CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  631 

 

 

n°631
 
" The Riot Club "

 

 

(2014)-(An)(1h46)  -      Drame, Thriller  

 

Réal. :     Lone Scherfig   

 

 

Acteurs:  S.Claflin, M.Irons, D.Booth ...

flin,
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Ce "Riot Club" est non seulement un spectacle grand guignolesque sur les faiblesses de l'élite anglaise, mais surtout une dénonciation d'une société qui ferme les yeux sur cette tradition.

Cet étalage d'arrivisme, de perfidie et de méchanceté ne brille certes pas par sa subtilité. Mais la fougue des jeunes acteurs british et la vision féroce du milieu estudiantin méritent l'inscription.

Pas toujours original, mais efficace malgré tout.

Une chronique de la jeune haute société anglaise qui convainc plus par la construction de sa narration que par son propos.

Une satire un peu trop appliquée, mais assez aiguë, d’une société anglaise où la tradition se résout en libertinage et en cynisme décadents.

Lone Scherfig se contente d'illustrer mécaniquement un scénario faiblard, qui se perd entre histoire d’amour peu convaincante et drame dénué de tension.

Rien de neuf à signaler : la réalisatrice d'Une éducation confirme sa prédilection pour un cinéma de papa : désuet, surjoué, impersonnel. A voir, à la rigueur, pour les interprètes de bonne composition, mais rien ne vous y oblige.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film est brutal, fascinant, frustrant. Il est tout simplement parfait il montre le côté sombre des grandes universités avec une grande maîtrise. Les acteurs sont tous très justes. Un film a ne vraiment pas rater.

Je ne suis plus surpris de ne pas avoir les même opinions que les autres spectateurs, c'est devenu une habitude...film à la débauche élégante, qui vire au cauchemar....j'ai rarement été autant tétanisé par une scène que je l'ai été par celle du pub...et j'ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans une éducation, à savoir une réalisation soignée, des plans léchés, une élégance esthétique alors que le fond du problème est violent voire sanguinaire. La dichotomie entre la forme et le fond sont en ce qui me concerne, le principal objet de fascination devant ce nouveau film de Lone Scherfig. Bravo...

 

Un film dérangeant et d'une violence à la fois psychologique et physique inattendue. Je ne pensais qu'il ne s'agissait que d'une histoire de fraternité universitaire, avec un peu de bizutage et d'initiation, mais je ne m'attendais à rien de tel. Les acteurs sont bons et les personnages intéressants, le film dépeint un portrait acerbe et réaliste des jeunes issues de familles privilégiées dans cet univers sélect et sans limites. La tension et la violence du film montent crescendo et mettent le spectateur profondément mal à l'aise, jusqu'à atteindre leur apogée avec cette scène très "Orange mécanique" assez bouleversante. je reproche quand même au film d'être parfois assez creux et de jouer sur certains codes assez faciles du genre, sans chercher à aller plus en profondeur ou à faire preuve d'originalité.

The Riot Club flirte toujours avec le film pour ados mais y apporte un souffle de violence supplémentaire nous ramenant à la brutalité d'une société de classe à la mode britannique. Le film souffre d'un début de film quelque peu laborieux et surtout d'un scénario prévisible. Heureusement, le casting est réussi et le thème nous emporte facilement au sein de cette société aristocratique aux moeurs délurées.

L'esthétique est sympathique, quelques scènes sont jubilatoires, et l'on est content de retrouver Ben Schnetzer que l'on avait découvert il y a quelques mois dans Pride. Pour le reste, le scénario est franchement faiblard et les personnages manquent cruellement de profondeur.

On passe de la comédie grinçante au drame avec une certaine surprise, ce qui relance un peu l’intérêt du propos qui commençait à tourner en rond. Intérêt qui vient aussi de cette belle brochette de jeunes acteurs. Ils sont aussi agréables à regarder que talentueux. A leur tête, Max Irons (fils de...) absolument craquant, les excellents Sam Claflin ou Sam Reid, ou encore Ben Schnetzer la révélation de Pride. Sans crier au génie ou simplement à l'originalité, on dira que The Riot Club est bien écrit, bien mis en scène et bien interprété. Même s'il manque quelque chose pour en faire un vrai film dérangeant et cinglant, on dira aussi, avec une certaine indulgence, que c'est efficace.

 

Plutôt décevant malgré un sujet fascinant. Le film oscille entre l'envie de nous en dire plus sur ce "club" et l'opposition entre les deux protagonistes, mais se retrouve, au final, le cul entre deux chaises et n'exploite réellement ni l'un ni l'autre. Pourtant la matière est là, les idées aussi, mais le traitement est soit trop rapide, soit sous exploité et à la place, on a le droit à quelques scènes totalement inutiles qui coupent le rythme de la narration et viennent briser la tentative de création d'une atmosphère malsaine. On retrouve pas mal de clichés, les personnages sont très peu creusés, et le casting ne relève pas le niveau.

Le film est raté. Il ne parvient à franchir le niveau de la démonstration facile, ne fait que susciter le dégoût avec des personnages tous plus insupportables et lâches les uns que les autres. La frontière entre bien et mal ne se pose même plus tant la réalisation à coup de gros sabots et de portraits grossiers livre une overdose de pensée fascisante dans une succession de phrases toutes faites sur les forts et les faibles. Non, décidément, cette élite du Riot Club ne brille pas par la subtilité de ses propos... Sans intérêt.

Ce film est un hymne à la médiocrité. Il n'y a aucun fil conducteur, à part les beuveries de ces jeunes gens prétentieux. On aurait dû partir comme on fait plusieurs personnes dans la salle.

C est du déjà vu, du rechauffé et c'est mal joué. Des scenes longues, nulles et une fin sans commentaires... incomparable avec Le cercle des poetes disparus. Pendant la diffusion de ce navet de nombreuses personnes ont quitté la salle, j'ai failli le faire aussi mais je voulais voir jusqu'ou pouvait aller la nullité de ce film.

 

 

 

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