CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  721 

 

 

n°721
 
" Les Galettes de Pont-Aven "

 

 

(1975)-(Fr)(1h45)  -      Comédie dramatique    

 

Réal. :     Joël Seria    

 

 

Acteurs:  J-P. Marielle. C.Piéplu, J.Goupil ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Chef d'oeuvre inoubliable, superbement écrit, filmé et joué par des acteurs tous excellents. film à conseiller aux dépressifs. On revit.

Dewaere a vécu sa Série Noire ; Coluche a eu son Tchao Pantin ; Marielle, quant a lui, a connu son plus beau rôle avec Les Galettes de Pont-Aven : un film tendre, inclassable, coquin ainsi qu'émouvant, bien moins drôle qu'il n'y paraît et plus triste qu'on ne le croit... Car malgré son imperturbable truculence et ses accès grivois le film de Joël Séria cache un terrible désespoir, un désir d'aimer proprement désarmant, une poésie du cul et de la vie explosive et sans détours. Si cet objet unique en son genre manque parfois de rythme certaines scènes demeurent tout à fait incontournables : la prestation du personnage de Henri Serin en représentant de parapluie ; la séquence sexy d'Andréa Ferreol ; celle, plutôt sarcastique, de Claude Piéplu... sans oublier la très belle et poignante chanson de Botrel clotûrant le spectacle ! Mis à part le numéro assez gratuit de Dominique Lavanant Les Galettes de Pont-Aven sont un petit régal dans leur globalité. A voir absolument pour Jean-Pierre Marielle, plus émouvant que jamais dans la peau d'un Serin pas très catholique !...

Un des films dont le cinéma français à le secret,un petit bijou qui se bonifie encore avec le temps.Entre les gens qui détestent le coté apparemment graveleux et ceux qui adorent pour la partie comédie,le film n’est pas parvenu au rang qu’il mérite. Pourtant c’est une remarquable comédie dramatique d’une grande profondeur ou les hommes retrouvent toutes leurs angoisses existentielles. Les femmes restant plus extérieures aux errances du héros .Marielle y est exceptionnel et quand on aime les acteurs, c’est un regal de le voir jouer devant les parties intimes des dames ou des demoiselles. Il est également aussi pitoyable que possible lors de sa période de solitude glacée,seul l’alcool lui permettant de survivre.

C'est formidablement Rabelaisien. Jean Pierre Marielle joue un triste représentant en parapluie coincé dans une vie morne ou il doit débiter des âneries la journée pour vendre sa camelote avant de retrouver le soir une famille qui l'insupporte par son conformisme; alors que lui rêve de peinture et de fesses de femme. À la suite d'un accident de voiture il va se retrouver coincé dans un village breton et va faire voler en éclat cette vie qui l'étouffe. Comment ne pas être fan de Marielle après avoir vu ce film? Présent à l'écran d'un bout à l'autre, on a tour à tour envie de le secouer et de ne plus vivre cette vie qui l'ennuie, puis on a envie de se perdre avec lui dans ses beuveries, de parler peinture et fesses. Il est absolument extraordinaire et sa gouaille se confond avec le ton du film et le sublime. Une ode à la liberté, au bon vivre, très gauloise, jouissive à regarder et qui fait du bien au moral.

Absolument superbe ! "Les Galettes De Pont-Aven" est une œuvre d'une beauté profonde, très légère et originale. L'histoire est passionnante, très simple et pleine de vie, c'est celle d'un vendeur et peintre amateur, pas tellement heureux avec sa femme qui décide du jour au lendemain de ne pas rentrer et d'aller se consacrer a la peinture et a une jolie jeune femme qu'il rencontra par hasard en Bretagne. Jean Pierre Marielle est bien sur extraordinaire, et ce rôle lui convient a merveille... C'est un film excellent, extrêmement poétique et agréable, un très grand moment a passer.

 

Quelques scènes cultes, un scénario plutôt bateau, mais c'est le jeu de Marielle qui fait tout le film.

Le hic, c'est que je m'attendais à une comédie polissonne et que côté rires, je ne suis que rarement déridé, la faute à des scènes trop longues et un ton plus amer qu'attendu. Mise en scène molle, scénario qui part dans tous les sens bref, on est dans les normes de la comédie de l'époque. C'est toutefois assez sympathique et polisson vu que de nombreuses femmes donnent de leur personne.

Jean Pierre Marielle est le (seul) principal atout de ce film fiévreux proposant des dialogues très drôles. Bon après , l'univers proposé est accès sur le cul donc amis cinéphiles philosophes et autres intellectuels , amateurs de comédies intelligentes friands d'un comique recherché et stylé , passez votre chemin ! Cependant , quelques uns y trouveront peut être leur compte ou presque par la philosophie de ce peintre . Perso, j'y ai presque trouvé mon compte , juste déçu de l'humour trop gras comme certains personnages, présent pendant tout le film.

 

La comédie commence bien : les scènes de rencontres de personnages fêlés de l’Ouest profond, certaines situations grivoises, sont drôles. Dommage d’ailleurs que le film ne continue pas ensuite à exploiter la veine road-movie avec tordus en tous genres. Au bout d’un moment la grivoiserie devient aussi pénible que les séquences de soûlographie. Les années 70 en faisaient beaucoup dans la provoc sexuelle (avec, par exemple, les films de Bertrand Blier), et ça a pas mal vieillit. Il y a de beaux numéros d’acteurs qui relèvent le niveau (Piéplu en pèlerin fou est succulent, comme d‘habitude), mais bof, bof..

Malgré les pointures (Piéplu, Marielle, Lavanant, Fresson, et les autres), le film ne décolle pas vraiment et l'on s'y ennuie vite. Le scénario bâclé, les dialogues indigestes et les scènes frôlant la vulgarité laissent un goût plutôt amer.

Une pochade grasse et vulgaire, sans la dimension libertaire de "Calmos", tourné par Blier l'année suivante avec le même Marielle. On a beau admirer la plastique des différentes muses de ce peintre du dimanche (admirable Andréa Ferréol), on se lasse vite de ce personnage tiède, obsédé par les postérieurs féminins.

 

 

 

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