CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  629 

 

 

n°629
 
" Johnny Guitare "

 

 

(1955)-(Am)(1h50)  -      Western, Drame   

 

Réal. :     Nicholas Ray    

 

 

Acteurs:  J.Crawford, S.Hayden, M.McCambridge ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce western complètement atypique est sans doute d'un des meilleurs de tous les temps. Si l'histoire est intéressante et peut se lire à la façon d'un western classique il serait vraiment dommage d'en rester là car le propos de l'auteur va très loin. Non il ne s'agit pas d'un western féministe, mais d'un western qui nous parle d'une rivalité entre femmes, d'un côté Vienna (Joan Crawford) ancienne fille de saloon (autrement dit prostituée) est une femme libre (mais passionnée) qui s'assume complètement, de l'autre Emma (Mercedes McCambridge), archétype de la vieille fille puritaine et frustrée. (On a rarement vue une telle teigne au cinéma). Est abordé aussi la problématique de la meute, toujours imbécile, lâche, hypocrite et violente et ici tout habillée de noir puisque ces messieurs reviennent tous d'un enterrement. Le noir d'Emma contraste aussi avec les tenues très colorées de Vienna : d'un côté la mort, de l'autre côté, la vie ! Les personnages masculins sont soit complexes (à l'instar de Johnny Guitar lui-même), soit bornés. Ajoutons la beauté de la mise en scène, la qualité de la direction d'acteur, quelques répliques bien pensées, une tension dramatique intelligente, une bonne musique (Victor Young) et nous tenons là un chef d'œuvre.

L'un des plus beaux western qui soient ! Les interprétations de Joan Crawford et de Sterling Hayden sont fantastiques. Quant à Mercedes McCambridge elle gagne le prix de la pire méchante de l'histoire du cinéma. C'est splendide, émouvant, roublard et passionnant.

Ce n’est pas un hasard si les 29 spécialistes du genre, ayant en plus connu sa grande époque, qui ont collaboré au livre format poche 10/18 ‘’Le western’’ de 1968 ont placé Johnny Guitar en numéro 1 . Ce film est tout simplement aussi beau que génial quelque soit la façon dont on l’aborde. Les thèmes sont si nombreux qu’ils sont impossibles à détailler en quelques lignes. Cette grande réussite est due à ce que tous les codes du western sont respectés et que ceux qui s’y ajoutent portent sur un romantisme passé, un lyrisme tragique et des rivalités masculines primitives. Johnny Guitar fait parti de ces films à revoir régulièrement plutôt que de tenter sa chance avec des nouveaux dont on sent par avance qu’ils ne nous apporteront rien. Il appartiendra au patrimoine mondial en étoiles.

Un des sommets du genre : un beau film d'amour superbement mis en scène. L'utilisation des décors, magnifiquement baroques (le saloon de Vienna), est remarquable, tout comme l'interprétation, avec une mention spéciale pour Sterling Hayden, comédien en marge des studios, qui amène une touche à la fois physique et ambigüe, comparable au jeu du grand Mitchum.

Western que j'ai vu quand j'étais petit sur une télé noir et blanc et qui m'avait marqué car différent des autres westerns, de l'atmosphère jusqu'aux personnages, tout y était étrange et non-conforme aux lois du genre western. Je l'ai revu plus tard dans "La Dernière Scéance" d'Eddy Mitchell et le charme était intact, l'ambiance de ce film vous envoûte.

"Nous nous aimions tellement que je suis parti et je reviens parce que vivre loin de toi est impossible" De mon point de vue, Nicolas Ray a alterné d'excellents films (les amants de la nuit, le violent, la fureur de vivre) et des moins bons. Mais Johnny Guitar brille au firmament des films mythiques et tout y est sublime: la narration des passions, les acteurs dont on oublie les noms au profit des personnages qui deviennent réels, les couleurs au traitement accentuant la violence des sentiments. la musique et tout particulièrement le thème principal qui va au delà de la rengaine.

Beaucoup de préjugés pénalisent les "vieux films" et sont généralement sous-estimés car "trop vieux" pour être intéressant, fascinant et passionnant... Mais lorsque l'on prend la peine de regarder "un vieux film" l'on s'aperçoit avec étonnement que le vrai cinéma est derrière nous et que leurs précurseurs sont désormais oubliés du "grand public"... Johnny Guitar, réalisé en 1954, en est la preuve vivante, où Nicholas Ray enflamme littéralement l'écran d'une beauté à couper le souffle où l'on suit avec fascination l'histoire, incarnés par des acteurs exemplaires "collés" aux décors tout bonnement sublimes... En somme, un des plus beaux films de tous les temps...

 

Johnny Guitar est un petit western bien sympathique , qui raconte l'histoire d'un homme : Johnny Guitar de son vrai nom Johnny Logan , retrouvant une jeune femme qu'il avait connu auparavant : Vienna. Elle sera victime d'une jalousie à cause de sa relation avec le grand " dancing king " , et accusée responsable de la mort du frère d'Emma Small. Les décors sont attrayants et l'ambiance western est chaleureuse. Il est d'autant plus plaisant de le voir en version originale.

Si ce western est très clairement à part de la production courante à l'époque (importance des rôles féminins en premier lieu), il faut reconnaître qu'il a plutôt mal vieilli, aussi bien le jeu des couleurs que le scénario passant en revue les éléments très basiques du genre. Les acteurs, quels qu'ils soient, ne suscitent pas vraiment l'empathie et la fin est franchement bazardée. Reste une mise en scène plutôt bien troussée et quelques effets de surprise assez bien amenés pour maintenir l'intérêt. Johnny Guitare demeure un objet de curiosité.

 

Je m'attendais à un film méchant, c'est à dire avec des gunfights, des morts à gogo. Au lieu de ça, j'ai été très déçu, je vois des personnages qui surjouent à max, des décors très décevants, pratiquement pas d'actions, et des personnages qui sont bêtes comme des pieds (exemple tout simple, Emma accuse Viena, tous les hommes du village la croient, alors qu'elle n'a pas de preuve). De plus, je l'ai vu en VF, et e doublage n'est pas top top. .

 

 

 

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