CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  582 

 

 

n°582
 
" Black Swan "

 

 

(2011)-(Am)(1h43)  -      Drame, Thriller  

 

Réal. :     Darren Aronofsky  

 

 

Acteurs:  N.Portman, M.Kunis, V.Cassel, ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Ne pensez pas que ce film est casse-noisettes si vous exécrez le ballet. Vous vous en mordriez les doigts d'avoir raté ce film inclassable, brillant et noir "Black Swan" est vraiment le sacre de Darren Aronofsky.

A l'image d'un final dantesque, où Portman vampirise littéralement tout l'écran, Black Swan s'impose comme une oeuvre majeure, de celles qui continuent de livrer ses secrets à chaque nouvelle vision.

Aronofsky filme les douleurs du corps que les danseuses du New York City Ballet s'infligent et surpassent, mais aussi le point de bascule vers la schizophrénie dans ce thriller psychologique bien plus noir que blanc.

Le cinéaste est allé jusqu'au bout de ses fantasmes, de ses hallucinations. Au mépris de la bienséance et de la vraisemblance, il les agence sur un rythme exaltant et épuisant, pour la plus grande gloire de Natalie Portman.

Musique bien sûr, intrigue, décors, mise en scène, direction d'acteurs, tout est somptueux. Au croisement des Chaussons rouges, de Powell et Pressburger, de Répulsion, de Roman Polanski, et de Faux-Semblants, de David Cronenberg, Black Swan est de ces rares films dont on est sûr qu'on ne les oubliera jamais.

Chaque scène est un morceau de bravoure où le fantastique, le cinéma indépendant et l'exercice de style forniquent jusqu'au vertige final.

La puissance baroque de "Black Swan" pointe son nez mais n'advient pas.

Sublimement filmé et interprété, ce drame chorégraphique se prend malheureusement les chaussons dans le gore fantastique et finit sur les pointes du ridicule.

A choisir de tout exposer frontalement, à balancer sur l'écran, en les surlignant, en les ressassant, tous les mécanismes psychologiques et psychanalytiques, Aronofsky les vide de leur substance.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Darren Aronofsky nous avait déjà habitué à ce genre de films. Surtout après "the wrestler", plongée passionnante dans le monde du catch. Là, le réalisateur entre dans l'univers de la danse. Un univers qu'il parvient à rendre incroyablement émouvant. Même pour ceux qui détestent les ballets. Et ce n'est pas que du ballet, loin de là. C'est une entrée fracassante dans la vie d'une danseuse professionnelle, qui va découvrir, à mesure que le film se poursuit, la haine; la jalousie et ce jusqu'à la maladie mentale. Un chef-d'oeuvre (il n'y a pas d'autre mots) pour définir ce long-métrage, avec une caméra qui poursuit toujours Nathalie Portman, dans son intimité et ce jusqu'au final bouleversant mais d'une beauté saisissante.

Il est difficile de mettre des mots sur des sentiments aussi forts que ceux ressentis en voyant Black Swan. Le film du brillant Darren Aronofsky, réalisateur du troublant Requiem for a dream, est si intense et si angoissant que je ne suis pas ressortie totalement indemne du visionnage. A tel point que j’ai mis trois ans avant de revoir ce film qui m’avait pourtant tellement plu. Un film intense car le réalisateur a réussi à nous faire vivre toute la passion, mais surtout toutes les angoisses que la danseuse de ballet Nina (Natalie Portman) porte au plus profond d’elle-même. Ses brillants choix de mise en scène et l’interprétation phénoménale de Natalie Portman permettent une véritable plongée au coeur des sentiments et émotions d’une ballerine qui rêve du premier rôle, alors qu’elle est en réalité trop fragile pour pouvoir le (sup)porter sur ses frêles épaules. Black Swan est aussi terriblement angoissant. Il est pour moi bien plus effrayant que la grande majorité des films dits « d’horreur » car Aronofsky parvient à filmer quelque chose d’extrêmement complexe : la folie humaine qui naît, et envahit peu à peu l’héroïne. Dès le début du film, le réalisateur nous plonge dans un univers sombre, où les ombres et les silhouettes non identifiées hantent le quotidien de Nina. La musique de Tchaïkovsky accompagne divinement ces moments glaçants. La relation entretenue entre cette dernière et sa mère participe également bien à cette angoisse, tant elle est malsaine et intrusive. Fiction et cauchemar s’entremêlent à perfection pour se confondre dans un final qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière seconde. Au final, difficile d’avoir les idées claires après avoir vu une oeuvre si dérangeante et brillante. Pour conclure : nous avons un CHEF-D'OEUVRE !

