CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  753 

 

 

n°753
 
" L'Horloger de Saint-Paul "

 

 

(1974)-(Fr)(1h45)  -      Drame    

 

Réal. :     Bertrand Tavernier   

 

 

Acteurs:  P.Noiret, J.Rochefort, J.Denis ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

L'un des premiers longs métrage de Bertrand Tavernier, qui entame ainsi une longue collaboration avec le regretté Philippe Noiret. Celui-ci est touchant, émouvant et apporte de la nuance et de l'épaisseur à son personnage: Michel Descombes. Un très beau film politique adapté du roman de Simenon: L'Horloger d'Everton. Mais ici, Tavernier signe une oeuvre personnelle en transposant l'intrigue dans son Lyon natal. Une dimension pathétique et tragique habite le film du cinéaste français: car c'est seulement lorsque Bernard est condamné à 20 années de prison que celui-ci commence à se confier réellement à son père horloger. Le personnage du commissaire Guibout, sympathique et truculent, est incroyablement interprété par Jean Rochefort, et l'on ressent bien la complicité qui règne entre les deux acteurs principaux. Un classique du cinéma français qui obtint le prix Louis Delluc en 1973, servit par d'excellents dialogues. L'alchimie de richesse et de simplicité ( mêler les deux n'est pas une chose aisée ) font de l'Horloger de Saint-Paul une oeuvre profonde, à voir absolument.

Non seulement, Tavernier révèle une incontestable maîtrise mais en plus il donne l'un des meilleurs rôles à Philippe Noiret, prodigieux, avec un excellent Jean Rochefort qui lui donne la réplique! Dans le reste de la distribution on apercevra la regrettée Christine Pascal dans un rôle muet puisqu'elle ne dit pas un seul mot! Une oeuvre profonde et magnifique sur le conflit des générations, un essentiel de Tavernier qui reçut le Prix Louis-Delluc.

Un formidable film francais, l'apogée du duo Tavernier-Noiret. Un film littéralement passionnant, représentatif d'un état d'esprit répressif et parfois violent. L'ambiguité de l'ensemble est remarquablement rendue et on est impressionné par la montée en puissance de ce monsieur tout-le-monde qui se découvre une réelle personnalité. Tavernier n'en oublie pas pour autant de tourner un vrai film, ou les dialogues sont d'une grande justesse, et l'évolution de l'intrigue omniprésente. Noiret et Rochefort sont eux un sommet. Magnifique.

Le premier long- metrage de Bertrand Tavernier , d' une grande maîtrise . Une peinture implacable de la bourgeoisie , interprétés par les géniaux Philippe Noiret et Jean Rochefort .A voir absolument , un grand film .

 

Pour un premier long métrage, Bertrand Tavernier s'en sort bien et propose une belle histoire d'un père tiraillé par l'amour de son fils, soupçonné d'homicide, et par la police/justice. Le tout est servi avec une légère réflexion sociale et politique. Le cinéaste n'en fait pas des tonnes, nuance le caractère de ses personnages, accentuant l'impact du film et son réalisme.

L’Horloger de Saint-Paul marque les débuts de Bertrand Tavernier, lequel, comme de coutume nous sert un film très propre, mais ici un peu creux quand même. En effet, ce film est très réussi formellement. Très belle mise en scène, fluide, précise, avec toujours ce soin du cadrage propre au réalisateur, qui s’empare en plus fort bien des décors lyonnais. La ville est apparente, et il choisit judicieusement ce qu’il nous montre donnant une ambiance à la fois lumineuse et triste, utilisant une jolie photographie. L’Horloger de Saint-Paul est, visuellement, un film poétique, bien ancré dans son époque mais aussi atemporel, où s’entremêlent la gouaille lyonnaise et la mélancolie de l’histoire ! Je souligne aussi une bande son de qualité, qui elle aussi est tantôt alerte et plutôt joyeuse, et tantôt mélancolique. Formellement réussi, L’Horloger de Saint-Paul est, en revanche, un film un peu tiède sur le fond. Le souci c’est le relatif manque d’action, une enquête qui n’est pas existante, ou trop peu, et une dernière partie au traitement trop abrupt.

Premier film de Bertrand Tavernier, "L'horloger de Saint-Paul" marque également les débuts de sa collaboration avec Philippe Noiret, qui deviendra son acteur fétiche. En adaptant Simenon transposé dans sa ville de Lyon, Tavernier nous montre, à travers l'histoire d'un horloger qui apprend que son fils a tué quelqu'un et qu'il est en cavale, l'intérieur d'une France bien sous tous rapports mais finalement rongée par de nombreux conflits intérieurs. L'histoire n'est donc qu'un prétexte pour une étude de mœurs (comme toujours chez Simenon) faite avec une certaine lucidité et vivacité. Philippe Noiret, absolument touchant et bouleversant dans le rôle de cet homme qui découvre qu'il ne connaît finalement rien de son fils, apporte au film une indéniable qualité. Parfois longuet, parfois un peu mou, "L'horloger de Saint-Paul" n'en est pas moins bourré de qualités (dont un excellent Jean Rochefort en second rôle) et vaut certainement le coup d’œil.

Le hic pour moi, c'est que comme c'est un roman de Simenon, et bien je trouve ça assez ennuyeux. L'intrigue avance lentement mais au moins, on s'intéresse à des gens simples, loin de tous les clichés du genre et cette âpreté donne un certain cachet au film et ça permet de plonger au fond de la psychologie des persos. C'est dur de tenir mais on peut aussi être touché par le combat de ce père qui tient bon malgré la défiance des gens, la pression de la justice et le verdict final. Beau film toutefois.

 

Mouais j'ai déjà vu mieux! Je me suis particulièrement ennuyé et il ne se passe vraiment pas grand chose. Philippe Noiret est très bon mais on en reste là.

Tout a mal vieilli dans ce film. Mon unique étoile va au duo Philippe Noiret - Jean Rochefort et à la ville de Lyon. L'histoire est fade et sans intérêt, peut-on seulement appeler cela une intrigue.

 

 

 

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