sur le pont de Waterloo Bridge(titre du film de Mervyn Leroy,1940)à Roy, fringant capitaine britannique prêt à se battre contre les Allemands: c'est la guerre,on est en 1917,et il part...Elle le croit mort...Histoire bouleversante d'un amour absolu,où la jeune femme,éprise d'idéal et de pureté,ne se pardonnera jamais sa "descente aux enfers",et préfèrera le suicide à une lâche tromperie envers celui qu'elle n'a jamais cessé d'aimer... Merveilleuse interprétation de Vivien Leigh et de Robert Taylor,à l'image de cette Valse dans L'ombre aussi belle qu'irréelle....

Peut-être le plus beau mélodrame jamais tourné. Tout y est parfait, de la musique envoûtante au noir et blanc sublime. Quant a cette merveilleuse histoire, sa beauté n'a d'égale que ses bouleversants acteurs. Sublime!!!

 

C'est une belle histoire d'amour mais c'est davantage un drame sentimental qu'un mélodrame. Bien filmé et bien joué mais les sentiments d'amour qui ne sont pas toujours exprimés lors des rencontres, sont furtifs dans l'absence et le regret: et c'est justement là qu'ils auraient été les plus émouvants.

Alors certes ça a un petit charme, c'est pas un film foncièrement déplaisant, et puis Leigh est vraiment magnifique, ça me donnerait presque envie de me taper les quatre heures d'autant emporte le vent, mais il manque vraiment quelque chose, surtout qu'à part quelques plans sur les yeux de Leigh il n'y a pas grand chose. Le rôle de Taylor est assez transparent et fade (c'est juste un mec amoureux), dans Sans lendemain c'était aussi le cas, mais il était moins présent, et Ophüls arrivait à le filmer bien mieux. J'avoue que j'ai pas mal regardé ma montre. C'est pas mauvais, mais décevant. Sur le même sujet, il va sans dire que je conseille Sans Lendemain qui déchire du boudin, et que celui ci n'est à conseiller que pour les fans de Leigh et ses beaux yeux.

Évidemment on ne peut pas mettre moins de trois étoiles à un tel film à cause du sérieux de sa mise en scène, des acteurs, du scénario tiré d’une pièce de théâtre et du succès auprès de nos grands parents. Mais on peut, comme moi, être terriblement déçu sur le plan sentimental lorsqu’il se termine. Tout me semble fabriqué pour plaire au public de l’époque, les sentiments sont poussés au delà du réel. Je ne crois pas une seconde à la valeur de la dignité d’une femme ayant vécu la déchéance comme Myra, d’autant qu’il est impossible de faire semblant longtemps dans une telle situation. Je ne crois pas plus à la sincérité des réactions de Lady Cronin qui ne se soucie que des apparences et surtout je ne supporte pas la lourdeur de certaines séquences juste destinées à nous émouvoir. Le Roy n’avait pas le talent nécessaire pour traiter le sujet, il est bien meilleur dans les films noirs.’’ La valse dans l’ombre ‘’ ne m’a procuré aucune émotion, le style glacé du réalisateur y étant pour beaucoup. Le code Hays n’avait pas besoin qu’on en rajoute.

 

Amours contrariées, rebondissements, questions d'honneur, décisions tragiques... Tous les clichés du mélodrame sont réunis dans ce film, à l'excès. La Valse de l'ombre ne manque ni d'élégance visuelle, ni de qualité dans l'interprétation, mais ça dégouline vraiment de sentiments exacerbés et de larmes chaudes, sur des airs de violons pathétiques. Trop c'est trop.

 

 

 

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