CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  712 

 

 

n°712
 
" La ballade de Narayama "

 

 

(1983)-(Jap)(2h11)  -      Drame    

 

Réal. :     Shohei  Imamura  

 

 

Acteurs:  S.Sakamoto, K.Ogata, T.Aki ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Magique! malgré les nombreuses critiques lues: images floues, musique ss intérêt, lenteur, personnages "grossiers", ...et j'en passe non, je ne me suis pas ennuyé une sec, la musique est belle, le "tempo" rebondit ss cesse, avec les parallèles d'une nature sans concession, on en fait partie et on l'oublie...même les croyances d'un autre âge sont sublimées, et les images! les couleurs!... prix mérité d'un jury clairvoyant que du bonheur!

Le réalisateur met au même niveau les animaux et les hommes. Les animaux font l'amour, ils se mangent entre eux. La nature est omniprésente. Et le film traite des hommes comme d'un clan animal qui punit les méchants, protège les faibles et ainsi protège la lignée. Il n'y a pas de compromis dans la manière de filmer âpre et sans chercher à flatter. En cela la fin du film où l'émotion domine enfin rehausse avec grandeur le sort humain.

"La Ballade de Narayama" est de ces films qui vous marque au fer rouge tant par la haute qualité de sa mise en scène que par les thèmes abordés et la manière dont ils sont traités. De ce coté, Shohei Imamura frappe fort et développe, avec une rare maitrise, une histoire poignante dans laquelle la mort et ce qui l'entoure occupent une large place. Un traitement de sujet qui passe par la violence (certaines scènes pourraient choquer certaines pers) mais aussi par la tradition, les supersititions, de la poésie et de la philosophie. En plus d'être un chef d'oeuvre du cinéma, "La Ballade de Narayama" est une expèrience à vivre.

Un des plus beaux films que j'aie vu de ma vie, rude, émouvant, deux heures et demi qui passent à une vitesse incroyable jusqu'au final dans la montagne immaculée d'une beauté incroyable, et cette relation mère / fils poignante, touchée par des moments de grâce quasi-fantastiques quand vient s'y mêler l'ombre d'un père disparu. Le tout saupoudré d'un humour typiquement Japonais qui humanise encore un peu plus les personnages affreux, sales et méchants de ce village traditionnel du Japon du moyen-âge, et ses coutumes atroces. Une réussite totale.

On enpeut rien dire sur Immamura sans dire qu'il est un génie du récit, de la mis en scène et de la direction d'acteur. Cet indepassable Narayama, à l'ambition d'être dans les simes des chef d'oeuvre absolu. Le Carnaval des passions humaines que montrent Immamura, la vilennie sans le vernis de la bienséance, il lui rend sa primitivité fondamentale, lui redonne son sens. La vilennie est ce reflet des morts dans nos yeux coupables. La lumière des fantômes, des miséreux et des corps âgés, que la tradition nous aide à faire dipsaraître. Il faudrait deux palmes d'or pour rendre justice à cet ultime film sur le courage.

Le réalisme poussé à l'extrême de la vie de ce p'tit village médiéval m'a estomaqué. Un film incroyable qui mérite amplement sa palme même s'il était en compétition avec "Nostalghia" de Tarkovsky, un de mes réalisateurs préférés. Par contre, dommage pour les nombreuses séquences de nuit, on n'y voit vraiment rien...

 

Si la représentation théatrale et la musiques de fond ridicule peuvent être énervants, ce film étrange doit être vu au moins une fois dans sa vie pour l'expérience unique qu'il représente. Les graphismes et les éclairages sont magnifiques. Mais surtout l'histoire est saisissante, nous offrant des moments où on a rarement été aussi ému, ceux des rapports entre le fils fragile (formidable acteur) et sa grand mère qu'il refuse de mettre à mort, réalistes et déchirants.

Je ne l'ai vu qu'une fois, à sa sortie, et c'est l'un des films (ils sont rares) qui m'a laissé un goût de malaise indéfinissable. Les miens (famille) ont été tous emballés et ont même acquis dès sa sortie la K7 VHS à l'époque et le DVD ensuite !... Je reconnais que l'ensemble est réussi, visuellement, et l'histoire est surtout propre au Japon avec ses coutumes ancestrales qui ne sont pas les nôtres. Pour moi, l'image de cette vieille femme abandonnée dans la neige qui, peu à peu, est entourée de corbeaux qui attendent sa fin m'a marquée au fer rouge. Je sais pourtant qu'il ne s'agit "que" de cinéma mais je ne suis pas parvenue à avoir le recul nécessaire pour l'apprécier. Je ne l'ai jamais revu depuis 33 ans... ne voulant même jamais le revoir. Il faudrait que je m'y emploie un jour ou l'autre, j'en suis sûre... peut être qu'avec l'âge aidant je ressortirais d'un second visionnage plus emballée, par l'ensemble, que traumatisée... Donc affaire à suivre....

Déçu par ce film que je pensais digne des grands classiques du cinéma japonais. L'histoire est intéressante, Imamura montre sans détour l'hygiène de vie, les croyances et la bêtise des gens de l'époque. Le problème est qu'au niveau réalisation ça manque de souffle et il y a énormément de scènes ou on ne distingue par grand chose.

 

Si « La ballade de Narayama » a emballé le jury cannois qui lui a remis la palme d’or, j’ai pour ma part détesté ce film. Je reconnais bien entendu certaines qualités au film notamment le remarquable travail du cadre effectué par Shohei Imamura, la superbe bande originale et l’excellente séquence dans la montagne mais, malgré cela, je ne suis pas parvenu à entrer dans ce film. Je l’ai trouvé tout simplement sans intérêt car dénué de propos, mise à part un vague questionnement sur l’animalité contenu de l’homme apporté par des métaphores peu subtiles, pour ne pas dire grossières. J’ai eu tout simplement du mal à me passionner pour cette histoire se déroulant dans un Japon médiéval rural ni pour les personnages tous plus ignobles les uns que les autres. Il faut dire que le jeu des acteurs n’a pas arrangé les choses, ces derniers ne cessant de crier et de surjouer les émotions au point que ça en devienne insupportable. Je veux bien croire que ce long-métrage est une grande œuvre de cinéma mais je pense ce n’est pas tout simplement pas ma came.

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA