CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  724 

 

 

n°724
 
" Antichrist "

 

 

(2009)-(Fr,It,Po,Dan,Su,All)(1h59)  -      Drame, Thriller    

 

Réal. :     Lars von Trier   

 

 

Acteurs:  C.Gainsbourg, W.Dafoe, S.A.Sahlstrom,  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Ce qui est original, et même inédit, d'une créativité exceptionnelle et forcément déroutante, est la quête de moyens expressifs pour manifester ces tensions obscures, ces gouffres et ces élans.

Antichrist dérange par sa violence malsaine, oppresse par son atmosphère lourde, subjugue par sa beauté visuelle.

Visuellement, Antichrist est à tomber à la renverse. Parce qu'il propose un miroir où chacun peut se confronter à sa raison et ses pulsions, Antichrist est un très grand film inconfortable.

Antichrist est un film souvent répugnant, à dessein. C'est aussi un acte de bravoure, l'oeuvre d'un artiste qui affronte son démon, la misogynie, et sort vaincu de ce combat. Finalement, c'est le film qui s'écrase en morceaux, magnifiques ou dérisoires.

Une surenchère dans la crudité et l'horreur. Au-delà d'un message criant de naïveté et de misogynie sur l'inéluctable responsabilité de la femme dans la déchéance d'un couple, Antichrist marque par ses images chocs.

On est bluffé par les premières images d'une beauté plastique époustouflante. Mais la dernière heure du film va se révéler aussi fumeuse, dépressive, incohérente, misogyne, violent, horrifique et ridicule, que le cerveau du réalisateur.

Lars Von Trier multiplie les provocations stériles - dont d'odieuses scènes de mutilations - dans ce film d'horreur bavard et assez barbant malgré une esthétique intrigante.

Lars Von Trier le flippé s'offre une psychanalyse cinématographique par laquelle il tente d'aller mieux en nous rendant malades... d'ennui.

La transgression est certes une donnée de l'art qui avance, mais ne saurait servir d'alibi au n'importe quoi ou à un discours régressif. Je choque donc je suis, c'est court.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Malaisant, suffoquant, claustrophobique, vertigineux, tels sont les états qu'explore lars von trier pour exorciser sa propre angoisse. La provocation facile décrié par les critiques n'est qu'a mettre au dernier plan car elle est la toile de fond nécessaire à lars pour s'exprimer, de même que le plan d'ouverture très esthétisée, que certains trouveront pompeux et ampoulé, mais qui est nécessaire pour l'ouverture de cet odyssée sur la neurasthénie et l'anéantissement. Les enjeux soulevé par le tiraillement et le sentiment de culpabilité de la femme sont nettement plus intéressant, ainsi que le combat à mort auquel va se livrer le couple telle une guerre des origines. J'ai trouvé ce conte de sorcières et démons extrêmement prenant et d'une beauté subjuguante.

Avec ce film, Lars Von Trier livre son film le plus glauque et pourtant l'un des plus intéressant et intriguant. Les scènes de violence sexuelles se mêle a l'ambiance étrange pour un résultat particulier. Le spectateur est sans cesse pris dans une sensation malsaine. Il est difficile de regarder ce film sans être dégouté, pourtant on ne peut détourner son regard de l'écran tant les images sont belles et surprenante. Une vraie réussite a réserver a un public mature et préparer a endurer l'expérience.

C'est une forme de chef d'œuvre. C'est le signe qu'il est encore possible d'inventer des formes cinématographiques nouvelles, c'est aussi un film très drôle, comme le sont souvent les films de Lars Von Trier. Le rejet presque unanime de la critique (la même qui, par exemple, encense l'épouvantable Desplechin par principe) est heureusement tempéré par deux articles de haut vol, signés Pascal Mérigeau dans le Nouvel Obs, et Jean-Michel Frodon dans les Cahiers du Cinéma. Longue vie à Lars.

Très grand film sur la dépression, sur le travail du deuil et sur la folie. La mise en scène de LVT est somptueuse de bout en bout. Ce film est une fable et doit être lue et vue à travers le prisme de l'allégorie. A mi-chemin entre esthétique réaliste et fantastique. Un film-poème qui invite à un voyage au bout de l'effroi. Une expérience éprouvante (dans le bon sens du terme) qui frappe l'oeil et l'esprit.

 

Que dire de ce film ! Au niveau des acteurs je les ai trouvées bluffants, surtout Charlotte Gainsbourg qui nous livre une performance effrayante. Sinon, Lars Von Trier s'en sort pas trop mal et son scénario est assez original. Ce qu'on peut retenir de ce film, c'est qu'il est beau et choquant. On ressort de la salle avec ses images horribles et une bonne leçon de cinéma.

Personnel, étrange, dur, beau, triste, médical, psychologique. Bizarre, franchement bizarre. A conseiller aux grands dépressifs et aux inconditionnels de Lars Von Trier pour les autres il vous faudra quelques substances pour supporter ce film. Par ailleurs les acteurs sont bons même si ce n'est franchement pas le meilleurs film de l'un ni de l'autre comme de Lars Von Trier. Quand un grand réalisateur se lance dans un pareil délire, le spectateur a intérêt à être dans un état d'esprit optimal au moment de lancer le film. Vous êtes prévenus.

 

Choquant, violent, dérangeant, dégoûtant, y'a vraiment certaines scènes qui font froid dans le dos. On se demande comment un réalisateur peut avoir des idées comment ça sans être un psychopathe ! J'ai sauté des scènes, j'ai pas regardé jusqu'à la fin j'ai pas pu... Sur ce, je vais regarder Bambi, au moins je ferai pas de cauchemars en le regardant lui !!!

Même si Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg sont excellents avec toutefois une mention spéciale pour l'actrice française et que l'analyse sur le travail du deuil et de la douleur qui l'accompagne est fine et juste, voici le film dérangeant d'un désaxé mental où on a l'impression de vivre une apologie de la violence, insoutenable et gratuitement en plus. Ames sensibles, abstenez-vous vraiment !!

Von Trier n'est qu'un vulgaire et sordide provocateur!! Lars Von Trier peut bien se réclamer de qui il veut, où même s'autoproclamer « meilleur réalisateur du monde », il n'en est que plus pitoyable! Ici il atteint le niveau zéro de l'art, quand la technique se met au service de l'obscène et du néant. Si la photo est, pour 4 ou 5 plans, soignée, le reste du temps on se croirait en train de regarder un téléfilm cheap de très mauvais goût. Donc rien que pour son aspect esthétique, le film est mauvais (musique lourdingue, ralentis prétentieux, caméra portée nauséeuse...). Ne parlons pas du fond, à tendance sadique, perverse, voyeuriste, etc... Ca en devient même risible, quand ça n'est pas vomitif. Et que sont venus faire Dafoe et Gainsbourg dans ce naufrage?! Pauvre d'eux, pauvre de Charlotte Gainsbourg si pour obtenir un prix d'interprétation à Cannes il faut se rabaisser à ce point dans la performance et la démonstration les plus sordides... Bref, un film détestable au possible, à se demander comment on peut distribuer une telle horreur.

Woaaah comment qu'il a trop de Swagg le Lars Von Trier ! Un zizi dans une zézette dès la première scène, un gosse qui crève encore une fois dans la première scène, des apparitions bizarres, un visuel en carton, de la partouze, Willem Daffoe qui se fait castrer par sa foldingue de femme qui elle même s'excise en châtiment de sa.... oh et puis on s'en fout. Sur le papier ça peut paraitre couillu mais à l'écran c'est juste de la masturbation de nouilles pour voir si de la crème fraîche en sors. En trois mots : film de merde.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA