CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  817 

 

 

n°817
 
" Week-End "

 

 

(2012)-(An)(1h36)  -      Drame romantique  

 

Réal. :     Andrew Haigh  

 

 

Acteurs:  T.Cullien, C.New, J.Race ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Haigh réussit avec ces petites choses que tout le monde a vécues un mélo bouleversant. Dans le réalisme social, le cinéma anglais a souvent tendance à faire de l'esbroufe avec des comédiens incroyables de justesse et de technicité. Ici, il nous offre tout simplement et humblement ce qu'on a vu de meilleur outre-Manche depuis longtemps.

Une brève rencontre qu'incarnent, avec une authenticité sans failles, l'approche réaliste de l'anecdote et le lent tempo de la découverte de l'autre, faite d'une longue suite d'écarts avec les règles de la romance traditionnelle.

Week-end", interprété par des acteurs au charisme certain, trouve le ton juste.

De cette logorrhée émergent de purs moments de grâce, justifiant à eux seuls la découverte d'un film qui cartonne aux États-Unis.

Dialogues percutants, style épuré: toute la finesse du cinéma britannique se retrouve dans cette romance universelle que n'aurait pas reniée le Stephen Frears de "My Beautiful Laundrette".

Malgré une photographie sombre aux dominantes marrons et des dialogues qui se veulent très crus, "Week-end" tend vers le gentillet.

Ils parlent, ils fument, ils boivent, ils couchent ensemble et ils parlent encore... et c'est chiant car ça s'étire sur plus d'1h30.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je viens de voir le film. J'en suis bouleversé! Dix, cent fois mieux que Brokeback Mountain. Je ne devrais même pas faire la comparaison. Ce film nous plonge dans la rencontre en un week-end de deux garçons qui vont simplement tomber amoureux l un de l autre ! À vous en couper le souffle tant le film est réaliste, les acteurs époustouflants. Je voudrais que tout le monde puisse voir ce film pour comprendre qu une histoire d amour entre deux hommes est belle, et bien différente de ce que la plupart des gens imaginent! Quand on est gay , on arrive bien à apprécier des histoires d amour hétérosexuelles sur grand écran alors pourquoi les heteros n iraient pas voir cette histoire d amour homosexuelle qui démontre que l amour est universel! Je suis persuadé que personne ne pourra rester insensible à ce film!!!! Encore encore encore !!!!!

Week-end est sûrement l'un des plus beaux films sur l'amour gay et l'amour en général que j'ai pu voir pour l'instant. C'est cru, ça parle crûment, ça peut choquer mais c'est le reflet d'une société axée sur les coups d'un soir et les plans culs. Week-end est en même temps une analyse de ce "mode de fonctionnement" mais aussi une démonstration du malaise qui peut en être est la cause, ici bien sûr axé sur l'homosexualité et ses problèmes collatéraux. Pour les détracteurs, oui le film peut être assez lent si on ne rentre pas complètement dans le film dès le départ, mais je pense que la fin peut remettre tout le monde d'accord ! Les deux acteurs sont géniaux et très touchants. La réalisation parfois aux airs amateur donne un côté très réel et très intimiste du film ce qui nous plonge vraiment au coeur de cette histoire. Et contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, ce n'est pas forcément destiné aux personnes concernées ! Je ne suis pas gay et cela ne m'a pas empêché de trouver ce film génial et très beau. Du cinéma indé comme on aimerait en voir plus ! A voir absolument.

Je suis trèèès agréablement surprise ! J'en avais entendu de bons échos, j'avoue, mais bon, écouter deux gays parler de la vie, c'était pas forcément très attirant au départ. Eh ben si !!! C'est magnifique, y a des réflexions profondes, des questionnements intéressants, des personnages émouvants, une relation captivante. Une BO qui touche aussi. Franchement, ces deux là, faut les suivre de près, ils sont doués. C'est juste que c'est pas des dialogues "bateaux", on sent une certaine sincérité qui fait plaisir à voir !

Absolument touchant et magnifique, que l'on soit hétéro ou gay...

