CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  554 

 

 

n°554
 
" Rendez-vous de juillet "

 

 

(1949)-(Fr)(1h52)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Jacques Becker   

 

 

Acteurs:  D.Gélin, B.Auber, N.Courcel ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une œuvre incontournable pour les cinéphiles. On imagine facilement la modernité qu'a représenté ce film à sa sortie. Cinquante ans après, il reste un témoignage passionnant de cette époque, société corsetée que la jeune génération va peu à peu changer. La mise en scène virevoltante à l'image de la fougue des personnages. Bravo notamment à Becker pour les premières scènes, où le téléphone sert de fil rouge à la présentation de ses "héros".

Un film d'un dynamisme assez irrésistible sur la jeunesse d'après-guerre dont Jacques Becker fait le portrait avec sa clarté et sa rigueur habituelles. Superbe et entrainant, un classique.

Récompense par le Prix Louis-Delluc, le cinéaste est complètement en phase avec son èpoque et son score au box-office en atteste puisque 1.8 millions de spectateurs sont allés à sa découverte! En montrant un monde qui bascule, "Rendez-vous de juillet" influencera fortement la nouvelle génération de cinéastes qui arrive! Par sa facture qui annonce les prèmices de la révolution de la nouvelle vague et les comédiens qu'ils révèlent comme Maurice Ronet, Nicole Courcel, Brigitte Auber (surtout) où qu'il consacre, comme Daniel Gèlin! Un portrait sincère et nostalgique d'une jeunesse avide de vivre...

Agréablement surpris par ce film qui ne m'attirait guère au début. Mais l'ambiance de la fin des années 40 dans un Paris magnifique avec la jeunesse qui veut s'amuser et qui ont pleins de rêve en tête. Scénario en forme de film choral est très bien traité et monté. Les acteurs sont tous impeccables au diapason de l'atmosphère de l'époque, musique et théâtre, amour insouciance, ...

La légerté de la jeunesse Bien mieux que Falbalas, Rendez-vous de Juillet est un film qui demeure aussi frais qu'au jour de sa sortie. Il faut dire que cette plongée quasi ethnographique dans les caves de Saint-Germain-des-Près, dans le milieu insouciant et bohème des jeunes acteurs de théâtre est toujours aussi envoutant. Gelin, Ronet et Auber incarnent à jamais la jeunesse de Saint-Germain et des années 50 qui s'éveillent !

Un hymne à la jeunesse, vivante, passionnée et attachante. C'est en effet de beaux portraits que nous offrent ici Jacques Becker, avec une sincérité des plus touchantes et un talent indéniable. Un talent d'abord pour faire ressortir une réelle émotion, puis de se montrer drole également, certains dialogues et personnages étant particulièrement attachants. De plus, ce film comporte plusieurs excellents acteurs, à commencer par Daniel Gélin, épatant ici. Bref, c'est un bien joli film dont il serait dommage de se priver!

 

Une bande de jeunes après-guerre : l’un veut étudier les pygmées en Afrique, l’autre a écrit une pièce de théâtre, le troisième joue du jazz dans une cave de Saint-Germain des Près, la quatrième rêve d’être actrice. Un chassé-croisé amoureux se superpose à leur désir de réussite. Le film se situe dans la veine des divertissements de l’auteur. Sa principale qualité est de donner vie à cette compagnie hétéroclite et bohême qui cherche sa voie dans un monde plein d’espérance au sortir de la guerre. Le film est donc aussi un témoignage sur l’optimisme d’une époque où tout était à reconstruire. Les acteurs sont bien dirigés, Daniel Gélin déclame mais montre une réelle force de caractère, Ronet est un peu pâlichon. Mise en scène et dialogues convenables. Mais le propos n’est guère consistant, et la leçon sous-jacente naïve : avec de la ténacité, les projets les plus fous se réalisent. L’ensemble n’est en fait qu’un agréable divertissement qui s’oubliera vite, comme toutes les productions de Jacques Becker du même style.

 

Portrait d'une jeunesse des années 30 à Paris. Je ne peux pas m'empêcher d'en voir davantage. Les sorties, la musique, les flirts...... La fin est très décevante. Tout ça pour ça !!!! Un peu d'Afrique nous aurait bien dépaysé. Long et ennuyeux au final.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA