CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  540 

 

 

n°540
 
" Les Morfalous "

 

 

(1984)-(Fr)(1h43)  -      Aventure, Guerre   

 

Réal. :     Henri Verneuil   

 

 

Acteurs:  J-P.Belmondo, J.Villeret, M.Constantin. ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

 

C'est bizarrement un des films qui a bercé mon enfance ! Je ne suis donc pas très objectif quand je dis que c'est un très grand classique français avec des dialogues géniaux et des super "gueules" du cinéma français entre Jean-Paul Belmondo, Jacques Villeret ou Michel Creton.

 

Henri Verneuil fournit à nouveau un bon film d'aventure où l'action et l'humour ne manquent pas. Il réunit autour de lui quatre bons acteurs, Belmondo, dont la célébrité n'est plus à démontrer, et trois habitués des bons seconds rôles, Jacques Villeret, Michel Constantin et Michel Creton. Ce film n'a d'autre ambition que de nous faire passer une bonne soirée tout en savourant les dialogues acidulés de Michel Audiard sans se creuser les méninges.

"Les morfalous" nouvelle version de "de l'or pour les braves" n'est pas un mauvais film en sois, mais il aurait pût l'être d'avantage quand on voit l'équipe sur le papier. Un Jean-Paul Belmondo en forme, épaulé par de prestigieux seconds rôles comme Michel Constantin et Jacques Villeret, dirigé par Henri Verneuil dans une oeuvre qui a pour principal but de nous détendre et faire rire. L'immense Michel Audiard a beau être à l'écriture, on ne peut nier qu'il a connu de meilleurs dialogues (surtout avec Verneuil). Bebel incarne un sergent indiscipliné à la tête d'une bande de anti-héros attachants. Le début du film est prometteur sous ses aires de huit-clos mélangeant avec brio humour et tension, mais n'arrive pas à tenir autant en haleine le spectateur par la suite. Cela n'empêche pas "Les morfalous" de nous faire passer un bon moment, malgré un sentiment de potentiel gâché.

En pleine campagne d'Afrique, des légionnaires français doivent convoyer une grosse cargaison d'or. Sauf que la cupidité va gagner les braves, qui envisagent de garder le magot pour eux... Dernière collaboration entre un Henri Verneuil en fin de carrière, et un Belmondo au sommet de sa puissance, "Les Morfalous" est un film de guerre visiblement très inspiré de "Kelly's Heroes". Le film se détache toutefois de son modèle, avec des personnages très filous, un Bébel dans son rôle habituel de cogneur/séducteur au grand sourire, et surtout des dialogues percutant signés Michel Audiard. Signalons également de bons décors (malgré quelques anachronismes, notamment avec le char allemand), et des scènes d'action assez convaincantes. Un divertissant sympathique.

Un film qui nous montre que, même en pleine guerre, l'appât du gain passe avant tout, et que les hommes (et femmes) sont prêts à tout pour assouvir leur soif d'argent (ou plutôt d'or dans ce cas-ci), y compris de tuer tous ceux qui les gênent. Le tout sur un mode humoristique qui fait mouche. Pas un chef d'oeuvre mais de l'action et des gags. Distrayant avant tout... et ça marche...

 

Une scène intéressante : la première . C'est faible.

Une phrase culte sortie de la bouche de Marie Laforet après un accident bête voilà la seule chose qui mérite le déplacement dans ce film bien décevant.

Aïe aïe, Audiard en petite forme, Bebel en trop grande forme, un des pires Verneuils. Ne passe pas sans nostalgie.

Cette dernière collaboration entre Belmondo et Henri Verneuil est vraiment décevante. On est très loin du «Casse» ou d'un «Peur sur la ville». Les acteurs surjouent tellement qu'ils en deviennent ridicules, les effets spéciaux sont mal faits même la réalisation du cinéaste est moins bonne. Ce film ne possède aucun charme, il ne restera pas ancré dans les mémoires. Quant à Audiard on l'a connu plus inspiré pour les dialogues.

Trop c'est trop ! Belmondo, toujours égal à lui-même, peine à éveillon ici un intérêt plus que poli chez le spectateur, du moins celui qui n'en est pas fanatique, ce qui représente tout de même une part non négligeable du public. Enième et palote variation du Bebel Show, pour ceux qui aiment entendre les louanges du sexe fort...Chacun ses trips.

Pour moi, un des pires films que Bébel a tourné dans sa carrière. La première partie (quand tous ses copains - Constantin, Villeret, Creton - sont encore vivants) est assez bonne, elle m'empêche carrément de donner la pire note au film. Mais dès que Bébel se retrouve tout seul, ça part dans le ratage le plus total. Un film à oublier, totalement affligeant. Même les fans les plus hardcore de Belmondo n'y trouveront rien (ou quasiment rien) à se mettre sous la dent.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA