CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  695 

 

 

n°695
 
" Ecrit sur du vent "

 

 

(1956)-(Am)(1h38)  -      Drame romantique  

 

Réal. :     Douglas Sirk   

 

 

Acteurs:  R.Hudson, L.Bacall, R.Stack ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Les mélo de Sirk sont uniques, ils portent sa griffe indélébile. La première demie heure est peu intéressante, la deuxième commence à s'animer et la troisième emporte toutes les réserves. Il ne reste qu'un cinéma magnifique qui nous comble de plaisir. Sa mise en scène est constamment belle avec des moments de grâce. A cet égard la séquence qui a été imaginée pour décrire les circonstance de la crise cardiaque du vieux chef du clan est exemplaire, elle est cent pour cent imaginaire mais qui d'autre que Sirk justement aurait pu la créer telle qu'elle nous est montrée? C'est là une des occasions les plus évidentes pour expliquer ce qu'est un grand réalisateur aux personnes qui n'arrivent pas à en parler. Pour tout le reste, comme souvent chez Sirk mais pas toujours, la forme l'emporte tellement sur le fond qu'il faut en faire abstraction. Dans '' Ecrit sur du vent'' Dorothy Malone nous y aide beaucoup par son jeu souvent aux limites du paroxysme. Cette actrice doit aimer se faire détester du public mais ici elle est bien punie. Qui peut oublier le plan final qui la laisse brisée devant un derrick dont Sirk n'a pas cherché bien au contraire à dissimuler le coté freudien?

Maitre incontesté du mélodrame pendant l’âge d’or hollywoodien, Douglas Sirk signe avec Ecrit sur du vent son long-métrage le plus passionnant et une splendide fresque sur les dessous tabous du rêve américain en caractérisant ses deux principaux personnages, un fils et une fille de magnat texan du pétrole, par leur addiction, respectivement à l’alcool et au sexe. D’ailleurs ses deux antihéros sont si brillamment interprétés par Robert Stack et Dorothy Malone qu’ils en viennent à voler la vedette à la splendide Lauren Bacall et à Rock Hudson. L‘usage outrancier du technicolor fait certes mal vieillir le film mais il en accentue les caractères lyrique et romanesque. Certaines scènes (à commencer par celle de la mort du père) sont tout simplement mémorables, et forment un ensemble d’une intensité émotionnelle remarquable.

Un véritable chef-d’œuvre du cinéma américain. Une réalisation éblouissante et somptueuse portée par des acteurs de légende au sommet de leur talent. A conserver !

Malgré un scénario bien mince et désuet. Une réalisation soigneuse, de très beaux décors. Un jeu d'acteurs merveilleux. Je ne l'avais jamais vu, j'ai passé un bon moment.

Quintessence du mélodrame ce film est signé du réalisateur qui a donné ses lettres de noblesse au genre, en nous montrant notamment la face cachée l'American Way of Life. L'intelligence de Sirk est d'éviter toute censure dans un style coloré façon carte postale dans la forme tout en contraste avec la vacuité humaine. Les acteurs sont sublimes pour un scénario qui offre souvent des scènes sous tension (sexuelle ou non !) avec quelques unes qui nous hantent encore comme le danse frénétiques et funestes de Marylee Hadley (Malone). Un grand film assurément.

Il y a une scène avec en fond un paysage vu par la fenêtre qui si petit et anecdotique soit-il à l'écran vaut les meilleurs souvenirs de cinéma.

 

Un Sirk en petite forme : sans doute le moins bon de ses mélos flamboyants des années 50. Il faut dire que les personnages sont assez peu intéressants, en dehors du Rock Hudson en amoureux transi. Très au-dessus quand même du "Carol" de Todd Haynes sur un sujet presque voisin (amour entre gens de conditions sociales différentes)...

Written on the Wind est un mélodrame efficace prenant place au sein d'une richissime famille de pétroliers dans laquelle l'équilibre est menacé par l'alcool, la dépression et les peines de coeur. Si Rock Hudson impose impeccablement sa carrure et son calme, son vis-à-vis Robert Stack, dans un rôle certes plus difficile, manque à plusieurs reprises de naturel, peu aidé par des situations et des dialogues parfois médiocres. Coté féminin, impossible de manquer la performance extravagante de Dorothy Malone en soeur tentatrice, qui lui permettra d'ailleurs de remporter un Oscar. Le scénario, assez simpliste, converge vers un final à double détente... doublement réussi ! Un film plutôt plaisant dans l'ensemble, bien que ce ne soit sans doute pas la meilleure oeuvre de Douglas Sirk.

Douglas Sirk met en scène le duo Rock Hudson et Lauren Bacall, tous deux impeccables dans une romance au dénouement tragique. Le scénario est intéressant et le montage avec de nombreux flash-back participent à la réussite du film. Néanmoins, le film souffre quelque fois d’un aspect trop mélo voire guimauve, dommage…

Un mélo flamboyant assez surestimé. Si l'esthétisme du film reste très travaillé, le scénario manque de finesse. Robert Stack campe avec brio un personnage torturé mais l'interprétation inexpressive de Rock Hudson déçoit.

Le problème des films des années 50, c'est le doublage vraiment désastreux, empêchant de goûter le jeu des acteurs. De ce fait, le film m'a paru suranné, avec un Robert Stack peu convaincant, une Lauren Bacall inexpressive (je serais tenté de dire : comme d'habitude). Heureusement que Rock Hudson relève le niveau. Seule la fin m'a accroché. En tout cas, parler de ce film comme d'un chef d'oeuvre me parait franchement exagéré.

 

Très mitigé sur la réussite de ce film. Certes il est visuellement somptueux mais il reste très hermétique. Le scénario cousu de fil blanc tient sur un post-it et l'interprétation des acteurs laisse vraiment à désirer. Rock Hudson est transparent dans son rôle et Dorothy Malone qui a obtenu un oscar pour ce rôle surjoue de manière grotesque sauf sa dernière grande scène . Tout est tellement artificiel qu'on y croit pas une seule seconde..,

 

 

 

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