(1959)-(Fr,It)(1h32)  -      Comédie   

 

Réal. :     Henri Verneuil   

 

 

Acteurs:  Fernandel, G.Cervi, F.Blot ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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  bonnes            moyennes           mauvaises 

Comèdie particulièrement amusante des annèes 50 où deux employès de station-service fauchès jusqu'au blè dècident de kidnapper un gosse de riche et de rèclamer une rançon! Dans "Le grand chef", on retrouve le duo gagnant de la saga "Don Camillo", c'est à dire Fernandel et Gino Cervi qui vont avoir bien du fil à retordre face à ce gamin infernal et turbulent! De plus, Henri Verneuil nous gratifie d'une ribambelle de gags souvent drôles comme cette coupe de cheveux façon « mohican » de Gino Cervi ou cette lutte acharnèe de Fernandel avec un gros bloc de glace! Un excellent classique interprètè par deux acteurs complices, comme on n'en voit malheureusement plus aujourd'hui...

Bien que n’étant pas le film le plus connu de Verneuil et la comédie la plus connue dans laquelle Fernandel ait joué, ce « Grand Chef » ne paie pas de mine et s’avère être un divertissement populaire ultra débridé. Tout le long, on prend un malin plaisir à voir Fernandel, victime involontaire, totalement dépassé par les évènements. Et l’on attend avec impatience une nouvelle farce du gamin pour voir quelles en seront les répercussions. Le film alterne habilement entre gags simples mais efficaces et bonnes trouvailles. C’est frais, c’est rythmé et c’est drôle. On obtient ce que l’on était venu chercher.

Une bonne comédie très gentillette dans laquelle on s’ennuie rarement. On ne sait pas qui est réellement la vedette entre Fernandel, Gino Cervi et le petit Papouf (alias Eric) tant ce dernier leur en fait voir de toutes les couleurs et c’est un plaisir de voir les deux kidnappeurs débordés par les événements. On sourit et rigole souvent à la vue de toutes ces péripéties. L’histoire est assez simpliste et ravira tout les âges. Un bon moment cinéma et une bonne occasion de voir un Fernandel pas trop envahissant.

Deux clones de Laurel et Hardy aussi désargentés que leurs illustres archétypes se retrouvent malmenés par un enfant roi issu des beaux quartiers parachuté temporairement chez des laborieux. Un opus plein de fantaisie sur un sujet délicat dont l'approche négative est supprimée par l'irrésistible montée en puissance d'un univers catastrophe mené tambour battant par un enfant protégé, farceur et turbulent. Un cheval de Troie de poche déchaîné en permanence s'acharnant sur deux opportunistes plus bêtes que méchants complètement dépassés par les sévices d'un ouragan domestique ne s'apaisant jamais. Très drôle.

Si "Le Grand chef" sorti en 1959 (soit la même année que "La Vache et le Prisonnier", autre beau succès) n'est pas le long-métrage le plus connu de son auteur, il mérite néanmoins qu'on s'y arrête, au moins pour la noblesse du divertissement. Reformant le duo cultissime de la série des "Don Camillo" Fernandel-Gino Cervi, le cinéaste nous conte l'histoire de deux modestes employés d'une station service qui pour se refaire une santé financièrement, décident d'enlever le fils d'un riche industriel. Une progéniture qui en réalité se révèlera être une véritable teigne pour nos deux malheureux. Si le scénario s'appauvrit un peu durant la deuxième partie du film, il est difficile de ne pas manifester une certaine tendresse à la vue des diverses situations de notre tandem aux prises avec ce démoniaque rejeton. Et puis, il y a Fernandel. Difficile pareillement de ne pas succomber au talent si humble et naturel d'un tel comédien. Oui, lui aussi il manque.

Le grand chef est une comédie gentillette signé Henri Verneuil avec un des plus fameux duo comique du cinéma : Fernandel le benêt au grand cœur et Gino Cervi en vieux râleur. Ils sont tous deux laveurs de voiture et pour s'enrichir afin de se mettre à leur compte, ils décident de kidnapper un enfant et de demander une forte rançon. Sauf que le gosse est un petit scorpion et qu'il va très rapidement s’accommoder de la situation en leur en faisant voir de toutes les couleurs. On a plusieurs situations amusantes où Antoine et Paolo vont se faire martyriser par lui. Exemple, il simule une maladie en pleine nuit. Antoine, bonne poire, ira chercher un gigantesque cube de glace et se geler les mains sur le trajet du retour. Ou alors Paolo qui trébuche à cause d'une corde tendue et qui se met à dévaler les escaliers. Ce qui lui coûtera quelques jours d'hôpital. C'est donc parfaitement inoffensif. Je l'avais vu il y a un bon moment en version colorisée sur M6. Mais là, cela fait quelques années qu'il est boudé par les chaînes de télévision. Quant au gamin, après avoir tourné deux ou trois autres films, il n'aurait pas poursuivi de carrière au cinéma et vivrait actuellement au Canada.

Comédie sympa, toujours agréable de revoir des vieux films. On se prend à sourire en revoyant Fernandel dans ces facéties. Il fait partie des acteurs dont les films ne seront jamais des navets... Si Fernandel joue on peut être sûr qu'on passera un bon moment. Certes ce film-ci a un peu pris de l'âge mais le cinéma est éternel et Fernandel ne l'est pas moins.

Le grand chef n’est pas une très bonne comédie de Henri Verneuil mais elle reste tout de même très divertissante. Les acteurs comme Fernandel, Gino Cervi ou encore Florence Blot sont très convaincants mais le film est assez ennuyeux et l’humour ne fonctionne pas toujours très bien. Bref je vais mettre un 10 / 20.

Une bonne vielle comédie, Fernandel est comme à son habitude, des situations qui peuvent déclencher l'hilarité mais qui ont - pour la majorité - vraiment vieilli, à regarder avec un regard distrait sans trop se prendre la tête, en somme une bonne vielle comédie fraîche en ces temps de crises qui vous fera sans doute un peu sourire mais qui a mon sens ne vaut pas un bon Pagnol ou Don Camillo pour quelqu'un qui connaîtrait mal Fernandel et voudrait le voir "rayonner".

Une succession de mauvais gags pour une histoire douteuse avec un Fernandel mal entouré.