CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  625 

 

 

n°625
 
" La vie d'Adèle "

(chapitres 1 & 2)

 

(2013)-(Fr)(2h57)  -      Drame romantique  

 

Réal. :     Abdellatif Kechiche    

 

 

Acteurs:  L.Seydoux, A.Exarchopoulos, S.Kechiouche...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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"La vie d’Adèle" reste d’abord une histoire d’amour, terrible mais sublime, qui vous attrape le cœur, l’embrasse puis l’écrase. Difficile de ressortir indemne de ses magnifiques images, de la vie qui en découle, de ses sentiments qui nous perforent à jamais.    

Une invitation de cinéma totale entre plaisir charnel intense et déclaration d’amour frontale au medium. On en ressort aussi déchiré, lessivé et meurtri à vie que l’héroïne du film interprétée par la jeune et déjà au Panthéon des actrices, Adèle Exarchopoulos.

Kechiche signe une mise en scène d'une limpidité virtuose. Les émotions palpitent à leur comble, face à la poignante Adèle Exarchopoulos. Un film magnifique.

Les presque trois heures de "La Vie d'Adèle" passent sans qu'on y prenne garde, qui décrivent et retracent l'amour de deux jeunes femmes, l'une artiste, l'autre institutrice. Le cinéma de Kechiche, flamboyant et radical raisonné et exalté, est sans pareil aujourd'hui.

Un récit charnel et poétique, une sublime histoire d'amour.

Abdellatif Kechiche présente, "La Vie d’Adèle", une œuvre magistrale et offre la découverte d’une jeune actrice extraordinaire, Adèle Exarchopoulos. Le cinéaste est parvenu au sommet de l’épanouissement, il a été justement distingué par la Palme D'or.

C’est ce que vous verrez de mieux, cette année, sur un écran de cinéma. Le cinéaste traque en gros plan la vérité des émotions,  Entre ses mains, l’amour, cette grande aventure, devient thriller.

Le cinéaste sait donner du poids aux scènes par son travail sur la durée. Mais on ne peut pas dire qu’il excelle dans son analyse de la société en général. Le ratage le plus évident étant la vision du milieu artistique, d’une artificialité tissée de lieux communs.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C'est un avis à vif que je vais vous donner, mais c'est un véritable avis. Je suis allée voir hier soir La vie d'Adèle en avant-première et je dois dire que ce film m'a totalement perturbée. Avant tout, ne croyez surtout pas que ce film est porté sur l'homosexualité des deux personnages, car non, c'est un film d'amour avec un grand a. L'amour, ses débuts, sa passion, ses bassesses, ses trahisons, et surtout le manque d'amour, la perte de l'amour dont on sait qu'on ne pourra jamais guérir. Un amour qui prend le spectateur aux tripes et le rappelle à sa propre vie. Car oui, la vie d'Adèle est universelle, c'est pourquoi les longs plans concentrés sur Adèle en train de manger des spaghettis, du jambon, en train de dormir la bouche ouverte n'ont rien d'inutiles. Ils nous montrent juste que cette histoire, c'est l'histoire de tout le monde. On tombe amoureux de leur amour, et pour ma part de la sublime Adèle Exarchopoulos qui illumine tout le film de sa beauté naturelle, des émotions qu'elle dégage. Une œuvre qu'on ne peut oublier.

Nouvelle source de polémiques, la palme d’or 2013 est avant tout une belle histoire d’amour déchirante à travers laquelle Abdellatif Kechiche aborde avec minutie la tension érotique entre deux jeunes femmes absolument splendides. La mise en scène très pointilleuse qu’il met en place réussit à souligner les vicissitudes de leur relation amoureuse ainsi que la sensualité de leurs liens, notamment grâce à des plans très serrés sur le minois affriolant d’Adèle Exarchopoulos, une petite découverte pleine de charme et de promesses comme Kechiche a l’habitude de nous les dénicher dans chacun de ses films. Face à elle, Léa Seydoux confirme son statut de valeur sûre du cinéma hexagonal en jouant sur son potentiel de sex-symbol. Leurs scènes de sexe, de splendides chorégraphies charnelles, comme leurs conversations amoureuses, faisant écho aux références littéraires qu’étudie Adèle en cours, sont toutes filmées avec une intensité et une délicatesse qui se conjuguent de façon remarquable pour faire de ses corps de femmes magnifiquement filmés le support d’émotions qui dépassent de très loin les relations lesbiennes.

