CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  649 

 

 

n°649
 
" Zazie dans le métro "

 

 

(1960)-(It,Fr)(1h29)  -      Comédie poético-burlesque    

 

Réal. :     Louis Malle     

 

 

Acteurs:  M.Demongeot, P.Noiret, H.Deschamps ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Adaptation cinématographique du roman homonyme de Raymond Queneau, ce «Zazie dans le métro» (France, 1960) de Louis Malle déborde d’impétuosité, de folie poétique, d’infantilité magique. Les couleurs affluent, se mélangent et crèvent l’écran. Si «Zazie dans le métro» est un des rares films, dit de la Nouvelle Vague, en couleur c’est parce que l’énergie nécessaire à l’univers et la pléthore des agitations a besoin de cette vivacité, de cette agression des couleurs. Le passé surréaliste du Queneau d’origine transparaît quelque peu dans les tourments visuels du film.

La prouesse et le charme profond de ce film réside dans sa capacité à réinventer un langage cinématographique, qui se nourrit certes de cinéastes mais qui conjugué avec le roman de Queneau trouve sa singularité. Jouant sur le temps, sur l’espace, réorganisant les lois du monde et du réel, Louis Malle modèle là un véritable univers, un nouveau Paris.

Il faut voir Philippe Noiret et la petite Catherine Demongeot descendre les escaliers en colimaçon pour s'en laisser convaincre! Inventif et original, insolite et colorè, c'est une « folie parisienne » que l'on peut presque voir sans le son (à moins que vous ne vouliez entendre les mots orduriers de la turbulente Zazie), un hommage sincère aux grands Mack Sennett et W.C. Fields avec un nombre incalculable de scènes d'anthologies comme la folle course-poursuite entre Zazie et l'agent de police Trouscaillon / Vittorio Caprioli! Culte...

Au premier coup, ce film donne une impression de folie, qui même après 53 ans demeure encore. A force de regarder ce film on se rend vite compte du génie de Malle par les anecdotes aux maîtres du cinéma, par le jeux des figurants, des jeux de mots, des jeux de caméras et de la critique sur la modernité, cette angle de vue novateur sur Paris. Malle rend un film qu'on peut facilement qualifier d'EXPERIMENTAL, c'est surement à cause de cela que le film à fait un bide total en 1960. Cependant Chaplin a qualifié le film de chef d'oeuvre donc il faut voir et re-voir Zazie dans le métro sans modération !

Un OFNI (Objet Filmique Non Identifié) qu'est ce film que nous a concocté Louis Malle. Il faut bien dire que le n'importe quoi règne sur cette oeuvre très très « original », mais le film est très beau visuellement et ne manque ni de charme ni de poésie. De plus, la distribution du film est haute en couleurs que ce soit pour les premiers rôles Philippe Noiret et Catherine Demongeot que pour les seconds dont se distinguent tout particulièrement Yvonne Clech et surtout Vittorio Caprioli. En bref, un film « très unique » dans l'histoire du septième art.

Ce film est juste fou, Catherine Demongeot et Philippe Noiret sont géniaux, et surtout, biglove<3 pour les plans qui sont totalement dingues ! Un film à voir !

 

Un film fort sympathique , Noiret ,Demongeot , Deschamps ou encore Dufilho sont étonnants. Le film à des bas ( la fin un peu carambolesque notamment) mais parvient à nous tenir éveillés et interessés pendant sa plus longue partie.Pas le meilleur film de Louis Malle , mais une ouvre agréable à regarder.

Certes, le roman de Queneau est très bien respecté et on sent que Louis Malle a voulu réaliser une oeuvre originale, folle, à l'instar du roman d'origine. On ne peut nier que ce dernier à un certain talent de réalisateur mais voilà, je n'ai pas accroché à l'univers de Zazie, j'ai déjà eu du mal avec le roman, et le film n'a fait que me donner le même avis sur l'oeuvre que je reconnais importante et originale pour l'époque mais que je n'apprécie pas plus que ça.

Louis Malle (dont c'est le premier film en couleurs) a voulu jouer avec les images comme Queneau a joué avec les mots, en retrouvant la même fantaisie, la même mécanique burlesque. Pari casse-gueule, mais pari assez réussi. Et surtout Paris libéré... Car c'est un vent de folie qui souffle sur la ville. Couleurs vives, images accélérées, coupes étonnantes, ralentis amusants... C'est une sorte de cartoon. On s'en réjouit dans la première partie du film : les effets de style se marient bien avec la liberté de ton et le langage vert de la mouflette qui dit "mon cul" à tout bout de champ et souhaite devenir instit' pour faire chier les mômes ou astronaute pour faire chier les Martiens... On retrouve avec plaisir la verve de Queneau. Mais emporté par son élan, Louis Malle pousse le délire visuel un peu loin, jusqu'à l'overdose. De cette folle aventure, qui prend la forme d'un roman d'apprentissage délirant, le personnage joué avec espièglerie par Catherine Demongeot sort "vieilli". Le film l'est peut-être aussi aujourd'hui. Nous, on en sort étourdis mais amusés.

Adaptation plutôt réussie de l'oeuvre éponyme de Raymond Queneau. Toutefois, ce film a bien mal vieilli et son humour s'est clairement ringardisé. En outre, la profusion de plans accélérés, dans le seul but de faire (sou)rire, finit par irriter à force! A croire que l'humoriste britannique Benny Hill s'en est inspiré par la suite (à partir de 1968) dans ses shows... Sympathique mais franchement ringard.

 

Adapté du roman éponyme de Raymond Queneau (paru en 1959), si Louis Malle séduit dans un premier temps (à savoir le premier quart d’heure), très vite, celui-ci fini par décevoir au point d’en devenir lassant. Sa comédie absurde est éreintante, du haut de ses 90 minutes, à trop vouloir en faire, Louis Malle fini par y réaliser une œuvre ingérable et indigeste, lorgnant vert le cartoon et le burlesque, si Catherine Demongeot s’avère attachante et amusante (dans le rôle de Zazie, à la fois adorable et au combien déstabilisante par tant de maturité), Philippe Noiret de son côté à le dont d’agacer sur la longueur.

 

 

 

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