Obsédé par son rôle Nina va vivre une vraie descente au enfer. La perfection est le seul but à atteindre pour pourvoir interpréter le lac des cygnes. Elle (Nina) incarne le Cycne blanc à elle-même mais faut-il encore qu'elle puisse incarner le "Black Swan". Lilly qui est pour moi le Black Swan elle qui est toujours habillée en Noir tandis que Nina qui est toujours vêtue de Rose ou de Blanc. Et puis après il y a la peur de se faire remplacer comme elle l'a fait avec Beth Macintyre. Une réalisation et une mise en scène qui sont excellentes et une ambiance oppressante. Darren Aronofsky qui reprend ces thématiques habituelles qui sont le rêve et l'espoir.

 

L'histoire d'une ballerine qui devient danseuse étoile à qui l'on offre le rôle du cygne dans le ballet le lac des cygnes; son obssession de la perfection va la mener à la folie pour obtenir et garder ce personnage. Un film montrant la dureté du monde de la danse classique, les souffrances endurées par les danseurs, les rivalités, les privations. Nathalie Portman habitée par le personnage a donné de sa personne (amaigrissement, entraînements pour les scènes de ballet) rien que pour cela elle mérite son oscar sinon le film m'a laissé un peu sur ma fin.

Pas très compréhensible, ce film met mal a l'aise par son ambiance. Nous n'arrivons pas très bien à séparer le "vrais" du "faux". Malgré cela les scènes dansées sont très belles et Nathalie Portman est merveilleuse.

 

La mise en scène d'Aronofsky est prétentieuse car lourde, fastidieuse et inutilement appuyée. Il s'en tient aux grosses ficelles propres du thriller cheap, composés principalement de plans serrés sur l'héroïne visant à provoquer l'oppression. Dès que le scénario aborde le thème de la schizophrénie, les miroirs sont partout ! Ça devient lourd et pesant. Si le trio principal est sublime (l'opposition Portman/Kulis est top), "Black Swan" a quelques trouvailles à nous proposer, mais les rebondissements sont attendus et déjà faits auparavant.

Marre de ces films qu'on nous vend comme des chef d’œuvres.Jj'étais enthousiaste mais ce film m'a dégoûté, choqué, et ennuyé par les mille et une scènes de masturbation, c'est quoi le but? la danse classique n'est qu'un prétexte pour mettre en scène un personnage irréaliste de jeune pucelle perfectionniste qui va découvrir le sexe et la débauche. waouh! et les scènes de délire parano... violent, dégueu, inutile. je salue juste le travail de danseuse de portman. ce film m'a fait perdre mon temps.

Mais c'est pas vrai !!! Comment tant de gens peuvent se laisser avoir par le "cinéma à l'estomac" plein de vieux clichés, d'effets faciles, de psy de bazard, et la mère castatrice ( eh oui..) et du coup je me masturbe, et je rève de lesbian party, bon sang , c'est NUL !!! Si ce genre vous branche , allez voir "la pianiste" mais pas ça ! Et c'est d'autant plus ralant que , "sur le papier" le sujet ( bien Lynchéen) n'était pas mal.. Bon, ce qui me rassure , c'est que je suis loin d'être le seul à avoir trouvé ça mauvais...!!!

 

 

 

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