CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  751 

 

 

n°751
 
" Les prairies de l'honneur "

 

 

(1965)-(Am)(1h45)  -      Western, Drame  

 

Réal. :     Andrew Mac Laglen   

 

 

Acteurs:  J.Stewart, D.McClure, G.Corbett ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Très bon western lyrique sur fond de guerre de sécession avec un excellent James Stewart .

J'ai vu un film... qui est une ode à un certain pacifisme... et à la volonté de bien choisir ses combats... James Steward est vraiment époustouflant d'émotion, de rires et de larmes en étant ce père bourru mais aimant d'une grande famille de 6 garçons et d'une fille, durant la guerre de Sécession... Il refuse que ses fils partent se battre pour une cause qui n'est pas la leur, dans un combat qui n'est pas le leur... Mais lorsque la guerre rôde, comment rester neutre ? Comment ne pas être touché par la tragédie lorsque l'univers autour de vous s'effondre... Le film commence dans une légèreté mièvre pour avancer vers une couleur plus triste, plus sombre... J'ai beaucoup aimé ce film qui m'a ému et dont les dialogues m'ont particulièrement touché...

Un film très émouvant sur la guerre de sécession. L'histoire d'une grande famille qui n'a rien à voir dans cette guerre, mais qui par un malheureux hasard va se retrouver en plein dedans. Le destin de cette famille va connaitre une fin des plus tragique... Côté casting, James Stewart tient la barre en incarnant Charlie Anderson le patriarche de la famille, un homme écorché vif mais avec un coeur énorme, tous les seconds rôles sont très bons. On sort touché, bouleversé, troublé par cette histoire dramatique...

 

Un pseudo-drame lyrique (une famille déchirée par la guerre de Sécession). Reprenant des thèmes proches du maître John Ford, ce film tourné de manière classique vaut le détour surtout par son lyrisme. Ajoutons une excellente prestation de James Stewart(une fois n'est pas coutume) et nous passerons un moment agréable.

S'il peut paraître démodé par rapport ses contemporains - les westerns spaghetti de Sergio Leone ou ceux, crépusculaires de Sam Peckinpah (Major Dundee), les Prairies de l'Honneur n'en demeure pas moins une oeuvre pacifiste forte, tournée alors que les Etats Unis commencent à s'enliser dans la guerre au Vietnam. Le film se double d'un vibrant discours antiraciste, précieux à l'époque du mouvement des droits civiques. James Stewart trouve ici un très beau rôle, différent de ceux qu'il tenait dans les comédies des années 30-40.

Le film pose la question aiguë de la neutralité individuelle en cas de guerre et c'est son mérite principal . On pourra discuter de la vraisemblance des événements ou de la conclusion consensuelle . Vieilli , sur la forme et sur le fond.

Un bon petit film comique, familial et qui prend position sur la guerre. Dommage qu'il y ait du sexisme mais à l'époque les femmes peuvent quand même s'imposer dans une famille masculine aussi. A voir pour un petit voyage dans le passé.

Un bon Western classique de l'équipe de "Rancho Bravo" avec un James Stewart toujours impeccable ...petit bémol, dommage que l'action (la capture du plus jeune fils) ne démarre pas plus tôt dans le film !

 

Andrew V. McLaglen a dans sa filmographie autant de films que j'ai apprécié que de films qui m'ont déçu dont ce Les Prairies de l'honneur totalement vieillot avec un ton paternaliste moralisateur agaçant qui donne un ton totalement dépassé à ce western alors qu'à cette époque les films de Leone changent la donne. En fait ce n'est pas tout à fait un western car Les Prairies de l'honneur se passe durant la guerre de sécession ou l'on voit un père de famille qui se veut neutre et qui malgré lui est pris dans la tourmente de cet affrontement fraternel lorsque ses fils y sont mêlés ; Les Prairies de l'honneur semble faire partie des McLaglen qui ont une certaine réputation pourtant pour ma part je ne le classe pas parmi ses réussites.

Il y a dans ce western une scène d’horreur qui n’a rien à y faire, c’est impardonnable de filmer de cette manière après une première partie d’ un académisme sucré et lénifiant. C’est un film indigne qui ne respecte ni les acteurs ni les spectateurs. Jamais James Steward n’a été aussi mal dirigé et aussi mal utilisé. Tous les poncifs du sabre et du goupillon se trouvent dans Shenandoah, c’est l’exemple même du film à ne jamais imiter. Il est d’une malhonnêteté intellectuelle telle que ‘’ 2 salopards en enfer ’’ de Tomino Ricci est plus sain par comparaison. Son seul intérêt, à condition d’oublier son état d'esprit, est de montrer la tragédie qu'a été la guerre de sécession à travers les affrontements inimaginables qui ont eu lieu. Les batailles de 1864 dans cette vallée en Virginie furent parmi les pires.

 

 

 

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