CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  701 

 

 

n°701
 
" Back Home "

 

 

(2015)-(Norv,Fr,Dan)(1h49)  -      Drame    

 

Réal. :     Joachim Trier    

 

 

Acteurs:  I.Huppert, G.Byme, J.Eisenberg ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Si le film n’est pas exempt de longueurs, il livre une réflexion passionnante sur la force des images et la catharsis qu’apporte l’écriture après un décès.

En mêlant les points de vue des protagonistes, les rêves, les souvenirs et la réalité, Joachim Trier, cinéaste norvégien du très remarqué "Oslo, 31 août" livre une oeuvre brillante et touchante sur la famille, l’adolescence et l’absence.

"Back Home" est une œuvre soyeuse qu’on laisse s’installer, comme une petite sonate entêtante : et puis, peu à peu, la poésie des regards, les couleurs de la vie, la mélodie de la mémoire triomphent.

Cette façon de montrer la dé- tresse de chacun face à l’absence d’une mère est à la fois douce et explosive, pleine de ouate et de violence. C’est très beau.

Etrangement, ce film cosmopolite (un réalisateur scandinave tournant en anglais avec un casting international, dont une star française) retrouve l'élégance et la densité d'un certain cinéma américain indépendant et adulte, en train de disparaître, ou ressuscité, parfois, dans les séries haut de gamme.

En fantôme du passé, Isabelle Huppert est magnétique. Dommage que ce drame manque à ce point d’émotion.

"Back Home" est un film un tantinet sophistiqué dans sa construction et certains effets de mise en scène. De beaux acteurs sauvent l'ensemble de ce côté ampoulé

Rapidement à court d’enjeux, rivé à la surface de ses plans chics et glacés, "Back Home" s’en remet à un récit d’un snobisme confondant, étirant ses séquences téléphonées en une interminable leçon sur l’incommunicabilité.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Très bon film, très intelligent, et tout en suggestions, ça rehausse le niveau des films commerciaux actuels et en sortant de la projection on a l'impression d'avoir avancé et appris quelque chose sur une réalité sociale et humaine, le mensonge qui fait avancer le jeune ado et le rend plus équilibré que ne le sont ou n'était sa mère, son père et son frère. Le thème du mensonge et son action sur l'autre? un débat toujours d'actualité et pas forcément porté de manière négative.

Back Home est un film dramatique ,fort et poignant qui est difficile à expliquer ,pas à cause de l'histoire en elle-même mais par le scénario et la façon originale dont l'histoire est raconté rends le film plus compliqué et aussi plus intéressant . Un casting de très haut niveau est présent où la plus grande star de ce film est Isabelle Huppert . J'ai beaucoup de mal à en parler alors regardez le.

On apprécie la sensibilité avec laquelle l’auteur traite du deuil, mais aussi du sentiment éprouvé par cette femme qui ne se sent à sa place nulle part, y compris dans son foyer. Tout ceci est filmé avec une douceur incroyable, ce qui n’empêche nullement les tourments intérieurs de s’exprimer. Certes, le montage n’est pas exempt de maladresses, mais il parvient tout de même à maintenir l’intérêt du spectateur jusqu’au bout. Tout ceci est soutenu par des acteurs formidables. Une petite musique ravissante qui chante le mal de vivre avec une douceur infinie.

Un nouveau drame parfaitement maitrisé par le si intéressant Joachim Trier qui dirige ici son 1ier casting international. Le scénario est très habile de mêler présent et flashbacks pour dresser le portrait de ce père et ses deux garçons toujours en deuil pour la mère disparue. Il n'y a pas grand chose à ajouter, les scènes sont très bien écrites et réalisées et certains passages très émouvants notamment grace à l'interprétation. Du beau travail même si en soi l'histoire n'est pas très originale, Joachim Trier arrive très aisément à susciter l'émotion grace à sa mise en scène...

Film sensible et profond sur le thème du deuil !!! J'ai beaucoup aimé suivre les divers personnages et voir la façon très différente qu'ils ont de gérer la perte de cette femme !! Le personnage de l'ado torturé est celui que j'ai préféré voir évoluer et certaines scènes sont savoureuses et émouvantes !! Le scénario est subtil et intelligent et malgré quelques longueurs qui auraient pu être évitées j'ai passé un agréable moment !!

 

Un scénario intelligent avec de bons acteurs qui proposent des moments forts mais à coté de cela la désagréable impression que le réalisateur se regarde le nombril au lieu d'aller plus loin dans sa recherche.

Le personnage le plus touchant, celui du jeune fils, campé par l’excellent Devin Druid, rappelle les ados paumés de Gus Van Sant. Il représente la pureté là où les adultes sont tous corrompus par le mensonge – dont il va découvrir qu’il est aussi une victime. La mise en scène d’une grande beauté, avec des ralentis particulièrement poétiques, cache cependant mal, dans sa dernière partie, un scénario un peu faible par rapport à son ambition. (...) Back home reste un film de qualité mais Trier nous avait habitué à un tel niveau de maîtrise que cela ne suffit pas pour convaincre totalement

Bien joué. Ce genre de film simple si j'ai le droit de le dire ainsi, dans le sens où il n'y pas d'intrigue en soi. On suit des personnage et leurs interactions autour d'un évènement clef.J'aime assez, surtout ici car c'est bien joué, mais bon, ça n'est sûrement pas le film que je verrai plusieurs fois. Il appartient à ce style de films (si ce n'est pas tous finalement) qui reste un one shot, un bon moment ponctuel mais tombant vite dans le passé.

 

Je ressors déçue de ce film. En effet c'est long, triste et profondément ennuyeux. Une reporter photographe connue est décédée quelques années auparavant et une exposition-hommage se prépare. Pendant ce temps là, on suit en flash back sa vie avec sa famille puis actuellement sa famille sans elle. Son mari enseignant de fac qui a une relation avec une collègue, son fils aîné marié et fraîchement père de famille mais déboussolé et son fils cadet complètement déprimé et perturbé. C'est assez intéressant mais trop triste et vraiment trop ennuyeux. Et puis on voit assez peu I. Huppert ce qui est dommages

Les Cahiers du cinéma parlent de snobisme à propos de Back home. C'est en effet la prétention qui domine ce film. Cinéaste prometteur, Trier, dont le film précédent recelait quelques belles scènes intimistes mais semblait un peu surestimé, joue maladroitement sur les différentes strates de temps. Surtout, le film n'est pas très original sur sa mise en scène faite de petites vignettes modes et des gros plans peu judicieux. Le récit évoque le travail de mémoire sur un substrat familial assez banal. Back home ennuie souvent par ses scènes sans surprises répétées à l'envi. Isabelle Huppert, toujours très bien, est assez inemployée. Un film prévisible mais dont la fin, avec l'inversion de la dépression entre les deux frères est assez bien rendue et touchante. Ceci semble bien peu de choses pour un des films les plus surestimés du festival de Cannes.

Ratage total de Joachim Trier dans ce drame familial touché par un académisme visuel prétentieux dans lequel il essaie de faire entrer au forceps plusieurs thématiques sans qu'aucune ne soit finalement traité convenablement. Le récit constitué de flashbacks, de rêves, de visions d'une même scène sous plusieurs angles est construit de la même façon et donne l'impression que le réalisateur nous offre un best of de ses connaissances cinématographiques (Haneke, Lars Von Trier, Van Sant et j'en passe. ....).

 

 

 

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