CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  728 

 

 

n°728
 
" Bagdad Café "

 

 

(1988)-(Am,All)(1h48)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Percy Adlon   

 

 

Acteurs:  M.Sagebrecht, C.Pounder,J.Palance ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Adlon déstabilise le spectateur avec un esthètisme bien à lui,jouant sur les filtres colorés sans jamais tomber dans le travers du clip! Ce coup de coeur insolite entre une bavaroise épanouie (extraordinaire Mariane Sägerbrecht) et une noire revêche (excellente C.C.H Pounder) est à la fois magique et tendre! Vienne s'ajouter à cette rencontre Jack Palance l'un des durs les plus célébres du cinèma américain, méconnaissable en peintre doux et amoureux!Le scénario sans drame ni noirceur, l'optimisme sans ostentation du film concourent à l'engouement qu'il suscite avec la superbe chanson "Calling you" interprétée par Jevetta Steele! Une perle du 7ème art dont on ne sait pas trop à qui ou à quoi attribuer la réussite: à l'interprétation, au scénario ou à une certaine magie...

L'histoire est bien trop bizarre pour être racontée en quelques lignes et le rythme du film, lent et contemplatif, donne au spectateur l'étrange impression que tout s'arrête autour de lui. Côté acteurs, l'interprétation est géniale, les personnages sont magnifiques, attachants bien que totalement improbables et déjantés... Mais ce qui m'a marqué au delà de tout, c'est cette impression de gentillesse et de simplicité, comme si aucun problème insolvable ne pouvait venir gâcher cet instant de paix royale au bord de la route 66, au fin fond des USA.

"Bagdad Café" est une sorte de feel good movie étrange avec une excellente BO et un souffle de liberté. On rit, on est ému et on s'attache au personnages. On est emporté par cette bizarrerie du début a la fin.

Un chef d'œuvre étrange, intemporel, magnétique, décalé, inclassable, surréaliste. Les acteurs son tous merveilleux à l'image de Jack Palance, CCH Pounder ou encore Marianne Sägebrecht, irréductible trio de tête. Les personnages sont d'une grande profondeur, très touchants dans leur humanité. Une photographie incroyable qui me fait penser à "Paris, Texas" de Wim Wenders, une musique envoûtante, inoubliable. Une force narrative et philosophique lumineuse. Un OVNI au delà du génie artistique. Enorme coup de cœur !!

Dans ma série « Sorti des cartons », huitième épisode : « Bagdad Café ». Film émouvant, chaleureux, tendre, poétique. Il n’y a rien de superflu, pas de romance cul-cul, pas de guimauve, pas de tire-larmes, pas de suspens inutile. Un film convivial. Tous les acteurs sont attachants dans leur douleur discrète, à commencer par Sägetbrecht, femme aux rondeurs d’une humanité enveloppante... Et un Jack Palance rarement dirigé avec autant de charme.

 

Franchement, au début j'ai failli décrocher : montage bizarre, plans de caméras assez déstabilisants, personnages étranges... J'aurais franchement eu tort car passée cette première partie, j'ai fini par rentrer dedans. C'est une oeuvre très étrange, unique, il n'y a pas franchement d'adjectifs pour la qualifier, ni de films pour la comparer (ça m'a fait penser à Delicatessen dans le genre galerie de personnages loufoques vivant en communauté dans un lieu reçu, et aux premiers Mad Max dans l'esthétique). C'est à la fois un film coloré (c'est frappant : il y a des moments où par exemple on a un ciel divisé en deux : bleu d'un côté et vert de l'autre...) et dépaysant (l'action se passe en pleins désert), une histoire d'amitié, avec des personnages rebutants au début mais plus attachants vers la fin, accompagné de la mythique chanson dont personnellement je ne suis pas plus fan que ça, mais qui va très bien avec l'ambiance du film. C'est lent, mais une sorte de douce lenteur, assez fascinante. Je pense que pour ce film on peut clairement dire que c'est le genre d'œuvre ou on aime ou on déteste. À vous de voir !

Au-delà du thème musical archi connu, je dois bien avouer que la force de ce « Bagdad Café » pour moi c’est son atmosphère atypique entre huis-clos désertique et rêverie mystique. Sans aller aussi loin que du Lynch, c’est vraiment du très bon cinéma empirique pour moi…

Bagdad Café (1988), grand lauréat du César du Meilleur Film Etranger, cette œuvre particulière mais pleine d’espoir, nous délivre de très beaux messages. Si le début du film a de quoi dérouter le spectateur, qu’il se rassure, petit à petit, le film prend une direction plus conventionnel et nous offre de très beaux moments. Des personnages atypiques, mystérieux mais attachants, une qualité photo stylisée et surtout, une B.O envoûtante, font de cette œuvre hors norme, une agréable surprise !

C'est un film qui prend son temps et c'est ce qui en fait son charme. Cependant cela peut être plaisant pour certains ou long pour d'autres. La musique est très belle et correspond bien à cet univers un peu perdu et isolé et les acteurs sont justes . L'histoire est intérressante et on se prend vite d'affection aux personnages. Malgré quelques longeurs à des moments c'est un film appréciable.

Si la première heure est difficile, l'histoire étant peu crédible et très originale, la fin du film est beaucoup plus intéressante. Finalement proche d'un Kusturica, en moins burlesque, Bagdad Café ne plaira pas à tout le monde, mais se laisse regarder.

 

Je n'ai aimé ni les personnages, ni l'ambiance, ni la musique. La rousse allemande est très étrange. Le déroulé est bizarre et la relation entre les personnages plutôt tordue. J'ai eu beaucoup de mal à suivre jusqu'au bout et souhaitait un autre final. Un ennui, ce film est un peu à part. Je ne sais pas trop comment le prendre. Vraiment bizarre.

L'ultime navet. Ennuyeux à vomir. Ce film est complètement inutile, préféré un cocktail vodka/marijuana plutôt que ce bad trip affligeant qui pique les yeux. Scénario absent et casting minable sont les deux pustules qui gangrènent gravement ce furoncle cinématographique.

 

 

 

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