CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  821 

 

 

n°821
 
" Le lauréat "

 

 

(1968)-(Am)-(1h46)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Mike Nichols   

 

 

Acteurs:  D.Hoffman, A.Bancroft, K.Ross ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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(1968)

Ce "Lauréat" mérite surtout le prix de la méchanceté. Les travers des Américains y sont fustigés avec encore plus de violence que d'humour.

Le travail de Mike Nichols nous séduit et nous amuse, mais ne nous touche guère.

C'est du niveau de la comédie de boulevard, mais dans une mise en scène bien plus que convenable et souvent drôle

Il ya dans ce film, comme une démonstration de savoir faire qui finit par alourdir, donc compromettre, la virulence de son propos.

Le Lauréat, sous des dehors provocateurs, ne dérange pas le moins du monde. N°99, novembre

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film des années 1960 qui fait, avec une réjouissante férocité, la satire des mœurs américaines, un thème novateur et osé à l’époque. Une comédie dramatique charmante et intelligente, soignée et dynamique. Dustin Hoffman, pour son premier rôle, est impeccable de justesse et de naturel. Par ailleurs, la BO de Simon & Garfunkel est superbe. Une romance qui apparaît comme l’un des films phares et précurseurs du Nouvel Hollywood !

Un chef d'œuvre absolu qui n'a pas pris une ride. En avance sur son temps ou atemporel, il fait mouche à tous les coups et sur tout le monde.

A l'époque de sa sortie, Le lauréat a beaucoup fait parler de lui pour la façon dont il dépeignait une relation purement sexuelle entre un étudiant et une femme de 40 ans. Aujourd'hui le film n'est plus aussi choquant, il n'en est pas moins très réussi : il dépeint avec précision l'adolescence, son désir sexuel, sa quête de liberté au travers d'un Dustin Hoffman très attachant. Le reste de la distribution est également excellent. Le film est aussi très connu pour la mythique et sublime BO de Simon et Garfunkel, pleine de mélancolie, qui magnifie ce film. La réalisation de son côté est à la fois très léchée et très maitrisée. Un film intelligent avec des personnages complexes et attachants.

L'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, tout simplement. Rarement un hymne à la liberté n'aura été aussi puissant, aussi beau, aussi sincère que dans "Le lauréat". Dustin Hoffman livre une prestation toute en retenue mais tellement forte ... La réalisation de Mike Nichols est d'une intelligence rare, nous faisant aussi bien ressentir avec éloquence l'étouffement continu dans lequel vit le personnage principal que l'explosion de liberté finale, absolument bouleversante ... et cette sublime BO qui vient donner une grande âme au film ... une oeuvre grandiose.

Hymne à la liberté et satire sociale de l’Amérique des années 60, « le lauréat » est une petite merveille de sensibilité qui a certes, un petit peu vieilli mais qui demeure encore une référence. Le rythme, l'action, l’originalité de l’histoire et surtout la bande son (avec notamment « The Sound of Silence » de Simon & Garfunkel) créent une sorte d’alchimie qui propulse ce film au rang des films culte. Belle prestation de Dustin Hoffman dans son tout premier rôle. Les autres personnages sont tout aussi attachants.

50 ans après, ce film est toujours un miracle, un bijou d’intelligence, un swing de golf parfait, une symphonie, une chorégraphie magnifiée par Simon & Garfunkel .

 

La première partie du film n'est pas foncièrement inintéressante mais trop inégale, certaines scènes étant très accrocheuses et d'autres beaucoup plus plates voire très longues. Mais ce n'est rien à côté de la deuxième partie où le scénario part totalement en vrille, on se retrouve à subir une histoire d'amour sans romance, sans émotion et absolument pas crédible. Nichols enchaîne les scènes à la limite du ridicule et on finit par se contrefoutre du sort de personnages pas du tout attachants et plus particulièrement de Ben dont l'incroyable niaiserie agace plus qu'elle n'amuse. En fin de compte, on voit surtout que The Graduate misait en grande partie sur un côté anticonformiste qui fonctionnait sans doute à l'époque des 70's, dans un contexte de libération des mœurs, mais qui n'a plus le même impact aujourd'hui, et Il ne reste donc plus grand chose de ce film générationnel si ce n'est une recherche esthétique et artistique indéniable de la part du réalisateur.

Pour son premier rôle au grand écran, Hoffman va incarner un rôle déjà diversifié de jeune adulte confus doublé d'un romantique sans aucun sens des réalités. Un gentil fou attachant, ce que ne mettent malheureusement pas toujours en avant des dialogues rapidement sans issue : quelle utilité, sinon la temporisation, de faire répéter les personnages entre eux ? Mais la chose est au final un pamphlet agréable sur la perversité de l'esprit humain, qui de manière plus directe s'attaque au monde des parents sur fond musical de Simon and Garfunkel. Ah, 1967...

Ce film qui pulvérisa le box office à sa sortie à un peu vieilli. Aujourd'hui les femmes couguars ne choquent plus grand monde et les intermèdes musicaux sur la musique de Simon et Garfunkel ont un air suranné. On pourra regretter aussi le final burlesque (pour ne pas dire grotesque) dans un film dont le ton se veut réaliste. Sinon, la première partie reste grandiose avec un jeu exceptionnel de Dustin Hoffman et d'Anne Bancroft. (en revanche Katharine Ross n'est pas très bonne)

Film qui laisse une impression mitigée, l'histoire est provocante et reflète bien le climat de la fin des années 60, plus une BO culte à juste titre. Mais, la réalisation pâtit de son âge tout comme son propos, qui aussi satirique soit-il, est aujourd'hui trop léger pour remplir tout un film.

 

Le debut du film est tellement ridicule que j'en ai ri...Dustin Hoffman joue le rôle d'un neuneu lâche et faible.

Ce film bien connu n'est pas si exceptionnel : le rythme est parfois lent, le scénario trop simple et invraisemblable, le personnage principal est immature. Il a peut-être fait sensation à une certaine époque surtout gràce à la musique mais ce n'est plus le cas.

Décevant, ce film n'est sauvé que par la splendide BO de Simon & Garfunkel et la présence d'Ann Bancroft. A part ça, on ne croit pas une seconde à cette histoire, dont l'issue est prévisible dès les premières minutes et où les longueurs font suite aux scènes pathétiques. A éviter.

 

 

 

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