CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  572 

 

 

n°572
 
" Fatale "

 

 

(1992)-(An,Fr)(1h50)  -      Drame romantique érotique  

 

Réal. :     Louis Malle  

 

 

Acteurs:  J.Irons, J.Binoche, M.Richardson ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un grand film sur la déraison de la passion et l'impuissance de l'homme à y résister , avec des acteurs tous excellents, y compris la petite Juliette Binoche qui en était à ses débuts... à regarder avec passion!

Il suffit d'un regard échange au milieu de la foule d'une rèception huppèe pour que la vie rangée d'un politicien influent bascule dans une folie érotique incontrôlable! Louis Malle se penche ici sur une liaison en marge de la société! Adaptant "Dangereuse", le best-seller de Joséphine Hart, il passe au crible les rapports presque douloureux qui unissent un quinquagénaire guindé à la fiancée de son fils, jeune femme instable mais fascinante qu'interprète une remarquable Juliette Binoche! De garçonnières en portes cochères, sa caméra suit ce couple poussé par le raz de marée d'un désir irrépressible! il limite au maximum les dialogues au profit des étreintes violentes qui révèlent la puissance de la passion et rythment la descente aux enfers de l'excellent Jeremy Irons! L'autopsie d'une passion selon Louis Malle avec des scènes d'amour torride qui ont attiré les foudres de la censure américaine lors de sa sortie aux Etats-Unis...

Un des mes films préférés...Il aiguise la sensibilité...entre autres, et nourrit une certaine culpabilité effectivement. Un film froid, une interprétation à déboîter la machoire inférieure. Juliette Binoche, que dire: elle dépasse son rôle, et Jeremy Irons, dans une sorte d'état de grâce peut-être propre à l'amour destructeur et carnivore que lui demande son rôle. Un très très grand film...

Magnifique ! Réalisation d'une froideur à vous transformer en glaçon même en plein été ! Et pourtant ! Juliette Binoche y est somptueuse, belle et hypnotique au possible !!! Louis Malle a réussi ce genre de film qui met mal à l'aise tout en vous séduisant... à moins que ce ne soit l'inverse... un régal coupable !

Un film a voir et a revoir. Voici la mise en scene d'une passion devorante et d'un trio infernal a la facture parfaite. Un rythme penetrant, un jeu d'acteurs incomparable, Binoche et Irons sont d'une beaute saisissante, la bande son est parfaite. Regardez-le en VO bien sur: "damage people are dangerous, they know they can survive" ...on en ressort emu, etrangement culpabilise

 

Autant être honnête dés l'entrée de jeu, ce n'est pas le meilleur film de Louis Malle. C'est étrange car en regardant de plus prêt j'aurais imaginer que l’histoire se dérouler au début du XXème siècles. Quand je le visionne, je ne sais pas pourquoi je pense à François Truffaut si il avait continuer à vivre et a exercé dans les années 90. Quel dommage également pour Louis Malle qu'il n'est pas vécu aussi longtemps étant donné que c'est son avant dernier film. Pour moi c'était inattendu de voir le grand Jeremy Irons dans un film du natif de Thumeries , c'est Inouïe! Il y'a de gros soucis dans le film donc l’intrigue est pourtant simple. Juliette Binoche ne ressemble à rien avec cette horrible coiffure, fausse, inexistante, moyennement attirante et ne dégage pas le charisme de Jeremy Irons. Les scènes d'amour son effectivement physique, intense et bestiale. Vers la demi-heure passez l'ennuie commence à pointer le bout de son nez. La fin est digne d'une tragédie grecque. A réserver aux passionnés de Louis Malle.

Les scènes érotiques ne transcendent jamais l’histoire et manquent cruellement de sensualité mais parviennent parfois à rendre l’atmosphère lourde et dérangeante, le minimum syndical auquel il faudra se contenter. Desservi pas un rythme irrégulier et des maladresses de mise en scène, le final parvient à relever la qualité générale de cette passion charnelle pas très catholique et dévastatrice en évitant in extremis la chronique familiale soporifique. Heureusement, on aura vu bien plus fatal dans le genre…

 

Certes nous sommes face au grand Jeremy Irons mais cela ne suffit pas à rendre cette histoire passionnante. Les paroles peu nombreuses apportent parfois un plus au film, et certaines auraient mérité de rester suggestives car elles n'apportent rien au film. En bref, à réserver aux passionnés de Louis Malle.

C'est un Harlequin, certes signé Louis Malle, mais un Harlequin tout de même, dans la catégorie "pour lectrices averties". Juliette Binoche est superbe, Jerémy Irons impeccable mais on ne sort pas des conventions de la "passion en milieu bourgeois". On chercherait d'ailleurs la moindre nuance critique par rapport à ce milieu, telle qu'on la trouve par exemple dans Match Point, bien que Woody Allen n'ait rien d'un cinéaste subversif. Résultat : un film aux images léchées, mais pas beaucoup d'émotion ni de suspense, ça se traîne un peu et ça se répète beaucoup...

Un film lent et ennuyeux qui raconte l'histoire d'un homme qui couche avec la fiancée de son fils qui meurt en les surprenant en train de faire l'amour. Sans doute tourné pour satisfaire les amateurs de films érotiques coincés pour leur donner bonne conscience car étant l'oeuvre d'un cinéaste célèbre.

Louis Malle,en pleine vague des thrillers sulfureux du début des années 90,trouvait matière avec "Fatale,à dérouler une obsession amoureuse malsaine,car incluant une jeune fille fragile et le père de son fiancé.Trahison,adultère,immoralité et sadomasochisme. Malle ne fait pas dans la nuance.Comme si se sachant sur la pente descendante,il n'avait pensé rebondir qu'en choquant sans réfléchir. Une attitude suicidaire pour un film prévisible de bout en bout,jusque dans le moindre petit rebondissement.

Enormes clichés + manque évident d'humilité + histoire à la Barbara Cartland honteusement déguisé sous un polar dit " sulfureux " : Pas si fatale...

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA