CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  630 

 

 

n°630
 
" Le Grand Meaulnes "

 

 

(2006)-(Fr)(1h37)  -      Drame    

 

Réal. :     Jean-Daniel  Verhaeghe   

 

 

Acteurs:  N.Duvauchelle, J-B. Maunier, C.Poésy ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Une douceur à la fois reposante et mêlée d'inquiétude. On est séduit par la maîtrise de l'ensemble. Nicolas Duvauchelle et Clémence Poésy  forment un duo très pertinent, au jeu remarquable.

Une mise en scène sagement académique, que l'on sent parfois engoncée dans ses costumes et ses décors, et qu'une musique insistante ne parvient pas à dynamiser.

Au sens strict de l'adaptation le film est raté. Mais le scénariste Jean Cosmos a tenté autre chose : une métaphore de la vie d'Alain Fournier, mort à la guerre en 1914. Vu sous cet angle, quelque chose d'une jeunesse sacrifiée endeuille le film d'un voile mortifère et troublant.

Cette adaptation sagement illustrative participe du cinéma français le plus rétrograde et distille l'ennui le plus mortel : les acteurs sont bien peignés et costumés, les plans bien astiqués, les dialogues bien fignolés, la musique bien martelée.

Une adaptation mortellement pantouflarde calibrée pour ne surtout choquer personne lors de sa diffusion télé.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'ai bien aimé ce film. N'ayant pas lu le livre, je n'avais pas d'attentes particulières, je ne suis donc pas déçue comme tout le monde. L'histoire est belle et les acteurs sont bons (Jean-Baptiste Maunier, Jean-Pierre Marielle, Nicolas Duvauchelle et Clémence Poésy). Puisque la principale critique est qu'il ne serait pas aussi réussi que le livre, j'ai maintenant très envie de le lire, je suis quasiment assurée de l'aimer encore davantage.

Si d’habitude, je trouve la notation moyenne de Allociné assez proche de mon avis, pour « Le Grand Meaulnes », ce n’est nullement le cas… et je suis quand même vraiment étonné des mauvaises critiques que j’ai pu lire. Même si le livre n’est pas totalement respecté (épisode des bohémiens, zappé… Difficile de tout mettre en 1h40 !), la distribution, l’interprétation et la réalisation n’en demeurent pas moins bonnes ; j’ai retrouvé à divers moments – dont particulièrement celui de la fête - la magie et le souffle ressentis, lors de la lecture du roman.

Rarement mon avis a été en telle discordance avec celui de la moyenne des spectateurs. Pour moi ce Grand Meaulnes est un petit chef d'oeuvre, extrêmement bien interprété et réalisé. L'onirisme et les valeurs portées par le film y sont tellement palpables, sans être explicites, que cela en fait une oeuvre réellement à part. L'interprète de Meaulnes est tout en retenue et à la fontière très exacte entre l'enfance et le monde adulte, au moment précis où il découvre celui-ci. Les interprètes féminines évitent le piége de la catégorie top modèle au profit d'un charme vécu et inspiré par les épreuves douloureuses de la vie. La reconstitution historique du climat des années '10 est fabuleuse. L'arrivée de Meaulnes à la fête de mariage est vraiment sublime. J'ai a-do-ré !

 

La part d’imaginaire qu’offre le roman rend l’adaptation cinématographique à la fois possible et difficile. Malgré tous les efforts du réalisateur pour restituer ce paradis de l'enfance, la confrontation entre ce qu'inspire le livre et ce qu'offre le film est inégale. Le casting est bien réussi, un bon point pour Clémence Poésy et Jean-Pierre Marielle.

 

Déçu, extrêmement déçu. Le choix des comédiens n'est pas judicieux, trop jeunes, pas en adéquation avec l'empreinte laissée lors de la lecture du livre...

Cette adaptation du roman d’Alain Fournier n’est pas réussie. Une mise en scène de la part du réalisateur Jean-Daniel Verhaeghe qui a mon goût ne fonctionne pas bien avec un film peu dynamique qui ne met pas en valeur la richesse du scénario. Une distribution qui pourrait laisser à désirer, avec notamment Nicolas Duvauchelle et Jean-Baptiste Maunier. Cependant je souligne la présence dans le film de Philippe Torreton qui est irréprochable dans son rôle. Mais c'est un film que je ne conseille pas.

Tout ou presque est raté, la réalisation maladroite est combinée à un montage confus, le scénario oubliant certainement quelques passages du livre multiplie les incohérences et les dialogues sont tellement lourds qu'ils en deviennent indigestes. Les acteurs, à l'exception de Jean-Pierre Marielle, ne sont vraiment pas à l'aise et surjouent en particulier notre choriste J-B Maunier à qui la fausse moustache ne va vraiment pas. Heureusement les décors sont jolis mais c'est une compensation bien maigre.

Quel ennui ! Dès le début on est pressé de voir défiler le générique pour se dire: "ouf! fini! bah au moins je l'aurai vu.." jeu d'acteurs ridicule..jean-baptiste maunier me deçoit énormement!

L'ensemble est creux, ennuyeux, manque cruellement d'âme, de suivi, de profondeur et d'émotion. Avec un livre comme Le grand Meaulnes il y avait de quoi faire un très grand film, mais là ça passe complètement à côté.

Ce devait être impossible de retranscrire tout le charme du livre !! En plus j'ai vécu la fin avec la mort de Meaulnes comme une trahison car dans le livre il repart vers de nouvelles aventures...... Trés mauvaise idée de confondre le destin de Meaulnes et le destin d'Alain-Fournier.

Quel massacre, mais quel massacre ! Ce film massacre impitoyablement l'œuvre originale que j'avais pourtant lu avec plaisir, alors que ce film m'a ennuyé, les scènes intéressantes du livres sont passées à la trappe, les acteurs ne brillent pas franchement par leur qualité de jeu, et certains trucages essayés sont carrément grossiers (simple exemple : pour jouer le protagoniste adulte, l'équipe du film s'est contenté de lui rajouter une moustache, mais il a gardé son teint jeune et sa voix de gamin). A oublier, en somme.

 

 

 

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