CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  665 

 

 

n°665
 
" Paris "

 

 

(2008)-(Fr)(2h10)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Cédric Klapisch   

 

 

Acteurs:  J.Binoche, R.Duris, F.Luchini ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Goûtons la saveur généreuse de ce film choral qui offre d'irrésistibles compositions d'acteurs et célèbre le bonheur fugitif des rencontres auxquelles l'indiffèrence et la lassitude nous font échapper.

Rires et larmes s'entremêlent pour former un patchwork coloré. Cédric Klapisch dresse plusieurs portraits de Parisiens d'aujourd'hui, jeunes, vieux, beaux, bobos... et y parvient sans peine.

La plus belle réussite de cette oeuvre est qu'elle évite le piège des clichés sur Paris en retournant à leur source. Un grand tour de force pour un grand film.

Le tourbillon de la vie, l'amour, la mort, la solitude : Klapisch ne révolutionne rien mais le fait avec style et la complicité d'une belle équipe. On dirait du Lelouch.

"Paris" est un film mélancolique malgré quelques échappées buissonnières humoristiques. Klapisch reste malheureusement à la superficie des choses.

Tout y paraît au mieux habile, au pire abusivement simplifié, comme si chaque personnage portait une casquette identitaire, comme si chaque situation n'était écrite que pour conforter l'idée préconçue que le spectateur s'en fait.

Pour notre plus grand plaisir, Klapisch fait pousser la fine fleur du cinéma français entre les pavés parigots (...) Dommage que les intrigues ne soient pas plus épaisses que des tranches de jambon... de "Paris".

Paris est aussi la capitale des embouteillages, et c'est ce qui arrive au film de Klapisch: à vouloir mettre trop de personnages qui se croisent, se suivent sans forcément qu'un lien les unisse, ça finit par bouchonner.

Plus Cédric Klapisch rajoute des pièces à son puzzle, moins son scénario est efficace, qui finit par s'embourber dans des clichés mille fois vus, aperçus, entendus ici ou là. Un pari cinématographique quelque peu raté.

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film chorale avec Romain DURIS, LUCCHINI, BINOCHE, CLUZET, MELANIE LAURENT, JULIE FERRIER, LELOUCHE ... comme on les aime. Le destin croisé de tous ces personnages Romain DURIS danseur de revue, malade du coeur qui est la trame du film avec sa soeur juliette binoche toujours aussi touchante LUCCHINI dans le rôle d'un historien prof de fac toujours égal à lui-même qui tombe amoureux d'une de ses élèves Mélanie laurent CLUZET un homme simple comme toujours un film moralisateur pour vous rappeler que la vie est belle et qu'il faut en profiter.

Cédric Klapisch,seul cinéaste français touchant à la fois le cinéma d'auteur et populaire,réussit encore une fois un véritable tour de force.Son "Paris"prend aux tripes comme rarement.Pourquoi?Car il parle d'histoires simples,voires banales avec une vigueur et une humanité désarmante.Ces petits riens qui font un grand tout.On ne peut qu'etre touché par ces destins croisés rendant hommage à notre capitale.Ce n'est pas toujours raconté avec homogénéité,mais la démarche est sincère,on adhère instantanément.Un cinéma de proximité simple et complexe à la fois.Du grand art.On en ressort revigoré.Un ensemble parfois léger,grave ou mélancolique.Je m'arretes sur le casting époustouflant,ou tout le monde trouve sa place au milieu de cette mosaique.Juliette Binoche est quand meme magnifique,elle fait passer tant d'émotions sur son visage...Mention aussi à Romain Duris,Albert Dupontel et Karin Viard.

 

On dira à tort que Klapisch se met ici à faire du Lelouch avec ce "Paris". Certes, il nous sert là un film « choral » dans un style assez proche du cinéma d’auteur à la française, ce qui pourrait d’ailleurs en effrayer quelques uns dans un premier temps. Mais finalement c’est bien là le grand avantage de ce Klapisch d’aller se risquer sur un terrain totalement saccagé par le cinéma français, car il vient justement y réinsuffler de son authenticité, de son dynamisme et de sa sincérité. Même s’il n’échappe pas à certains écueils, et même s’il brasse quand même pas mal de vent au final, ce "Paris" aura quand même de quoi séduire avec sa réalisation maîtrisée et sa mise en scène charmeuse. Juste bien pour du Klapisch, mais enthousiasment pour du cinéma made in France !

Un Klapisch honorable entre drame et humour fin! Ce film choral qui dèploie toute sa force avec une belle galerie de personnages attachants nous fait voyager de façon nostalgique dans la capitale! La vie, la mort, la famille, l'amour, le temps qui passe vite trop vite! Les acteurs sont excellents! Romain Duris, touchant sans que cela ne tombe dans la mièvrerie, Juliette Binoche lumineuse et juste, Fabrice Luchini ègal à lui-même, Albert Dupontel, èmouvant en poissonnier et Karin Viard agaçante en boulangère tyrannique! Certains acteurs se retrouvent à peine survolès mais trouvent malgrè tout leur place (François Cluzet, Mélanie Laurent, Olivia Bonamy...) dans ce film mèlancolique au casting trois ètoiles ou Cèdric Klapisch filme avec talent les gens à plusieurs distances dans leur solitude et leur humanitè! Très belle B.O...

 

Ce film expose tous les clichés existant sur terre à propos de Paris mais dans le mauvais sens. Comprenez par là que pendant plus de deux heures, va se dérouler devant vos yeux un film sur des choses déjà vu mille fois avec toutes ces histoires en cascade de crise de la quarantaine, de maladie "du cœur de pierre", de couple qui se sépare mais pas trop, de boulangère un peu raciste mais pas trop, enfin bref tout ce qu'on a vu au cinoche depuis vingt ans ; mais à Paris !

Comme Woody Allen avec New-York, Cédric Klapisch aimerait qu'on associe son nom et ses films à sa ville, Paris, qu'il a souvent filmée et qu'il place ici au centre de son film. La sincérité en moins. Car si Woody Allen sublime la ville qu'il aime, il semble que Klapisch essaye de créer de toutes pièces un mythe entre lui et la ville lumière. Faire "Comme du Allen", ça ne marche pas. Pourtant l'idée de départ aurait pu être bonne. Romain Duris est même assez sympathique (au premier sens du terme, le partage de sa douleur) en mourant qui essaye tant bien que mal de ne pas perdre les pédales, mais autour, rien ne tourne rond. Fabrice Luchini n'est qu'une pâle parodie de lui-même en professeur très bobo qui tombe amoureux d'une de ses étudiantes et s'imagine qu'il pourrait vivre l'histoire du siècle. Aucune possibilité pour nous, spectateurs, de ressentir quelconque forme d'amitié pour lui. (et pourtant, j'aime bien Luchini, d'une manière générale.) Bon, Klapisch filme bien Paris, mais dans un style tellement classique, entendu, que c'est l'effet inverse de celui voulu qui finit par arriver : l'effet carte postale.

D'excellents comédiens ne font pas forcément un bon long-métrage. En témoigne ce prétentieux "Paris", film choral décevant et ennuyeux. C'est long et on regarde sa montre... Klapisch nous avait habitués à 100 fois mieux.

QUAND PARIS S'ETEINT. Trop de personnages rendent le film superficiel. Klapisch nous endort.

 

 

 

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