CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  830 

 

 

n°830
 
" Suspiria "

 

 

(1977)-(It)(1h35)  -      Epouvante, Onirique  

 

Réal. :     Dario Argento   

 

 

Acteurs:  J.Harper, J.Bennett, S.Casini ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une merveille d'angoisse et d'épouvante le tout servi par une réalisation hallucinée, ponctuée de lumières irréelles et d'une musique horriblement oppressante. Bref un chef-d'oeuvre de l'horreur, et LA référence ultime du giallo italien. Pourquoi, n'y a t-il plus de film d'horreur comme Suspira aujourd'hui ?

Le meilleur film du maestro, le plus baroque et inventif de sa longue carrière (actuellement hélas en phase terminale). Le scénario n'est qu'un prétexte pour enfanter d'un film-cauchemar, qui puise ses racines sanglantes dans les ténèbres de l'inconscient, dans les peurs enfantines, dans les angoisses secrètement refoulées. Là est la véritable sorcellerie de Suspiria, que j'ai découvert adolescent et qui a marqué mon imaginaire de sombres lueurs et d'ombres colorées. Difficile d'être objectif dans ces conditions. Après la vision solitaire et nocturne du bijou maléfique d'Argento, je ne pouvais m'empêcher de passer devant de vastes demeures anciennes en me demandant ce qu'elles pouvaient bien receler entre leurs murs et le long de leurs couloirs, quels mystères elles pouvaient bien garder enfouis dans leurs entrailles de pierres. Mes yeux devenaient des objectifs de caméra et captaient les moindres changements dans l'atmosphère, mes oreilles gardaient en écho la musique effrayante des Goblins et je rêvais d'être convié au sabbat tout en le redoutant. Merci, Dario, de m'avoir nourri de tes poisons illuminants. Et refais-nous un dernier bon film!

Une banale histoire de sorcières, un dispositif formel très "baroque" pas toujours convaincant, et pourtant le film fait peur. Et finalement, être effrayé, c'est la principale chose que l'on demande à un film d'épouvante. Le magicien Dario Argento se sert surtout de ses talents de conteur pour faire monter une tension palpable, jusqu'à un final totalement halluciné et assez génial. Le réalisateur italien exerce la peur avec des moyens simples mais efficaces, comme de très rapides champs/contre-champs ou encore une bande-son électrisante et envoûtante. Le film déçoit parfois par ses images proches de la série Z et des trouvailles qui frôlent le ridicule (les mains du tueur par exemple), mais emporte le morceau par son habileté à conduire son récit.

"Suspiria", un film qu'il faut avoir vu dans sa vie quand on aime les films d'épouvante/horreur. Déjà, quelle bonne bande son... Enfin, ce n'est pas le plus important ! Au début je trouvais l'ambiance trop particulière, je n'accrochais pas, mais j'ai changé d'avis après la première scène de meurtre ! J'ai été surpris par ce gore, quand on remet le film dans le contexte de l'époque, mais c'était tout de même très bien fait, tellement que ça en devient presque beau, artistique. La tension est bien là, et l'histoire accrocheuse. Sans doute l'un des meilleurs film d'horreur italien ! Presque un chef-d'œuvre !

Portée par une musique mythique de Goblin, Suspiria (Soupirs) bénéficie d'une mise en scène soignée, d'un superbe décors art nouveau de château hanté, et d'une magnifique lumière sublimée par l'omniprésence de la couleur rouge. Fasciné par l'occultisme et l'ésotérisme, Dario Argento réalise ici un film particulièrement effrayant et violent, grand classique du genre.

Le chef d’œuvre baroque de Dario Argento n’a rien perdu de son pouvoir de fascination. Superbe conte horrifique qui convoque autant l’expressionnisme allemand que Bruno Bettelheim, le film est un parfait récit initiatique, celui d’une innocente jeune fille qui découvre l’altérité du monde et les abîmes du désir et de la sexualité (son insatiable curiosité, l’univers utérin de la pension, la symbolique phallique des meurtres, les râles de plaisir qui irriguent la bande sonore, etc). Mais c’est surtout un film qui retrouve la puissance d’évocation du cinéma des origines, et c’est à la fois émerveillé et glacé d’effroi qu’on se plonge dans ce voyage mental aux cœurs de nos peurs ancestrales. Argento trouve ici l’équilibre parfait entre enchantement narratif et expérimentation visuelle, signant son meilleur film.

Je n’ai pas peur de le dire, ce film est pour moi l’une des œuvres les plus flamboyantes du 20em siècle. Photographie magistrale, décors baroques, jeux de lumière ahurissants, musique culte…le maitre de l’horreur ne laisse rien au hasard pour nous faire pénétrer par la grande porte dans son univers macabre et onirique. Alors certes, le scénario n’est pas le plus abouti du monde mais c’est bien peu de chose en regard de la magistrale claque esthétique qu’on se prend en pleine face.

 

Si vous ne supportez pas le charme des effets spéciaux des années 70, passez votre chemin. "Suspiria" est une sorte de Walt Disney pour adultes: les yeux qui terrifient Blanche-Neige dans la forêt deviennent des chuchotements oppressants, le labyrinthe d'Alice au pays des Merveilles prend la forme d'une école de danse ornée de nombreux symboles ésotériques. Certains éléments peuvent toutefois déstabiliser. En effet, tout est poussé à son paroxysme: les couleurs sont criardes, la musique entêtante et angoissante des Goblins est parfois jouée si fort qu'elle devient un leitmotiv insupportable.

Voilà un film angoissant et surtout trash dans certaines scènes avec du sang rouge vif. La scène m'ayant marqué dans mes premiers visionnages de films d'horreur est celle des barbelés que je trouvais aussi absurdes qu'abominables. On oublierait presque le scénario au profit de l'horreur. Bien rythmé dans ses scènes d'horreur et glauque quant à la résidence. Encore horrible aujourd'hui, je recommande aux amateurs du réalisateur et d'épouvante-horreur. Il y a des aspects répugnants !

 

Musiques stridentes et cris a n en plus finir pour eveiller quelques frissons , quelques scenes semblent se rapprocher d une série érotique malheureusement il n en est rien. Pour moi ce film culte est un navet. Revoir les papiers peints de l époque est toujours un plaisir.

Gros Nanar ! Pénible au possible, soporifique en diable .... Pour une belle ouverture qui laisse éspérer une belle aventure, on se farçit ensuite un montage approximatif, des actrices peu inspirées, un scenario indigent, une musique envahissante (et pompée sur Mike Olfield ), un rouge omniprésent qui souligne/aggrave tout ! Non, vraiment tout cela est poussif, vieux, vieux ... Fuyons ! Et évitons les grands mots "Maitre du suspense, de l horreur" que sais je encore ? ... Maître de l'ennui oui .

Je ne comprends pas pourquoi on peut avoir tant d'admiration pour Dario Argento et encore moins pourquoi il est considéré comme un maitre de l'horreur. J'ai peut-être vu 4 ou 5 longs métrages du monsieur mais je les ai tous trouvé insipide et dénué d'intérêt. " Suspiria " n'échappe pas a la règle, c'est peut-être même le pire dans ceux que j'ai vu d'Argento. La scène du début mérite le coup d'oeil et laisse prévoir de bonnes choses mais après le film s'embarque dans des séquences vraiment très longues et mal interprétée par les acteur. Même la musique que je trouvais belle et angoissante a commencé a me taper sur les nerfs car c'est toujours la même et on finit par se lasser.

 

 

 

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