Magnifique film-flash entre deux êtres qui vont s'apprendre l'un de l'autre durant un week-end. Du ton cru de cette rencontre à la pulsion, on attend d'abord du plus salace, voire du sordide. Sauf qu'on va virer en quelques plans et une explication brève à une adhésion totale. Emotion grandissante... La manière de filmer y est pour beaucoup (le champ contrechamp pendant les paroles décisives, ou la plongée sur la petite silhouette qui se retourne, repart...). Mais sans doute en premier l'assortiment des deux acteurs principaux, soit Russel, un jeune sans référence parentale précise, réfléchi, souvent partagé entre intime et public et Glen, le gars de passage qui dit ce qu'il veut de lui, un tantinet hâbleur, attention, c'est le plus surprenant ! Des scènes affectueuses de défi, d'autres un peu hot avec le recours aux expédients pour monter très haut, mais jamais porno décérébrées ni même homo collectionneur frotti frotta. Le regard de Andrew Haig se veut frais sur ces êtres livrés corps et âmes, parce que c'est plus fort qu'eux et parce que c'est leur heure. L'homosexualité version amour universel, une merveille à offrir aux homophobes !

J'ai découvert ce film via la série Looking (HBO) dans la même veine et du même réalisateur. Très beau film, d'une totale simplicité, notamment scénaristique malgré les questions de très grande importance qui traversent le film, et pourtant bouleversant. Quelques maladresses ou longueurs au détour d'une scène (au début) qu'on lui pardonne très vite, pour ses acteurs si justes, sa manière si douce et belle de filmer sa ville, une sorte de cité anglaise jamais vue comme ça. Un film auquel on pense longtemps.

S

Rien de bien surprenant hélas. Toujours les mêmes clichés sur les homosexuels, sexe, drogue, questionnements autour de la fidélité, etc... Ce n'est parce que l'histoire en elle-même se veut émouvante et que l'on souhaite un rendu "authentique" que le résultat est forcément au rendez-vous. En tant que gay, j'ai même eu du mal à supporter certaines scènes trop intimes, pour lesquelles on peut se demander l'intérêt de leur présence et de leur intensité. En tout cas, de ce côté là, j'ai trouvé que l'on manquait cruellement de finesse et de subtilité. Si l'on souhaitait faire un film capable de faire évoluer les mentalités, toujours aurait-il fallu qu'il puisse s'adresser au grand public. Néanmoins, j'ai trouvé les jeux d'acteurs vraiment très bons, et je salue la place laissée aux dialogues, bien que je n'ai pas trouvé ces derniers très profonds ni intéressants.

Film qui aborde l'amour sous l'angle de l'homosexualité, chose assez rare au cinéma, et rien que pour ça il vaut la peine d'être vu. Le scénario est trop simple, ce qui nuit au dynamisme de l'ensemble; le film repose sur les deux acteurs, justes et touchants, et les dialogues plutôt bien écrits. On éprouve de l'empathie pour ces deux personnages, notamment par rapport aux difficultés qu'ils traversent en tant que gay: insultes, moqueries, peur du coming-out, difficulté à s'affirmer, etc. Malheureusement, le propos du film est finalement assez classique, c'est une -presque banale- histoire d'amour naissante, sauvée uniquement par son angle d'attaque inhabituel.

Au début je voulais voir Week-End de Jean Luc Godard puis par erreur je suis tombé sur ce Week-End . Alors globalement ce film n'est pas mauvais, les acteurs sont par exemples parfaits, la réalisation reflète la petite production indé rien de bien moche ou bien beau donc . Ensuite le récit est très sincère dans sa vision de l'homosexualité, on y voit la vraie face des gays, loin des grandes folles que vous voyez a la télé et ça c'est plaisant . Par contre sûrement car je ne suis pas gay (?) j'ai pas compris le fond du film en dehors de nous montrer deux gays qui bavardent de bout en bout . A mes yeux il manque un vrai fond, une vraie idée, un vrai truc histoire de cibler tout spectateur, c'est sûrement touchant (?) mais pas pour moi . Sympa mais sans plus .

 

Malgré les discours avancés par Glen, réitération des schémas auto-imposés sans pouvoir s'en dépêtrer : multi-partenariat, drogues, solitude. Horizon conformiste homosexuel indépassable : acquiescement à la sodomie... répétition, répétition, pénétration. Cours vite, camarade : l'idéologie finit toujours par te rattraper et te prendre par derrière...

Un film d'un matérialisme dégoûtant, jeunisme, superficialité abyssale, colle si bien à notre époque tout fric-physique .. les gestes des acteurs sont maniérés et obscènes, pareil a ceux d'un modèle main d'un télé achat.. ici vous pourrez voir le vieux mug trop fashion que j'ai déniché dans le vide grenier du coin! trop "IN"! je bouge de façon nonchalante et sexy dans mes vêtements façon american apparel, et tapote sur mon macbook mon moi intérieur, ça me donne l'air beaucoup plus profond.. mon regard vide perdu dans le paraître! ce film m'a donné la gerbe, il en a fait rêver d'autres, chacun son point de vue.

 

 

 

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