CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  76

 

 

 

n°76
 
 

" L'espion qui venait du froid "

 

 

( 1965 )(An)-( 1h52 )  -   Thriller, Drame 

 

Réal. :    Martin Ritt 

 

 

Acteurs  :  R.Burton, C.Bloom, O.Werner ...  

  

 

 
  Critiques Presse

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Un bon film d'espionnage, bien tordu, donnant la part belle aux dialogues. Peu d'action, surtout cérébrale.

C'est l'exemple même du film d'espionnage froid et calculateur, à 100 lieues de James Bond, qui décrit un univers sec, presque déshumanisé et d'où les gadgets fantaisistes sont exclus. Le réalisateur respecte ces règles établies par le roman exemplaire de John Le Carré.

Il s'agit d'une vraisemblable et non spectaculaire histoire d'espionnage et de contre-espionnage qui illustre la manière méprisable et inhumaine dont sont utilisés de véritables "pions humains" quand c'est jugé nécessaire. Le charisme de Burton apporte beaucoup au film.

Ne pas avoir du flingage à tout va et des bastons toutes les minutes n'est pas une tare ! Ce film est un VRAI film d'espionnage (pas comme "Bourne "et cie qui ne sont que des films d'action). Le scénario est complexe et précis comme une horloge. Mise en scène tout aussi précise avec en prime une photographie NB splendide. Burton est sobre et classe. C'est ub chef d'oeuvre du genre où l'intelligence est plus forte que la castagne.

L'intrigue est intelligemment construite et amène le spectateur à douter du rôle réel de chacun des protagonistes et à se demander qui manipule qui. Le long métrage de Martin Ritt souffre toutefois de quelques longueurs mais demeure captivant malgré tout. A voir.

Ici on prend son temps pour vous faire comprendre les rouages de cette histoire complexe qui fait qu’un « dormant » est utilisé à son insu pour sauver un espion en difficulté de l’autre côté du mur de Berlin. Il s’agit d’une bonne surprise réalisée par un Martin Ritt qui maîtrise son sujet avec un Burton plus vrai que nature qui trouve enfin l’occasion d’exister sans son encombrante épouse.

 

L’espion qui venait du froid lourdement critiqué pour sa lenteur lors de sa sortie mérite certainement une seconde vision. Ces images interminablement lentes donnent à cette œuvre étrange le statut de film d’auteur.Toutefois l’intérêt pénètre avec de grandes difficultés cette configuration logistique d’espions statiques, automatisés. L’œuvre possède une valeur c’est sûr mais notre entendement n’est pas à la hauteur de telles exigences. Quelques scènes d'un faux procès illumine un peu les bornes de cette mécanique complexe dont les rouages nécessitent un livret explicatif d'accompagnement.

Cette histoire d'agent broyé et manipulé par un système n'avait rien de séduisant par son côté plus verbeux que physique pour attirer un public plus habitué au bric à brac bondien ; on adhère au concept ou pas, moi j'avoue que je suis un peu entre les deux. Le film n'eut d'ailleurs que peu de succès en dépit de la formidable prestation de Richard Burton (nommé à l'Oscar) mais il est instructif pour découvrir un autre visage de l'espionnage, le vrai, sans artifices, celui de la guerre froide.

Le sujet est intéressant et appuyé par un scénario intelligent mais le film peine à démarrer et manque de rythme. Dommage car cela aurait pu être mieux exploité. Heureusement Richard Burton porte le film.

 

J'attendais depuis longtemps ce film, et la déception fut grande. Autant on ne peut qu'être admiratif devant la mise en scène impeccable de Martin Ritt et la très belle photo que contient ce film. Autant les acteurs sont excellents (Richard Burton formidable), mais par contre... quel ennui! Après une première demi-heure très honnête, il ne se passe quasiment rien du début jusqu'à la fin, laissant la place exclusivement à des dialogues un peu appuyés.

Voilà un film qui a terriblement mal vieilli. Après avoir vu les Bond ou dernièrement les géniaux Bourne, le film fait terriblement vieillot. En effet, il met 30 minutes à trouver un rythme et encore un rythme c'est vite dit car on a du mal à rester éveillés devant un tel ennui. Si l'histoire est la seule chose qui a un intérêt, cela grandement dû à John LeCarré, on a du mal à comprendre quelque chose à toute cette histoire. Bref, du cinéma d'espionnage comme on n'en fait plus !

 

 

 

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