CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  610 

 

 

n°610
 
" L'histoire du géant timide "

 

 

(2016)-(Isl, Dan)(1h34)  -      Drame   

 

Réal. :     Dagur Kari   

 

 

Acteurs:  G.Jönnson, I.Kristiansdotir, S.Kjartansson ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Une singulière comédie romantique, autour d'un personnage atypique qui découvre l'amour. Avec un acteur qui dégage une tendresse inouïe.

Quelques esprits trop cartésiens n’y verront qu’une fable trop bienveillante. Il n’empêche que l’on ne peut que se réjouir de ce film plein de générosité et d’espoir.

Très éloignée des romances habituelles et emprunte d’une certaine poésie, elle séduira même le plus bourru des misanthropes.

On fond devant la personnalité attachante de ce colosse au sourire d'enfant, sa bonhomie désarmante qui surmonte toutes les haines recuites. Un portrait délicat qui génère de la sympathie.

Un film sensible et décalé, qui parvient à surprendre en toute simplicité.

Le parti pris de naïveté de l'interprète et du réalisateur font parfois tourner le charme de ce récit, finalement anodin, à la mièvrerie. 

L’Islandais Dagur Kari se casse les dents sur cette insipide guimauve sentimentale.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'ai aimé ce portrait d'un géant islandais (considéré comme simplet), qui montre une certaine délicatesse et une certaine gentillesse naïve...... Sans être tendre, le film avec réalisme insiste sur les relations avec les autres et leur difficultés (que ce soit dans le milieu professionnel ou dans la relation sentimentale.... Les émotions sont justes et signifiantes, elles sont souvent amères et le film n'est pas gai sans sombrer non plus dans un quelconque misérabilisme.... Il règne une douce mélancolie agrémentée par les paysages gris de Reykjavik (gros plans sur l'aéroport) ..... La réalisation est propre sans plus, sans poésie ou esthétisme maniéré, mais l'histoire doucement fidélise le spectateur par de petites anecdotes, de "petits" sentiments...... La fin est très réussie en terme d'émotion , au ton d'une musique subtile, le spectateur quitte la salle pensif et touché....Je conseille.....

Un film juste, sensible, intelligent, humain et beau. C'est peut-être pas grand chose (quand on est critique à Libération, apparemment c'est même insupportable) mais pour moi c'est magnifique. J'ai souri, j'ai ri, j'ai été ému, j'ai été bouleversé. Avec très très peu de chose ce film dit énormément. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec ce film que tout le monde va voir, qui en fait des tonnes (avec brio) mais pour finalement ne pas nous dire grand chose, si ce n'est rien du tout (oui-oui le film avec un acteur "enfin oscarisé" qui tient le haut de l'affiche). Et pourtant ce petit film là, si modeste et si fort, qui m'a tant plu, combien n'iront pas, n'iront jamais le voir...

Absolument formidable : on avait envie d'applaudir en sortant. Une sorte d'idiot de Dostoïevski plongé dans le monde moderne. Pas de fausse note à aucun moment, nous sommes étonnés de la riche humanité qui se dégage du film. On avait déjà vu l'acteur dans "Béliers". Ne le laissez pas passer !

Des Fusi, on en a sans doute tous croisé...physique difficile, coincé entre l'enfance et l'âge adulte, timide , la risée de certains, et même un motif de peur pour certains. Ce film islandais(brrr) est une tranche de vie de l'un d'entre eux. Une existence monotone et pathétique, qui finit par se trouver un but. On n'envie pas Fusi, mais on a envie de le connaître, de le protéger (mais si!). Au départ personnage anecdotique, Fusi devient progressivement bien autre chose que son enveloppe laisse présager, et c'est la vraie force de ce film: la tranche de vie de Fusi est celle, imprévisible, d'un vrai héros de film d'aventures ordinaires (les aventures, pas le film). Comme y disent dans les magazines: à voir absolument. Le genre de film auquel on repense bien après être sorti de la salle.

 

La vie de ce géant islandais n'est pas passionnante, mais le film arrive à la rendre intéressante, en introduisant un léger changement, qui va modifier son train-train quotidien et nous montrer la bonté de ce personnage qui mérite qu'on s'attache à lui et qui mérite donc mieux que ses apparences. La réalisation est assez basique mais colle bien au décor.

« L’histoire du géant timide » est le premier film islandais que je vois alors que j’ai vu, ces dernières années, beaucoup de films suédois, finlandais et danois. Le film a un bon scénario mais cela manque d’ « enrobage », j’entends par là une réalisation qui tienne la route. En effet, on est revenu à la réalisation du Dogme des années 2000 et c’est pauvre et laid Heureusement, les atouts du film sont ailleurs : l’interprétation des acteurs, certaines scènes qui, sans beaucoup de dialogues, en disent très long et la fin très ouverte sur la vie future du héros. On repense à « La Délicatesse » (2011) et, malheureusement pour « L’histoire du géant timide », on a très envie de revoir « La Délicatesse » ! 

En soi, L'Histoire du géant timide est un petit film, mais sympathique, en ce qu'il dresse le portrait d'un personnage au coeur aussi immense que sa taille. Pour ressortir de là de bonne humeur, en souhaitant peut-être même, un petit peu, devenir meilleur, pourquoi pas, ce film est la bonne solution.

 

Je ne sais pas trop ce qu’il faut aller chercher dans ce film dont je suis ressorti un brin frustré. Sur le fil ténu d’une histoire assez banale (un célibataire mal dans sa peau pense avoir découvert l’amour) le réalisateur islandais rapporte mollement les atermoiements langoureux de son héros. Gunnar Jónsson le joue très bien, mais au bout d’un moment on se lasse de cette tête à claques qui tend quasiment toujours l’autre joue. Quelques thèmes inattendus (la dépression, le harcèlement..) sont effleurés sans jamais atteindre les sommets .

 

 

 

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