CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  686 

 

 

n°686
 
" Le Cavaleur "

 

 

(1978)-(Fr)(1h44)  -      Comédie    

 

Réal. :      Philippe de Broca   

 

 

Acteurs:  J.Rochefort, N.Garcia, A.Girardot ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Indéniablement l'une des plus belles réussites de Philippe de Broca, « Le Cavaleur » est de ces comédies modèles qu'il faudrait montrer aujourd'hui à presque tous les réalisateurs français prétendant être drôles. Virevoltant, enlevé, alerte et remarquablement écrit : les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette étincelante réussite, se doublant de nombreuses réflexions sur le passé et le futur, la vieillesse, la lassitude, la solitude... Il n'y a pourtant aucun jugement, tant la prise de conscience du héros se fait finalement de façon naturelle, par petites touches aussi mélancoliques qu'émouvantes, face à une situation qui lui échappe de plus en plus. Et dans ce rôle de séducteur obsessionnel longtemps persuadé qu'il peut faire le bien de toutes, qui mieux que Jean Rochefort dans l'un de ses plus grands rôles, donnant à son héros une humanité, une complexité dont peu d'acteurs auraient été capables. Pourtant le film évite toute démonstration, toute grande tirade explicative, préférant montrer cette évolution avec finesse, à travers les non-dits et quelques scènes-clés. Enfin, quel régal de voir des personnages secondaires aussi bien pensés, équilibrés, apportant tous beaucoup de sens au récit : et quand ils sont interprétés par Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux (beaucoup d'hommes se contenteraient de pareille vie sentimentale!), Jean Desailly ou Jacques Jouanneau, forcément... Bref, un triomphe que ce « Cavaleur » drôle, subtil, sensible et d'une intelligence rare : merci M. de Broca.

Un film attentif et personnel menè à un bon rythme par un Philippe de Broca en forme et bènèficiant d'une prestigieuse distribution! De la poèsie, de la tendresse et beaucoup de brio dans la mise en scène et les dialogues! Tous les acteurs sont bien entendu à l'unisson avec une mention spèciale pour Rochefort et Catherine Leprince qui joue la petite fille de Danielle Darrieux! Sans oublier la mer, les voiliers et les mouettes du Morbihan pour le bol d'air frais...

"Le Cavaleur"(1978)est un titre qui correspond totalement pour décrire ce quinquagénaire bon teint, qui court tout le temps. Après quoi exactement? La séduction des femmes, leur présence, leur dynamisme mais aussi après sa propre jeunesse perdue. Jean Rochefort est épatant dans le rôle de ce pianiste lassé qui lui va comme un gant. Les situations vaudevillesques s'enchaînent, puisque le bougre alterne entre pas moins de 5 femmes!! Son épouse trop gentille mais pas dupe(Nicole Garcia),son ex avec qui il a fait les 400 coups(Annie Girardot),sa camarade des barricades devenue maîtresse de château(Danielle Darrieux),son amante gogo-danseuse du moment(Catherine Alric), et enfin une jeunette qui n'a pas froid aux yeux ni ailleurs(Lila Kedrova). Philippe de Broca enchaîne les situations abracadabrantesques avec gouleyance épousant le rythme de vie effréné de son moustachu flegmatique! Par moments, il teinte sa farce d'une certaine mélancolie, relevé par des morceaux classiques. C'est une de ses plus belles réussites en tant que cinéaste de comédie à la Française, entre burlesque et tendresse.

Cette comédie est vraiment irrésistible, Rochefort y est dans son rôle le plus magistral de sa carrière. Le cavaleur fait parti des films français des plus réussis que ce soit à la comédie, où du cinéma tout court. C'est absolument une pure merveille qui se bonifie de diffusion en diffusion... un classique indémodable.

 

Comme son titre l'indique, "Le cavaleur" raconte l'histoire d'un homme qui cavale d'une femme à l'autre et d'un endroit à un autre. L'égoïsme de ce célèbre pianiste va l'amener petit à petit dans la solitude, rejeter par un entourage lassé de son comportement. Le rythme du film épouse celui de la vie du personnage principal incarné par Jean Rochefort et l'on a pas le temps de s'ennuyer malgré quelques redondances. De Broca agrémente cette comédie légère et agréable d'une touche de tendresse bienvenue. Rien d'incroyable mais un long métrage somme toute sympathique.

S'il fallait juger les films de P. De Broca, et j'en ai vu peu car je ne suis pas fan, eh bien je mettrais ce cavaleur en haut du panier car on y trouve le rythme et le comique d'autres films sans le ridicule... J. Rochefort n'a pas le temps de souffler, pour notre plaisir et il est entouré de comédiennes qui tiennent fièrement leurs rôles. Le tout n'a rien de grandiose mais reste très plaisant encore aujourd'hui !

Tout l'intérêt du film repose sur Jean Rochefort et son flegme, son phrasé, sa grosse moustache. Certaines situations sont hilarantes, notamment quand le héros se retrouve chez le mari de son ex. Sinon, le film est regardable mais pas exceptionnel, j'ai même trouvé la fin mollassonne. Un bilan donc bien mitigé.

Une petite comédie agréable qui vaut essentiellement par la performance de Rochefort, au sommet de sa forme. Il manque néanmoins un peu de l'entrain du "Diable par la queue" pour que cette œuvrette dépasse le niveau du divertissement sans surprise.

Du Audiard moins inspiré que d'habitude au niveau des dialogues . Le cavaleur reste un film plaisant à regarder . Du bon cinéma français .

Je me rends compte en regardant ce film que Rochefort est le double de Pierre Richard en plus romantique et en moins gaffeur. Il y a cette petite lueur dans les yeux. Moitié mélancolie, moitié résolument optimiste. Le film est plaisant même s’il est parfois un peu trop excentrique mais il est intéressa dans la prise de conscience du bonheur qu’il recherche sans s’en rendre compte.

 

J'ai adoré ce film quand j'étais petit......... maintenant je n'y vois qu'un pervers narcissique entouré de cinq cruches.......

Sans développement des caractères, sans interêt actuel, sans que ce soit drôle, sans charme du caractère principal, je n'ai rien appris et je n'étais pas divertie.

 

 

 

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