CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  681 

 

 

n°681
 
" Dersou Ouzala "

 

 

(1975)-(Jap,Rus)(2h25)  -      Aventure, Drame  

 

Réal. :     Akira Kurosawa  

 

 

Acteurs:  M.Munzuk, Y.Solomin, S.Danilchenko ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Quels décors.. On à froid pour les acteurs, et Dersou Ouzala (Maksim Munzuk) est fantastique. Une vraie histoire d'amitié par Kurosawa, ça ne se loupe pas. Un beau voyage.

Dersou Ouzala a absolument tout du film que j'aime. Certes, j'ai donné quelques 10/10 à des films, mais cela reste un club restreint; ce film y trouve pourtant toute sa place. Pourquoi? Parce que si je devais évoquer les défauts du film, je n'en trouverai qu'un : un petit essoufflement vers la fin du film, qui aurait pû être plus épique (il y avait matière), mais les derniers instants sont si touchants qu'on balaie aussi vite cette baisse de rythme. Le reste, de toute façon, est absolument génial. J'aime la simplicité, c'est cette simple simplicité qui transforme le quotidien en oeuvre d'art. Kurosawa ne s'embourbe pas d'effets de style. Il saisit tout dans sa pureté, dans son naturel, ces hommes ou cette nature de sibérie. Dersou Ouzala est de ces films qui sont comme des romans photos, des récits d'aventures, qui sont les seuls capables de me faire retrouver l'innocente curiosité de mon enfance.

Histoire d’une profonde amitié entre deux personnages à priori opposés qui apprennent à respecter les connaissances et les valeurs de l’autre. Chef d’œuvre d’humanisme et ode à la nature. Film d’aventure, écologique, beau, émouvant, sensible, intelligent. Devrait se voir sur grand écran pour profiter des superbes paysages, de la nature omniprésente et de quelques scènes spectaculaires : tempête de neige, traversée de fleuve

Ce film est une ode à la nature. Avec la plus grande simplicité, Kurosawa dépeint les étapes d'une amitié. Ses personnages sont attachants, l'histoire est belle et magnifiquement racontée. Ce type de film ne prend pas une ride. L'épure, le jeu naturel des acteurs, tout y est fait pour durer. La plus belle mélodie que l'on y entend est ainsi le crépitement du feu, auquel vient parfaitement s'ajouter la b.o. orchestrale de Isaak Schwarz. Le personnage émouvant de Dersu continue de hanter le spectateur. Inspiré d'une histoire vraie, ce film est une leçon de vie, essentielle.

Simple et complexe, triste et merveilleux, naturel et ulta-maîtrisé, Dersu Uzala est un chef d'oeuvre d'émotions et de beauté. Jamais, la vie et la nature n'ont été rendu avec tant de grâce et de sagesse. Plus qu'un film, Dersu Uzala est à la fois un témoignage à cœur ouvert et un hymne à la vie et à la nature du grand magicien Kurosawa. Un grand moment de cinéma. Incontournable

Un des chefs-d'oeuvres d'Akira Kurosawa, qui, par le biais d'une production plus qu'improbable, entre l'URSS de Brejnev et le Japon capitaliste, conte une des plus belles histoires du cinéma, digne des grandes fresques russes et américaines. Dans le rôle de Derzou, Maxime Mounzouk est tout simplement éblouissant. La grande réussite de ce film tient justement dans la maîtrise parfaite de son récit, dans l'équilibre parfait de la réalisation qui mêle habilement scènes d'action et grands paysages, donnant au final une grande leçon d'humanité aux spectateurs. Magique.

 

Akira Kurosawa quitte pour la première fois le Japon, ses samouraïs et ses yakuzas, pour poser ses caméras en Russie en adaptant les péripéties de l'explorateur Vladimir Arseniev et de son guide Dersou Ouzala. Outre le lieu de tournage, ce long métrage tranche avec le reste de la filmographie du cinéaste nippon. Dans un rythme lent proche d'un Tarkovski, Kurosawa nouq plonge dans la Sibérie Orientale, la taïga, son climat hostile et dure, sa faune et les rencpntres possibles en ce début du XXème siècle. La relation entre les deux protagonistes et les aventures qu'ils vont vivre ensemble cadence une histoire somme toute posée, à l'image de la nature et de ces longues expéditions. Un peu long mais plaisant. Une oeuvre atypique dans la filmo du Maître mais digne d'intérêt. A voir.

Akira Kurosawa conte le récit d'une rencontre et d'une amitié entre deux personnages dissemblables dans une nature à la fois majestueuse et dangereuse. Mais c'est surtout, dans sa dernière demi-heure, lorsque le personnage principal va se retrouver dans le cadre et l'hostilité de la civilisation que le film devient poignant, avant il manque d'enjeux.

 

Une si belle histoire d'amitié et de fraternité, ça force le respect... Hélas, plus l'histoire avançait, plus je me suis senti gagné par la déception ... Problème n°1, trop de longueurs interminables... Pourtant, de nombreux cinéastes savent rendre les longueurs passionnantes, et indispensables pour que le spectateur entre dans le film... Ici, elles sont insupportables. D'autant plus qu'elles s'intercalent entre ... de frustrants raccourcis ! Les victimes d'infâmes brigands vont-elles survivre à leurs blessures ?.. Comment s'est construit l'abri en herbes ? À nous de deviner... Quant à la transition entre la première et la seconde partie, Arseniev qui retrouve Dersou par hasard dans la Taïga, on a du mal à y croire... On pouvait espérer que notre curiosité serait satisfaite par de splendides paysages... Que nenni ! Tout le film se passe dans d'obscurs sous-bois emplis de brouillard... Même en Sibérie, qui n'est pas réputée pour attirer les touristes, il doit y avoir quelques beaux panoramas...

 

 

 

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