CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  533 

 

 

n°533
 
" Les Amants du Capricorne "

 

 

(1950)-(An,Am)(1h57)  -      Drame    

 

Réal. :      Alfred Hitchcock   

 

 

Acteurs:  I.Bergman, J.Cotten, M.Wilding ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

On a je pense, parfaitement le droit d'être le maître du suspense mais de s'essayer à autre chose. Au commencement on ne sait pas où on s'embarque ! Une histoire d'adultère, un ménage à trois, un vague remake de Rebecca ? Ben, non ce n'est pas ça du tout, c'est le triomphe de l'amour fou ! Et c'est réalisé de façon splendide avec des acteurs au top (Cotten, et Bergman bien sûr mais aussi l'étonnant Michael Wilding, peu célèbre mais qui fut 5 ans le mari d'Elisabeth Taylor) dans un rôle étonnant. C'est beau, c'est flamboyant, c'est émouvant, c'est un chef d'œuvre… Et même si ce ne n'est pas un film de suspense la tension est par moment bel et bien là. Un mot sur la très belle musique, elle est de Richard Addinsell, l'auteur du Concerto de Varsovie.

 

Film méconnu et pourtant remarquable. L’exotisme des décors, du lieu (Sidney) et de l’époque (1835) est troublant, ça doit faire figure d’ovni dans la filmo du maître. Hitchcock offre une prestation éblouissante à Ingrid Bergman grâce à de longs plans séquences qui la mettent constamment en valeur. L’alliance entre la virtuosité de Hitchcock et le talent immense de son actrice donne quelques très belles scènes que je ne suis pas près d’oublier. La caméra ne la quitte pas pendant de longues minutes pendant qu’elle évoque un passé douloureux. Tout le film est centré sur elle, tout d’abord alcoolique et faible, elle reprend peu à peu confiance en elle pour se transformer en une femme résolue et forte qui affronte ses démons en redécouvrant l’amour grâce à l’aide d’un dandy surprenant. J’étais d’abord sceptique à la première apparition de l’acteur et son sourire niaiseux, avant de m’habituer à son potentiel comique. Ce n’est évidemment pas à la hauteur de La mort aux trousses ou de Vertigo, mais c’est quand même très bon, et un bon film de Hitchcock ça vaut bien le chef d’œuvre de pas mal de réalisateurs.

Chef-d'oeuvre trop méconnu de l'auteur de "Psycho", "Under Capricorn", tourné en plans-séquences virtuoses, bénéficie d'un magnifique technicolor. Album enflammé dont les personnages hors du commun vivent passionnément aux antipodes, c'est aussi l'occasion d'une fine direction d'acteurs, dont le superbe trio principal est illuminé par l'épatante Ingrid Bergman, radieuse et émouvante dans un de ses plus beaux rôles.

 

En 1949, Alfred Hitchcock retrouve Joseph Cotten (Citizen Kane, Le troisième homme) avec lequel il avait déjà tourné le très bon "L'ombre d'un doute". Pourtant, ce métrage est assez éloigné de ce qu'il a l'habitude de faire, déjà parce qu'il s'agit d'un film d'époque, mais aussi par le côté romantique, thème qu'il s'attèle en temps normal à associer avec des sujets nettement plus sombres. En choisissant Ingrid Bergman ("La maison du dr Edwardes"), Hitchcock créa un formidable duo. Ce qu'il manque à ce film, selon moi, c'est ce "quelque chose", indéfini, que l'on trouve dans "Rebecca" ou encore "Vertigo". Un très bon cru hitchockien néanmoins.

Je dois bien avouer que j'ai été fortement déçu par ce film d'Hitchcock. Le réalisateur est franchement plus inspiré pour le suspense que pour le romanesque du XIXème siècle. Il ne réussit aucunement à insuffler la fureur et la passion qu'exige ce genre, l'intrigue étant en plus peu passionnante. Le film est quand même beaucoup moins catastrophique que "L'Auberge de la Jamaïque", film du même genre, en partie grâce à quelques brillants plans séquences montrant que si le grand réalisateur est en retrait, le grand technicien est présent. Si l'interprétation du trio Ingrid Bergman-Joseph Cotten-Michael Wilding est correcte, j'ai vu ces trois comédiens beaucoup plus inspirés. Dans l'ensemble un film moyen, le Maître a fait beaucoup mieux.

Ce film n'a pas une très bonne réputation, mais je me suis quand même décidé à le voir, c'est Hitchcock après tout. Et bien que j’aie été un peu déçu, je suis surpris de la si mauvaise réputation de ce film...

 

Dans sa riche et longue filmographie, Hitchcock s'est essayé autre chose que le film d'espionnage ou son genre de prédilection, le thriller. Les Amants du Capricorne fait partie de ces quelques variations et ce n'est pas une franche réussite. S'il a voulu tenter le romanesque du film à costumes, Hitchcock n'a pas réussi à insuffler la force et l'intensité de sa réalisation à ce drame romantique. Et on sent que le maître n'a pas autant d'aisance que pour son genre de prédilection. S'il réussit quand même quelques plans séquences avec de longues tirades de dialogue, sa réalisation se montre assez molle et flirte régulièrement avec l'ennui. L'histoire manque d'enjeu et si les personnages sont bien incarnés, on a du mal à se passionner pour les événements racontés. Un Hitchcock moyen assez ennuyeux !

J'ai trouvé ce film ennuyeux à mourir. Pour moi, l'un des gros ratés de Hitchcock. Une romance cul cul la praline et niant niant au possible.

Si le film est visuellement beau et possède un casting très agréable, hélas, ce n’est pas suffisant pour nous distraire et sauver le film d’une mise en scène mollassonne et plate. On n’accroche jamais à l’intrigue et on comprend au final pourquoi ce film est si méconnu.

Pas très palpitant pour du Hitchcock. C'est tellement prévisible, sans rebondissement, qu'on a du mal à croire que le maître du suspense a réalisé un tel film. Et quelle niaiserie, ça pleure et ça brasse de l'air pour pas grand chose. Si vous avez vu Ingrid Bergman évoluer aux côtés d'Humphrey Bogart, vous serez sur le cul. Elle passe du rôle de femme fatale à celui de gourdasse sans personnalité. Je ne parle même pas des autres personnages tellement ils sont caricaturaux. Bouh la vilaine gouvernante !

 

 

 

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