Un film poignant et juste qui relate de la rencontre à la rupture une grande histoire d’amour. Kechiche a prouvé à maintes reprises qu’il connaissait les adolescents, leurs dérives, leurs aspirations, la sensation d’infini liée à leur jeunesse. Si Emma, la profane, parvient à croquer la pomme à chaque instant de sa vie, Adèle évolue sur un mode plus sacré et il est difficile de ne pas être bouleversé quand, à partir de la rupture c’est une Adèle crucifiée qui nous est donnée à voir. K parvient à rendre palpable chaque moment de vie, puisqu’il faut bien vivre, où le clou qui déchire la chair semble s’enfoncer davantage. Palme méritée.

 

Un film sublime, intense en émotions, Adèle y est poignante... Mais un petit regret concernant ces scènes de sexe un peu trop longues à mon goût, crues et violentes, qui à mon avis ne représente pas vraiment le sexe lesbien... Mais à part ça, superbe!

Sur fond de littérature, de beaux arts, de musique et de danse, Kechiche nous invite à vivre la vie d’Adèle, une jeune fille française. Sa caméra suit Adèle Exarchopoulos, révélation désarmante de naturel et à la beauté sauvage, au plus près et le réalisateur parvient à sublimer les gestes simples de son quotidien, à faire ressentir au spectateur de nombreuses émotions, celles qui forgent une personnalité. Cette magnifique histoire d’amour propulse Adèle et Emma, qui se sont données corps et âme, sans retenue, au rang des couples mythiques du cinéma. Seul petit bémol, une durée excessive du film et des scènes de sexe explicites inutilement trop longues.

 

Un mélange de clichés sur le milieu homosexuel / de film pornographique / de gros plans aussi inutiles que disgracieux / de longueurs à n'en plus finir / de scènes qui ne servent à rien... Je suis pas une spécialiste du cinéma, mais quand même... Comme quoi on se demande encore quels sont les critères de la Palme d'Or de Cannes...

 Pour Kéchiche, les bobos riches amateurs de tableaux comprennent l'art, acceptent sans problème que leur fille soit homosexuelle, et mangent des huîtres ; les autres, les beaufs, dînent devant "Question pour un champion" (à 18h, donc), des "pâtes bolos", ne sont pas prêts à comprendre que leur fille puisse aimer quelqu'un du même sexe, et, bien sûr, pensent qu'il est préférable d'avoir un vrai métier, dans le commerce de préférence."La vie d'Adèle", ou comment satisfaire les critiques parisiennes à coups de clichés pitoyables. Kéchiche est de ces cinéastes intouchables, qui peut faire tout et n'importe quoi sans qu'aucune presse n'ait l'objectivité de dénoncer ses errances pseudos-artistiques.

Nous savons donc maintenant que les membres du jury du festival de Cannes ainsi que l ensemble des spectateurs qui iront voir ce navet etaient des pervers . filmer en tres gros plans pendant 3 heures les ebats de 2 lesbiennes ne peut relever que du voyeurisme le plus abject et vouloir en faire 1 film releve de la psychiatrie . aucun scenario , pas de dialogues audibles la plupart du temps , 1 camera qui n arrete pas d avoir la danse de st guy et qui donne au spectateur l envie de vomir ainsi que le mal de mer . je me suis enfui au bout de 1 h et quart respirer l air iodé du bord de mer ou je reside ; cela m a fait un bien fou . a deconseiller .

A force d'entendre parler du "chef d'oeuvre " de Kechiche je me suis dit: allez! Regardons... Si ce film est un chef d'oeuvre je pense que dorcel a pas mal de chef d'oeuvre a revendiquer. Aucune émotion, pas de dialogues touchants, rien de transcendant. Un film X lesbien point barre.

 

 

 

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