CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  563 

 

 

n°563
 
" Hercule à la conquête de l'Atlantide "

 

 

(1961)-(Fr,It)(1h33)  -      Péplum    

 

Réal. :     Vittorio Cottafavi    

 

 

Acteurs:  R.Park, E.Manni, F.Spain ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Doté d'un certain humour, de très beaux décors et surtout d'une captivante intrigue, cet excellent péplum de Vittorio Cottafavi est clairement l'un des plus réussis de la série des "Hercule ". De plus, Reg Park campe avec une certaine aisance le personnage principal.

Divertissement sympa avec des acteurs impliqués et convaincants. Les éclairages, la musique, les jolis costumes et décors nous mettent dans l'ambiance antique. Bien qu'on sache que tout est toc et carton, on est transporté par la naïveté et la gentillesse de ce conte pour grands au cœur d'enfants. La qualité est largement au dessus des films récents.

Tourné la même année que Hercule contre les vampires (dont on retrouve Reg Park dans le rôle de Hercule), Hercule à la conquête de l'Atlantide se range parmi les plus réussis de la série. Ici, on n'a pas l'impression d'avoir affaire à un péplum au budget ridicule : tout d'abord le film a été tourné en Super Technirama 70. Et aussi on constate que la mise en scène et les décors ont été traités avec beaucoup de soin. Quant au scénario, s'il parait assez loufoque à première vue (rencontre du mythe d'Hercule avec le roman Atlantide de Pierre Benoit), il n'en demeure pas moins inventif. Quant au casting, ça reste de bonne qualité et les personnages sont attachants. En conclusion, cet "Hercule" demeure une réussite du péplum italien ainsi qu'un film que l'on voit et revoit avec plaisir malgré un petit coup vieux.

Je n'ai jamais vus les films consacrés au aventures de Hercule dans les années 60 mais, celui-ci ma plutôt bien emballé. Un bon film avec du rythme , de la bagarre, de l'humour bonne enfant et de bons effets cartons pattes. Un récit d'aventure agréable et nous fait vivre sa propre version de l'histoire écrite par Platon. Correct.

Hercule visite l'Atlantide, île qui aurait ètè engloutie dans la prè-Antiquitè, ce qui nous ramène èternellement à la cruelle reine Antinèa, qui avait vècu de longues annèes au Sahara! Un dèlirant et haletant cocktail de genres et d'influences pop diverses, dû à un rèalisateur qui connait son mètier: Vittorio Cottafavi! Un cinèaste rare, intellectuel et thèoricien qui cependant aimait et respectait les genres populaires, les vivifiant par son approche neuve! Un petit classique avec des aventures fantaisistes et la rencontre du pèplum et de la science-fiction, mise en scène avec un brio extrême par Cottafavi...

 

 

Un réalisateur cultivé et d’envergure s’attaquant au plus mineur des genres populaires, ça donne forcément un résultat paradoxal. « Hercule à la conquête de l’Atlantide » a son substrat obligé de spectacle totalement naïf et primaire (surtout musculaire évidemment), mais avec aussi de l’invention scénaristique et visuel, quand les thèmes mythologiques se combinent au fantastique, à la science-fiction, et même aux allusions à l’histoire récente (la race de guerriers surhommes bien blonds…). Ça atteint par moment une forme de poésie onirique, surtout à la fin, quand des séquences documentaires d’éruptions volcaniques sont collées dans des scènes de destructions de villes. Dans le même genre italien de mythologie fantastique, Riccardo Freda a fait tout de même mieux (« Maciste aux enfers »…).

 

 

 

 

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